Page:Young - Les Nuits, trad. Le Tourneur, t. 1-2, 1827.djvu/34

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brillante et féconde dont il a déployé toutes les richesses dans ses Nuits : il décèle son amour pour les sujets lugubres et sombres. Il le donna vers l'année 1723, et les Anglais le reçurent avec les plus grands applaudissemens. J'en ai supprimé quelques morceaux qui déparaient l'ouvrage, et faisaient longueur, surtout après la lecture des Nuits.

On sera moins content de sa Paraphrase d'une partie du livre de Job. Cette longue suite d'interrogations sans réponse, et le défaut de variété dans les tours, y jettent une monotonie fatigante, qu'il n'était guère possible de corriger.
Le public ne sera pas fâché de trouver ensuite l'épître qu'il adressa dans sa vieillesse à Voltaire.
Il reste peu de chose à glaner dans ses autres ouvrages, après ce que j'en ai recueilli sous les titres de Revue de la vie, et de Pensées sur différens sujets.
Il s'est aussi essayé dans le genre lyrique, mais sans succès. Ce poëte si su-