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Page:Waldor - Charles Mandel, volume I, 1846.djvu/82

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(et il jeta un coup-d’œil autour de lui) rencontrer tant de monde. J’arrive de Madagascar ; je suis devenu sauvage parmi les sauvages.

— Soyez le bien venu, monsieur, ce monde n’a rien d’effrayant ; ce sont des artistes, des amis...

— Ce monsieur arrive de Madagascar ? se disait-on en le regardant se perdre dans un groupe déjeunes gens.

— Avez-vous jamais causé avec quelqu’un qui vient de Madagascar ? me demanda une jeune dame ayant quelques prétentions au bel esprit , bien qu’elle fût assez jolie pour ne pas avoir ce petit travers.

— Non, jamais.

— Ah ! cela doit être curieux, reprit-elle ; j’aimerais à causer avec ce jeune homme :