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Étude historique sur l'abbaye royale de La Vassin/10

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X.


Michelle de Mons, dont nous voyons le nom dans un titre du 16 novembre 1611, remplaça Michelle Chabannes dans l’administration du couvent[1].

D’après ce titre, qui est une reconnaissance du fief de Prady au profit des sires de Chauderasse, il semblerait qu’il n’y avait à cette époque que deux religieuses dans l’abbaye : Sara de Montagnac et Jeanne de la Salle. Cette reconnaissance est ainsi conçue : « Personnellement estably noble et révérende dame Michelle Bernons, abbesse de la Veyssie, laquelle de son bon gré, en sa dicte qualité d’abbesse et au nom de la dicte abbaye et couvent de la Veyssie, convenant en main pour dames relligieuses personnes Scanne de la Salle et Sara de Montagnac, relligieuses dudict convent de l’ordre de Cisteaux, auxquelles a promis faire rattifier touttes fois quantes qu’elle en sera requise, recogneu et confessé elle et ses prédécesseuzes abbesses et relligieuses dudict La Veyssie, tenir, porter et pocedder, avoir tenu, porté et poccédé de tous tems et d’antiennetté de noble Marc de Chauderasse, seigneur et baron de Crestes… sçavoir : la maison de Prady avecq les paschers et te communal attenant à la dicte maison, le champ dessoubs la dicte maizon qui est soubz la voye et rue commune et au-dessus, qui s’appelle le champ du Crozet, aussy les champs qui sont du chemin par lequel l’on va à sçavoir à Champeix et qui sont sur la rue jusques aux champs apelés des Chazis… et de la champ de Prady jusques au champs de las Saignettes et retourne du dict lieu par le bord du chemin appelé Dalmas jusques à Pêjoulade. »

Plus la dicte dame a recogneu et confessé, prenant en main comme dessus tenir, porter et pocedder du dict seigneur de Crestes et des siens en franc fief et hommaige et fidellité de la bouche et de la main tout ce que la dicte dame et convent tiennent et proceddent des champs dicts et appelés des Chazis jusques à Crestes, comme aussy ce qu’elles poceddent dan le lieu et ténement de Crestes…[2]. »

Michelle de Mous était encore à la tête du monastère en 1620. Dans un acte de vente du 12 novembre de cette année, elle s’intitule abbesse de la Vissy, prieure de Riom-ès-montagnes et de Saint-Jean de Prady[3]. Le prieuré de Riom-ès-montagnes dépendait, en effet, de l’abbaye de La Vassin qui avait droit de nomination à la Cure dite de Saint-Georges, du même lieu[4]. Quant au prieuré de Prady, près de Crestes, les religieuses en jouissaient, parce qu’il était situé sur le domaine qu’elles tenaient en fiel des sires de Chauderasse.

En 1622, un terrible incendie éclata à La Vassin et y causa des dommages considérables. À peine avait-on achevé de réparer les bâtiments atteints que les flammes consumèrent de nouveau, en 1631, une bonne partie du couvent[5]. Presque tous les titres et papiers disparurent dans ces deux sinistres[6]. Ce qui restait d’archives, après les destructions des huguenots et l’incendie de 1622, fut peu près complètement détruit dans le désastre de 1631. On s’explique ainsi la rareté des documents concernant le monastère et l’obscurité qui règne sur son histoire[7].

En 1645, la crosse abbatiale était aux mains d’Élisabeth de Chabannes, qui vers 1660, quitta La Vassin pour aller prendre le gouvernement de l’abbaye de l’Esclache dépendant également de Cîteaux. Atteinte d’hydroposie, Elisabeth ou Isabeau de Chabannes revint dans son premier couvent à la fin du mois de décembre 1662, et y mourut le 3 mai de l’année suivante[8].

Françoise de Chabannes, fille de Christophe et de Gabrielle-Françoise de Rivoire du Palais, avait remplacé comme abbesse sa tante Élisabeth, lorsque celle-ci partit pour l’Esclache. Sous l’habile et sage administration de cette femme à la haute et terme intelligence, l’antique fondation de la maison de La Tour j eut des jours de véritable prospérité, et arriva pour ainsi dire à l’apogée de sa splendeur.

Pendant les trente ans que Françoise de Chabannes régit la communauté, le nombre des religieuses s’accrut d’une façon notable, les possessions territoriales s’étendirent, de grands travaux de restauration furent accomplis.

Quelques baux à ferme, concernant les domaines de l’abbaye et consentis sous l’abbatiat de Françoise de Chabannes, témoignent des améliorations opérées.

Le domaine de Çoudert qui, en 1659, n’avait qu’un cheptel de vingt bêtes à cornes, possède en 1668 quatre paires de bœufs valant 266 livres, trente vaches, une jument du prix de 37 livres, et quatre « bourrettes raisonnables. » Le prix de ferme s’élève à 460 livres, 2 quintaux de beurre et « une vinade en Auvergne et en Limosin[9]. »

Françoise de Chabannes mourut le 20 janvier 1690. Sa sœur, Élisabeth, qui était entrée dans le monastère à l’âge de six ans et avait pris l’habit à l’âge de dix ans, fut, le 23 avril 1690, investie du titre d’abbesse par le roi, et une bulle du pape Innocent XII, donnée à Rome, à Sainte-Marie-Majeure le 3 janvier 1691, ratifia la nomination royale[10].

Élisabeth de Chabannes fut installée avec un certain apparat. L’abbé de Bonnaigue, chapelain, qui avait dans la communauté des membres de sa famille[11], présida la cérémonie et prononça un discours qui a été conservé et dont voici le texte :


« Madame

« La dignité dont vous avez été revêtue par l’autorité du roi et du Saint-Siège et dont nous avons l’honneur de vous mettre en possession, était due à votre naissance et à votre mérites La sagesse éternelle l’avait ainsi ordonné ; elle vous avait choisie dans les jours de sa miséricorde et de sa justice : c’est à vous, Madame, à remplir les desseins de Dieu et à combler nos vœux et nos espérances.

» Vous êtes née avec des sentiments d’honneur ; ils sont héréditaires dans votre famille ; mais vous avez été nourrie et élevée dès votre enfance dans le sein de la religion, vous en avez constamment pratiqué les saints exercices et les vertus les plus héroïques : c’est ce qui attire nos respects et augmente notre confiance. »

» Notre saint législateur en décrivant les qualités que doit avoir une abbesse, nous a tracé par avance votre portrait et, en prescrivant les règles de la conduite qu’elle doit tenir, il nous a prévenus sur celle que nous admirons déjà en vous.

» Ce saint veut qu’une abbesse se regarde comme tenant la place de Jésus-Christ, qu’ayant reçu l’esprit d’adoption, elle le communique à ses filles, afin que dans l’abondance de leur cœur elles s’écrient : Notre abbesse, notre chère Mère, c’est par vous que nous ressentons les avant-goûts de la félicité ; c’est aussi de vous que nous attendons notre consolation dans nos peines !

» Nous ne doutons point, Madame, qu’en cette qualité vous ne serviez d’exempte et que vous ne soyez également puissante en œuvres et en paroles, vous ne craindrez point ce reproche du Saint-Esprit dans le Prophète-Roi : Pourquoi annoncez-vous les œuvres de ma justice ? Pourquoi proférez-vous de votre bouche les oracles de ma loi, tandis que vous négligez le bon ordre et que vous devenez infidèle à ma doctrine ? Non, non, Madame, ces reproches ne sont pas faits pour vous. Vous serez un miroir éclatant des observances régulières, vos actions parleront pour vous, elles se feront entendre jusqu’au fond des cœurs : que dis-je ? elles élèveront leur voix jusqu’au trône de la Majesté suprême.

» Vous n’aurez, suivant le précepte de saint Benoît, vous n’aurez des prédilections et des préférences dans votre communauté que pour celles qui se distingueront par leur obéissance, leur humilité, leurs bonnes œuvres. Toujours la balance en main, vous userez tantôt de douceur, tantôt de sévérité ; vous ne dissimulerez point les abus, mais vous leur couperez racine dans leur naissance. Vous réprimerez la présomption des unes, vous supporterez la faiblesse des autres ; cri un mot, vous mettrez tout en usage pour conserver le précieux dépôt des âmes qui sont confiées à votre zèle et à votre charité.

» Maîtresse des biens temporels, vous les gouvernerez avec prudence, avec économie, sans vous méfier de la Providence, sans vous plaindre de la médiocrité.

» Vous vous souviendrez, Madame, que vous, vous êtes chargée d’un grand fardeau et que vous rendrez compte de l’un et de l’autre état de cette maison au terrible jugement de Dieu : mais ce qui ferait le trouble et la confusion de toute autre, fera votre gloire et le triomphe de la religion.

» C’est au milieu de vous, mes chères Sœurs, que le Seigneur u pris plaisir de former cette personne selon son cœur, si accomplie, si digne d’être placée sur vos têtes.

» C’est dans ! ces vues qu’il la retira à bonne heure du monde, de ce monde qui n’était pas digne de la posséder, pour lui donner un rang de prééminence dans le sanctuaire de son Église.

» Elle fera consister son bonheur à procurer le vôtre et à vous en assurer un plus durable. Rendons d’immortelles actions de grâces à Celui qui distribue à un chacun, selon son bon plaisir, les dons de la nature et de la grâce, mais qui les a tous abondamment réunis dans notre illustre abbesse. Elle ira de vertus en vertus, elle marchera à grands pas dans les voies de la perfection.

» Puissiez-vous, Madame, pour notre commune satisfaction, régner longtemps dans ce dévot monastère et recevoir encore la couronne de l’immortalité[12]. »

La Vassin, administré par Élisabeth de Chabannes, vit se continuer la prospérité que lui avait donnée la sage direction de la précédente abbesse.

En 1696, suivant contrat reçu Amblard, le 3 novembre, le monastère acheta à Charles de Trémeuge, écuyer, sieur de la Fosse et du Chaumay, habitant la paroisse de St-Hérent, près Aides, le domaine de Chabannes, situé dans les dépens douces de Saint-Donat.

En 1697, ce domaine était affermé moyennant le prix de « quatorze vingts livres, argent, cinquante livres de fourme, et une vinade pour une chascune des huict années, aux sieurs Pierre Barbat et Antoine Tournadre, laboureurs du lieu de Marchal[13].

Le 22 septembre 1699, l’abbesse signa un traité avec Guillaume Loubeix, curé de la paroisse de Creste, au sujet de la portion congrue. Par cet acte, il fut stipulé que le curé recevrait annuellement, à la Saint-Mathieu, la quantité de trois setiers de conseigle, mesure de Champeix, à condition qu’il ne réclamerait aucun droit sur le prieuré de Prady et sur l’église de ce prieuré.

Au moyen de cette transaction, le procès pendant entre les parties depuis l’année 1696 se trouva éteint[14].

D’après le Gallia Christiana, La Vassin comptait vingt religieuses en 1712[15]. Il n’y en avait plus que seize en 1723[16]. C’étaient : Mesdames de la Salle, Jeanne du

Puy-Germaud, Charpentier[17], Périer, de Charmay, Reymond, Jaëtz, de Fontanges, Auriel, de Mascon[18], du Sauzet, Sauvat, Morin, du Crûs, de Mallesaigne. Élisabeth de Chabannes était encore abbesse en 1724[19] et Françoise de Chabannes remplissait les fonctions de coadjutrice.

D’après un état dressé le 18 janvier 1725 par M. de Mallesaigne, subdélégué à Bort et transmis à M. Bidé de la Grandville, intendant d’Auvergne, il y avait à cette date vingt-trois religieuses professes dans le couvent, sans comprendre l’abbesse et la coadjutrice et cinq sœurs converses. Point de novices. Quinze des religieuses avaient de 18 à 20 ans, huit de 35 à 45 ans et les autres de 50 à 60 ans. Ce document nous apprend, en outre, que l’abbaye n’était pas en commende mais en règle, que l’abbesse résidait dans sa communauté et que les revenus, s’élevant à 5,000 livres, environ, consistaient en :

1°. La dîme de Riom montant à 120 setiers de blé environ et 60 setiers d’avoine, avec dîme sur les agneaux ;

2°. Le domaine de Parran, paroisse de Champs, meublé de 18 vaches et où il se sème 18 septérées ;

3°. Le domaine de Coudert, paroisse de Trémouille, de 20 vaches et de 7 à 8 septérées semées ;

Gines, paroisse de Saint-Donat, contenant 20 vaches et à 8 septérées semées ;

Chabannes, même paroisse de Saint-Donat, avec 17 septérées et 8 à 9 vaches ;

6°. Prady, n’ayant d’autres revenus que le grain, soit 40 setiers.

« En tout, soixante-dix vaches ou environ qui, sur le pied de 20lt de revenu, plus le produit du grain partagé dans les domaines avec les métayers ; de quoi il faut déduire les charges. »

L’abbaye possédait, en outre, quelques parcelles de terres au village de la Bannut, ne formant pas un corps de domaine et rapportant quinze pistoles ; des prés dans le lieu de La Vassin, pour nourrir quatre paires de bœufs servant à charrier les bois et autres choses nécessaires à la communauté.

Les observations finales de M. de Mallesaigne sont celles-ci : « L’abbaye est en très-mauvais état ayant été brûlée depuis près de 80 ans et n’ayant pas été bien rétablie. Le surplus des bâtiments, savoir les granges et les maisons pour les métayers, a besoin de grandes réparations. Il est dû au monastère de 7 à 8,000 livres en principal. Tous ses revenus, y compris le grain, le produit des vaches et les créances, » sont de 5 à 6000 livres qui suffisent aux religieuses pour » vivre, par leur grande économie. Toutes s’habillent et s’entretiennent à leurs dépens et des pensions qu’elles ont[20]. »

Invité par le ministre à donner son, avis sur la situation matérielle des différentes communautés religieuses de sa province ; M. de la Grandville émet l’opinion, en 1728, que l’abbaye de t La Vassin n’est pas fort riche, mais qu’elle a de quoi subsister[21].

Le monastère était alors occupé par 24 religieuses de chœur, 2 postulantes, 6 converses, une dame retirée et 4 pensionnaires.

Nous voyons d’après un bail à ferme du domaine de Chabannes, reçu Barrier, notaire royal à Saignes, le 17 mars 1132, que l’ancienne coadjutrice, Françoise de Chabannes, possédait à ce moment l’abbaye[22]. Cette abbesse mourut vers 1742[23].

À Françoise de Chabannes succéda Marie de Mascon que des titres de 1747 nous indiquent comme étant alors abbesse[24].

Madame Élisabeth ou Isabeau de la Salle de Rochemaure eut ensuite l’abbaye.

Cette abbesse qui était entrée comme novice à La Vassin, à l’âge de quinze ans, le 19 novembre 1720, avec sa sœur Jeanne de la Salle, appartenait à une vieille famille des environs de Bort. Le fief de Rochemaure dont cette famille prenait le nom était situé dans la paroisse de La Nobre. Un La Salle de Rochemaure fut tué à la bataille de Cros-Rolland, près Issoire, dans les rangs des Ligueurs, le 14 mars 1590[25]. La maison de la Salle qui, pendant plus de deux siècles, fournit des religieuses à l’abbaye de La Vassin, n’était pas des plus fortunées Lorsque Jeanne et Élisabeth prirent le voile en 1720, leur frère François[26] s’engagea à verser à la

communauté une dot de 4,300 livres en trois paiements, savoir : 2,000lt le jour de la profession et le surplus dans le cours des deux années suivantes. Mais François de la Salle ne put, aux échéances fixées, remplir ses engagements et un traité fut conclu, le 14 septembre 1723, entre lui et le monastère, traité aux termes duquel l’obligation du 19 novembre 1720 fut convertie en une rente de 215 livres, payable le 18 octobre de chaque année[27].




  1. Michelle de Mous appartenait à une famille orginanire des environs de Mauriac. En 1327, Hugues de Mons, damoiseau, reconnaut tenir en fief de Bertrand de La Tour, le château de la Clarette, paroisse de St-Christophe. (Nob. d’Auv.).
  2. Archives comm. de Besse.
  3. Archives de Besse.
  4. Pouillé d’Auv., Biblioth. de Clermont.
  5. Archives de Besse. Procès-verbal d’invent. du 27 mars 1791.
  6. Archiv. du P-de-D. Fds, Intendce, Liasses 24 et 25. Série C.
  7. La notice sur La Vassin insérée dans le Gallia Christiana est presque nulle, et les auteurs de ce recueil en donnent Ta raison : « Cum ante sexaginta circiter annos incendio absumpta sit, mirum videri haud debet si nec fundationis instrumentum nec plurium abbatissarum nomina reperire datum est. » Gallia, t. 2, p. 409.
  8. Gallia Christ., t. 2, p.209. — Élisabeth de Chabannes était fille de Jean-Charles, marquis de Curton, et de Louise de Margival (Audigier, Hist. mss. d’Auv, art. La Vassin).
  9. Archives de Besse, Baux du domaine de Coudert.
  10. Gallia Christ., t. 2, p. 409.
  11. Une dame de Bonnaigue était religieuse à La Vassin, à la fin du xviie siècle. (Papiers de Mme Fonteille.)
  12. Papiers de madame Fonteille, de Riom-ès-Montagnes, l’une des dernières religieuses de La Vassin. Nous sommes heureux d’exprimer ici toute notre reconnaissance à la famille Fonteille pour l’extrême obligeance qu’elle a mise à nous communiquer les papiers en sa possession. Parmi ces papiers se trouve un antiphonaire manuscrit « selon le sacré ordre de Cisteaux, dédié à très-noble et très-illustre Dame, Madame Élisabeth de Chabannes-Curton très-sage et très-vertueuse Abbesse de Lavassin dudit ordre de Cisteaux, au diocèse de Clermont en Auvergne, etc. par son très-humble et très-obéissant serviteur frère Balthazar Bec, rellgieu prestre et profes de l’abbaye de Bithaine ordre susdit dans la Franche-Comté, au diocèze de Besançon, présentement conventuel en l’abbaye de Fenniers. — 1704. — » Ce livre de chants est orné de dessins à la plume et de vignettes coloriées.
  13. Archives mun. de Besse.
  14. Archives de Besse.
  15. Gallia, t. 2, p. 409.
  16. V. Obligation de rente de 215lt, souscrite par François de la Salle, écuyer, seigneur de Puy-Germaud et de Rochemaure, reçue Vialle et Amblard, le 14 septembre 1723. (Archiv. de Besse.)
  17. Le 21. février 1751, sœur Charpentier fut investie par l’abbesse de la charge de première sacristaine qu’elle conserva jusqu’au 21 juin 1753. Sœur Périer lui succéda et fut remplacée à son tour, en 1742, par sœur Jaëtz. Mesdames du Sauzel et Fonteille-Vialle (1781) remplirent ensuite les fonctions. (Papiers de madame Fonteille, livre de la recette de l’argent de l’église, depuis l’année 1726.) 11 existait deux confréries dans l’église de La Vassin, celle de St-Jean et celle de St-Eutrope. Elles avaient des affiliés jusque dans les paroisses de St-Genès, Picherande et Égliseneuve. Les reinages produisaient environ 80 livres par an.
  18. La famille de Macon habitait Ludesse ; elles possédait les fiefs de Sauzet, de la Martre, du Poirier, de Ludesse, de Frédeville, de Busséol, etc. Nob. d’Auv.
  19. V. Bail du domaine de Chabannes consenti à Jacques Meallet, de Marchal, le 25 septembre 1724 par Élisabeth de Chabannes. (Archiv. de Besse), Cette abbesse mourut en 1730.
  20. Archives du Puy-de-Dôme. — Fds Intendce, série C. L. 24 et 25.
  21. « Le roy, écrivait M. d’Armenonville à l’intendant d’Auvergne, le 12 mai 477, s’étant fait rendre compte de l’état fâcheux où se trouvaient plusieurs monastères de filles religieuses et ayant reconnu la nécessité d’y pourvoir, a jugé à propos de former une commission composée de prélats et de quelques magistrats de son conseil pour examiner les différents mémoires qui ont déjà été envoyés à ce sujet… M. le cardinal de Rohan qui est à la tête de cette commission vous adressera les instructions qui vous » sont nécessaires pour satisfaire pleinement à ce que Sa Majesté désire de vous sur ce sujet et c’est à lui que vous enverrez, en exécution de l’arrêt, » tout ce qui a rapport à cette commission. » (Archives dép., Fds de l’intend., série C, liasse 24.)
  22. V. Bail du domaine de Coudert reçu Barrier, le 24 mars 1736, consenti par la même à Jean Moins, du village de Palendren, paroisse de Marchai. (Arch. de Besse.)
  23. Papiers de madame Fonteille. Livre de la recette de l’église.
  24. Bail du domaine de Parran reçu Veyssier, notaire La Tour, le 25 mai 1747. (Archives de Besse.)
  25. Chasteau du Breuil, Prdcis des guerres religieuses en Auvergue.
  26. Ces deux religieuses avaient un autre frère, Pierre de la Salle, curé de St-Barthélemy-d’Aydat en 1748.
  27. Acte d’obligation reçu Amblard le 14 septembre 1723 (Archives de Besse.)