cnx 6 * ( 16) ena rementà l'étude des langues et_de Phistoire, vivant au milieu de ses livres. ce savant religieux mourut à Metz en 1-771. On a de lui-': Histoire des sacre- ments, etc., Paris, 17115, 6 vol. in-12, ouvr. d*une grande érud., traduit en italien, Brescia, 1758, 5 vol. in-lt. - Cannon (Pierre), jésuite missionii., envoyé dans le Canada en 1697, y présida 50 ans la miss. de sonordre , établie surla riviere St-Joseph, et'porta l'Evangile chez la plupart .des't§'ibus in- diennes, voisines des lacs, et principalement de celuide Michigan. Comme il avaitf,appris*'lès div. langues de ces mêmes peuplades, ses prédications obtinrent' un grand succès. Le P. Çhardon mourut dans le cours de ses ftrav: apostoliq., vers 1750. CHARDON na LA 'riocnarïra(-sinoa),_he1|é- nistefdistingué, né en'1755'dansflé Vivarais, au' village dont il joignit le nom à celui de sa-famille, acheva ses études à Paris, et perfectionnases connaiss. par la iréquentat. des savants et par des voyages en Italie, en Allemagne, en Hollande, etc., où il se fit des amis de tous ceux qui partageaient son enthousiasme pour les chefs-d'œuvre de la Grèce. Ayant eu le bonheur de se procurer une copie du fameux MS. de l'Anthologie palatine, il formate projet d'en publier une édit. avec un comment.,'et ce trav. fut la gr; occupat. de sa vie. La révolut. le força d'ajourner ce projet. Membre de la commission _temporaire des arts, il sauva d'une destruction inévitable bien des livres, bien des *MSs. précieux. Le souvenir des services qu*il avait rendus à cette époque désastreuse, le fit. charger en 1807 de visiter les biblioth. des départ., et il y découvrit plus. docum. import. qui par ses soins furent envoyés à Paris. La plupart des éru- dits qui faisaient Phonneur de la France avaient disparu; Pétude du grec était négligée, et Chardon ne put trouver un`libraire qui voulûtše charger de la publicat de son Anthologie. Le sav. hellé- niste se vit obligé de se fairelui-même édit. d'ouvr. la plupart frivoles , et mourut de chagrin en 181lt. Oh lui doit des édit. du Sémélion du marquis de Belle-lsle (1807), dela Vie de la marquise de Courcelles (1808), du Jardiii, des racines grecques ( 1808), de l'Histoi`re secrète du cardinal de Ri- chelieu , etc. ( “1808 ), de'l'I1ístoire de la *vie et des ouvr. de Lafontaine (181 1'); mais son principal titre å Pestime, est le rec. de ses articles dans le Magasin encyclopédique, qu'il a publ. sous cc titre: Mé- langes de critique et de philologie, Paris, 1812, 5 vol. in-8. On en annonce une suite qui n'a point encore paru. - CHARENTON (Josaru-Nicous), jésuite, né å «Blois en 16119, passa quinze ans dans les missions de la Perse, et, rappelé par ses supérieurs, con- sacra le reste de sa vie à la dévotion. ll mourut à Paris en 1755. ll est principalement connu par sa trad. de l'Histoire générale ct'Espagne, du P. Ma- riana, augmentée du sommaire du même auteur et des fastes jusqu'en 1720, avec des notes histo- riques, géographiques et critiques, des médailles et cartes, Paris, 1725, 6 vol. in-li. On lui doit_en- core : Entretiens de Váme dévote sur les principes de la aie intérieure de Thomas A Kempís,'Paris , 1706 , in-12. ' ' ' ` CHARÈS , général athénien , eutÀd'abord le com- mandement de quelques «troupes étrangères que la république avait à Corinthe, et' remporta, l'an 567 av. J.-C., un légeravantage sur les Argiens et les Sicyoniens; il fut ensuite envoyé à la tète d'une escadre contre Alexandre , tyran de Phérès, et, bien que dans cette expédition ses fautes, au- tant que ses exactions, eussent jeté |a*mésinte1ii+ gence entre les Athéniens et leurs alliés, il n'en fut pas moins nommé général en' chef.- Il mit en vain le siége devant la ville de Chios ; après avoir fait rappeler les chefs d'une nouvelle' escadre en- voyée à son aide, et n'ayant pas de quoi payerses troupes , _il se mit à la solde d'Artabaze , qui venait de se révolter 'contre le roi de Perse. Les menaces du roi de Perse ayant obligé les Athéniens de le rappeler, il fut envoyé peu de temps après en Thrace pour reprendre Aniphipolis sur Philippe , et pour négocier en mémetemps un nouveau traité avec^ÇersobleptèsJ Celui-ci ayant besoinfdes Athé- niens pour se'défendre contre Philippe, accepta leurs conditions; _mais Charès, loin de reprendre- Amphipolis, se laissa enlever d'autres villes , et ne ramena que 118 vaisseaux, de 150 qui lui avaient* été confiés. De retour à Athènes,`il_ ne dut soif salut qu'au crédit des orateurs, à la tète desquels se trouvait Démoslhénes. ll commandait à la ba- taille de Chéronée, dont la perte fut en grande partie le résultat de son incapacité. Le dernier épisode connu dela vie de ce général, est sonïex- pulsion de Mitylène, où il s'était rendu , lorsqu'a- près la prise de Thèbes, Alexandre lui avait fait gràce. - CHARÈS' de Mitylène, isangèle (office cor- respond. à celui d'huissier) d'Alexandre-le-Grand, avait* composé sur la vie de ce prince un ouvrage dont il ne reste que quelques fragments qui en font regretter la perte.- " CHARÈS , statuaire grec, né à Lindes, élève de Lysippe, exécula, vers la 121°«olyinpiade, dans l'iIe et près`du'port de Rhodes, cette fameuse sla- tue colossale en bronze, placée par les anciens au rang des sept merveilles du monde. ll employa 12 ans à cet ouvrage, qu'un tremblementde terre rie laissa subsister debout que 56 ans. On en voyait encore les débris en 667. Un juif les acheta et en forma lacharge de 900 chameaux. Les doigts seuls de ce colosse, représentant Apollon, haut de 70 coudées, étaient aussi grands qu'une'statue ordi- naire. Ce ne fut pas le seul ouvr. de Charès; Pline lui attribue une tête colossale, que le consul Len- tulus avait placée au Capitole. CHARETTE DE LA CONTRIE (Fnxaç.-Arnamsa), général de l'armée royale dans la Vendée, né en Bretagne en 1765, d'une famille ancienne, entra de bonne heure dans la marine, et parvint au grade de lieutenant de vaisseau; en 1789, il fut élu chef de la garde nationale de son arrondissement. Peu de temps après il quitta la France; mais il y revint dans les commeneemcntsde 1795, au moment où Pinsurrection- éclatait dans les' départements de
