Évangile d’une grand’mère/Approbations

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Librairie de L. Hachette et Cie (p. i-vii).

APPROBATIONS.


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APPROBATION
DE
SON ÉMINENCE LE CARDINAL DONNET,
ARCHEVÊQUE DE BORDEAUX.



Madame la Comtesse,

Sous le rapport de l’instruction dont l’enfance est susceptible, rien ne paraît négligé par le gouvernement. Pourrions-nous en dire autant de l’éducation religieuse et morale ? Combien l’intérieur des familles qui devrait façonner le cœur de l’enfant en lui imprimant l’amour de Dieu, ne laisse-t-il pas à désirer ? N’est-ce pas en prononçant souvent son adorable nom que la mère d’Augustin lui apprit de bonne heure à l’entourer de son respect et prépara cet avenir si glorieux pour l’Église ? Souvent, il faut en convenir, des parents bien intentionnés ignorent la marche à suivre pour former des chrétiens au sein du foyer domestique et se voient condamnés à confier à d’autres ce soin dont ils eussent dû tout d’abord se charger ; car l’école ne doit être que le prolongement de la vie de famille.

Votre expérience, madame, et votre foi plus encore, vous ont inspiré de leur venir en aide en donnant sous le titre modeste de l’Évangile d’une grand’mère, le récit des actions et des paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ expliquées avec autant de charme que de solidité aux jeunes intelligences que vous vous proposez d’atteindre.

C’est un traité complet de la religion dans lequel je n’ai trouvé, après l’avoir lu attentivement dans une de mes visites pastorales, que le véritable esprit de l’Église et de très-gracieux développements.

Je dirai même que cet Évangile d’une grand’mère apparaît fort à propos à la suite des réfutations du moderne arianisme publiées par les évêques et par de savants et consciencieux publicistes. Ceux-ci parlaient aux érudits ; mais vous vous adressez au jeune âge que vous aimez d’un amour si vrai et si intelligent ; vous lui donnez comme un abrégé de l’histoire du monde et un cours de morale montrant la réalité à côté des figures et l’accomplissement à la suite des prophéties.

Vous cherchez aussi, madame, à parler aux yeux de l’enfant par ces gravures ou images qui représenteront les faits dont le souvenir ne s’effacera jamais de sa mémoire.

Je désire que l’Évangile d’une grand’mère reçoive l’hospitalité dans toutes les familles et dans toutes les écoles, c’est assez vous dire, madame, l’approbation que je donne à votre travail et le vœu que je forme à l’instar du grand apôtre : Que celui qui vous a inspiré l’amour du bien, l’achève, le consolide et le perfectionne.

J’ai l’honneur d’être avec respect et dévouement, madame la Comtesse, votre très-humble et obéissant serviteur,

† FERDINAND, card. DONNET, archevêque de Bordeaux.

Bordeaux, le 5 novembre 1865.


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APPROBATION
DE SA GRANDEUR MGR L’ARCHEVÊQUE DE SENS.


Nous, archevêque de Sens, évêque d’Auxerre, avons fait examiner l’ouvrage ayant pour titre l’Évangile d’une grand’mère, et sur le rapport de l’examinateur, nous l’approuvons très-volontiers et nous en recommandons la lecture aux enfants de nos familles chrétiennes. Ils y trouveront les quatre Évangiles fondus ensemble et racontés avec beaucoup de simplicité, de charme et d’intérêt.

Les passages difficiles du texte sacré, les termes obscurs, les enseignements les plus relevés se trouvent admirablement éclaircis et mis à la portée de leur intelligence et de leur cœur.

Les questions naïves que chacun des petits enfants multiplie selon son âge et son caractère, les réponses nettes, affectueuses de la grand’mère jettent sur le récit une lumière suffisante et le remplissent d’animation ; il y a déjà là tous les germes d’une explication plus complète de la doctrine chrétienne si peu connue et si mal comprise de nos jours.

Donné à Sens, le 7 novembre de l’an 1865.

† M. S. archevêque de Sens, évêque d’Auxerre,


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APPROBATION DE MGR L’ARCHEVÊQUE DE BOURGES.


Madame la Comtesse,

Je viens de parcourir moi-même votre Évangile d’une grand’mère. Vous le destinez aux enfants de huit à douze ans, et sous une forme familière qui saisit plus vivement leur jeune attention, vous vous proposez de leur faire connaître et aimer notre Seigneur Jésus-Christ. Vous avez pleinement atteint ce but, madame la Comtesse ; votre récit attache, instruit, touche. Vous parlez avec le cœur d’une grand’mère et vous allez aux cœurs des enfants ; on sent à chaque page que vous les connaissez, que vous les aimez, que vous leur voulez du bien. Avec la bénédiction de Dieu, votre livre fera son chemin, c’est-à-dire qu’il répondra à vos pieux et maternels désirs. Puisse-t-il devenir l’Évangile de tous les enfants ! c’est mon vœu bien sincère. Permettez-moi d’y joindre, madame la Comtesse, mes félicitations empressées et l’hommage de mon bien respectueux dévouement en Notre-Seigneur.

† T. A. archevêque de Bourges.


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APPROBATION DE MGR L’ÉVÊQUE DE SÉEZ.



Madame la Comtesse,

Je vous remercie du nouvel ouvrage dont vous venez d’enrichir les familles chrétiennes. J’ai lu moi-même et j’ai fait lire par un théologien l’Évangile d’une grand’mère; cet excellent livre nous paraît éminemment propre à faire connaître Notre-Seigneur aux jeunes enfants et à le leur faire aimer.

Veuillez agréer, madame la Comtesse, avec mes remercîments et mes félicitations, l’hommage de mes sentiments profondément respectueux et dévoués.

Ch. FRÉD., évêque de Séez.
Séez, le 9 novembre 1863.


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APPROBATION DE MGR L’ÉVÊQUE DE POITIERS.


Madame la Comtesse,

J’ai lu avec infiniment de plaisir l’Évangile d’une grand’mère. Je fais des vœux pour que vous ne tardiez point à publier ce livre, et que vous étendiez ainsi à des milliers de familles un travail qui ne doit pas profiter seulement à la vôtre.

Votre talent de raconter aux enfants, déjà si connu et si admiré ne s’est jamais exercé avec plus de succès que dans ce récit. C’est simple, clair, pieux et approprié à l’esprit de votre jeune auditoire.

En vous adressant mes félicitations et mes compliments d’évêque, je me fais le garant et l’interprète de la reconnaissance d’une foule de mères et de grand’mères qui vous béniront ainsi que moi de leur avoir facilité leur plus sainte et leur plus noble tâche.

Le premier rayonnement intellectuel du baptême consiste dans la connaissance de ce Jésus auquel l’âme est vouée par l’acte de la régénération. Ainsi, après la grâce du sacrement, la plus désirable est celle de l’initiation. Votre livre, madame, aidera la famille chrétienne à remplir auprès des petits baptisés « l’œuvre d’évangéliste, » et il contribuera puissamment à faire jaillir de leurs cœurs et de leurs lèvres cet acte précoce de foi qui doit accompagner le premier éveil de la raison. Votre dévouement à l’enfance ne saurait obtenir un plus beau triomphe ni une plus douce récompense.

Agréez la nouvelle assurance du respectueux dévouement avec lequel j’ai l’honneur d’être, madame la Comtesse, votre très-humble et obéissant serviteur,

† L. E., évêque de Poitiers.


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APPROBATION DE MGR L’ÉVÊQUE DE NIMES.


Madame la Comtesse,

Les extrémités de la vie se touchent par les intimités les plus affectueuses. On voit les petits enfants aimer leur grand’mère d’un amour privilégié ; à leur tour les grand’mères chérissent leurs petits-enfants avec une tendresse qui semble vouloir dépasser même l’amour maternel. C’est à cette douce pente que vous avez obéi en composant votre explication de l’Évangile, et je me plais à vous le dire, le cœur vous a bien inspirée par l’idée de mettre l’Évangile, c’est-à-dire le plus beau, mais aussi le plus simple et le plus naïf des livres à la portée de pauvres petites intelligences s’ouvrant à peine à la raison comme à la foi, vous êtes heureusement entrée dans l’esprit du bon Maître qui disait : Laissez venir à moi les petits enfants. Le développement de l’ouvrage est digne de l’intention générale qui l’a dicté. Tout m’a paru juste et vrai dans l’interprétation du texte sacré. Votre sagesse en a fait jaillir sans effort des leçons pleines de grâce, d’à-propos et d’utilité pour votre jeune auditoire ; on dirait que pour lui être accessibles, les hauteurs de Dieu s’abaissent sous votre main par une sorte de condescendance. L’Évangile, au fond, ne perd rien de son éclat ; mais vous tempérez ses clartés suprêmes afin qu’elles n’éblouissent pas des yeux encore peu faits pour en supporter la pleine lumière. Enfin il n’est pas jusqu’à la forme dramatique à laquelle vous vous attachez, qui ne soit elle-même une nouvelle source d’intérêt, parce qu’aux doux attraits du récit évangélique, considéré en lui-même, elle unit tout le charme d’une conversation de famille.

À tous ces titres, madame la Comtesse, j’approuve votre livre autant que je peux approuver un écrit qui n’a été ni composé ni imprimé dans mon diocèse, et je prie Dieu de le bénir avec abondance, c’est-à-dire à la mesure de son mérite propre et des pieux désirs de votre cœur si profondément chrétien.

Daignez agréer, madame la Comtesse, l’hommage de mon dévouement et de mon respect.

HENRI, évêque de Nîmes.


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APPROBATION DE MGR L’ÉVÊQUE D’ANNECY.


C’est le privilège de l’Évangile d’être le livre de tous, des simples et des savants, des grands et des petits. Le divin Sauveur, en l’enseignant dans une noble et sublime simplicité, témoigne de sa volonté de le rendre accessible, même aux enfants, qu’il aime d’un amour de prédilection.

Cette charité du bon Pasteur vient d’inspirer au cœur et à l’intelligence d’une mère de puiser à cette source divine, pour la jeune et heureuse famille, qui est l’objet de sa tendresse.

Sous le titre de l’Évangile d’une grand’mère, elle lui raconte les faits et les paraboles du texte sacré, et elle en fait jaillir avec abondance la lumière et la vie.

Nous avons parcouru avec un véritable charme cet admirable ouvrage, et nous emportons de notre lecture trop rapide la douce conviction que de grandes personnes et de grands esprits aimeront à se faire petits avec ceux auxquels il s’adresse. Ils aimeront comme eux goûter l’attrait d’un récit fait avec une exquise simplicité, pour mieux laisser la doctrine divine, dont il est l’expression, briller de tout son éclat.

Nous approuvons cet ouvrage pour notre diocèse, et nous faisons des vœux pour qu’il se répande dans les familles chrétiennes.

Annecy, le 7 novembre 1865.

C. MARIE, évêque d’Annecy.