Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/238

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empêcher, ni qu’il y ait alors la moindre injustice à jeter bas sa bicoque.

M. Xavier ne put s’empêcher de sourire.

— Je connais Nathalie, dit-il, et je sais que rien ne saura la décider à quitter les vieux murs qu’elle aime. Néanmoins, je ne peux m’empêcher de vous admirer, cher ami. Votre souplesse, votre ingéniosité m’étonnent toujours.

— C’est ainsi que nous comprenons les affaires, conclut Samuel.

Quelquefois, Marthe devait expédier des lettres de refus en réponse à des demandes qu’on ne pouvait accepter, la filature ne suffisant, qu’avec peine aux marchés courants. Sam et Freddy ne manquaient jamais, dans ce cas, d’insister devant elle sur la pénurie du matériel qui étranglait l’établissement. Le directeur, M. Sauvage, qui épousait toutes les idées nouvelles d « s Alibert, se joignait à eux. Marthe ne disait plus rien. On ne savait ce qu’elle pensait. Le directeur lui proposa ce matin-là, où elle venait encore de décliner une commande.

— Mademoiselle Natier, venez donc avec moi voir quelque chose aux ateliers.

Elle quitta précipitamment la lettre qu’elle