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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/177

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demeuraient épanouis malgré l’heure avancée du jour.

Une fois dans la salle, Sam et Freddy, avec un mystérieux sourire, déployèrent le rouleau de papier. Des images peintes s’étalèrent sur la table, Samuel dit :

— Mademoiselle Natier, venez voir ces jolis projets de maison.

Il y avait des pavillons biscornus ; des chalets aux toits rutilants ; des perrons minuscules bordés de trois balustres ; et devant chaque façade une pelouse garnie de fleurs roses. Nathalie mit ses lunettes et, intimidée par ces messieurs, déclara :

— Comme c’est beau !

Samuel reprit :

— Choisissez le projet que vous aimeriez, mademoiselle Natier, car moi et mon frère, nous avons l’intention de faire construire une de ces maisons pour vous l’offrir.

Les bras de la dactylographe lui tombèrent le long du corps. Elle n’osait rien dire, mais ses yeux demandaient à Samuel Alibert si cela était vrai.

— C’est absolument sérieux, mademoiselle, fit à son tour Frédéric ; vous avez l’air de ne pas nous croire ! Nous voulons vous