Page:Wilde - Le Crime de Lord Arthur Savile, trad. Savine, 1905.djvu/266

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II


Après une promenade de trois heures, nous revînmes, lord William et moi, à Ville-d’Avray mais nous ne fûmes point rejoints par Mérédith et madame Babington.

Sans doute ils s’étaient attardés à boire de la limonade dans quelque bouchon campagnard et, sans nous inquiéter de ces marcheurs intrépides, lord William, qui soignait ses malaises de vieillard d’après des procédés spéciaux, se fit servir un bitter.

Il pouvait bien être six heures et demie quand une sorte de guimbarde pénétra jusque devant la terrasse.