Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/246

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V

Depuis longtemps déjà, l’hiver fouettait la campagne, et Fanchette n’était pas retournée reprendre à Paris sa vie d’étudiante. Une langueur soudaine avait paralysé son ardeur. Ses cours ne l’intéressaient plus. Elle préférait les Verdelettes.

— Reste, Fanchette, lui avaient dit ses frères ; tu es mieux ici avec nous.

Et ils lui proposèrent successivement, pour la distraire, un cheval, un piano neuf, un chien policier, un maître de dessin. Mais elle refusait tout, en souriant affectueusement. Son chagrin, tout en la dévorant, restait d’une discrétion absolue. Il ne gênait