Œuvres complètes de Charles Péguy/Tome 1/Deuxième série au provincial

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Nouvelle Revue Française (Tome 1p. 243-255).

DEUXIÈME SÉRIE AU PROVINCIAL

16 novembre 1900,

Si je voulais comme on le fait communément lancer la deuxième série de ces cahiers, je commencerais par annoncer que j’ai pris l’interview la plus considérable du monde, — et cela serait vrai, puisque j’ai en mains la sténographie du congrès socialiste international récemment tenu à Paris, puisque je suis le seul éditeur, officiel ou non, qui ait en mains et puisse et veuille donner cette sténographie. Mais pas plus que l’année dernière nous ne parlerons cette année un langage nouveau.

La deuxième série de ces cahiers comportera vingt cahiers sans doute, espacés à peu près de quinzaine en quinzaine au long de cette année scolaire. De plus en plus, et très opportunément, l’année scolaire devient l’année ouvrière, au moins pour le travail intellectuel. Comme il convient nous travaillerons à nos cahiers pendant que la plupart de nos abonnés travailleront de leurs métiers. Puis dans le temps que nos abonnés se reposeront de leur travail nous nous reposerons de ce travail aussi. Le premier cahier de la deuxième série passera sans doute une quinzaine après ce douzième et dernier cahier de la première série. Le vingtième et dernier cahier de la deuxième série passera sans doute en fin juin, non seulement avant le commencement des vacances, mais avant le commencement des examens et des concours, parce que les examens et les concours sont aussi, en un sens, une vacance du travail sérieux. Pour situer vingt cahiers en huit mois, de novembre à juin, nous aurons même à les serrer un peu. — Ces cahiers auront de quatre-vingts à cent vingt pages.

Dans ces cahiers nous continuerons à dire entièrement la vérité.

Nous dirons entièrement vrai. Nous continuerons à donner des documents et des renseignements impartialement choisis de ce que nous aurons vu et de ce que nous saurons qui intéresse la révolution sociale au sens où nous la préparons quand nous préparons la naissance et la vie de la cité harmonieuse. Les hommes et surtout les événements ont d’eux-mêmes à peu près déterminé une période écoulée de l’action socialiste en France, — incluse du premier congrès national au deuxième. La Société nouvelle de librairie et d’édition, 17, rue Cujas, Paris, nous a donné le compte rendu sténographique officiel de ce premier congrès. La même Société nous prépare et va nous donner le compte rendu sténographique officiel de ce deuxième congrès. Mais les congrès ne sont que les manifestations cérémonielles de mouvements profonds et durables. Et s’il est indispensable de garder les traces des manifestations, il n’est pas moins indispensable que les mouvements profonds et durables soient conservés pour l’historien. Sous ce titre courant : du premier congrès au deuxième ces cahiers publieront les documents et les renseignements que nous pensons que l’historien doit avoir de l’action socialiste incluse entre les deux premiers congrès nationaux. Nous ferons en particulier tout ce que nous pourrons pour publier en cahiers les comptes rendus des séances tenues par le singulier comité général que nos lecteurs n’ont pas oublié.

Cependant que nous réunirons et que nous publierons les documents et les renseignements que nous pensons que l’historien doit avoir de la précédente période, la présente période marchera. Et ici nous serions fort embarrassés, forcés que nous serions de vivre à la fois dans deux périodes, comme historien de la précédente et comme citoyen de la contemporaine, si dès le commencement de l’année dernière Hubert Lagardelle n’avait fondé le Mouvement Socialiste à seule fin de produire au lecteur les renseignements qu’il peut demander sur l’action socialiste pendant qu’elle se fait, pendant qu’elle se meut. Laissant donc à nos camarades et à nos amis le soin de produire au mieux ces renseignements d’action pour ainsi dire contemporains, nous serons d’autant plus libres pour publier nos documents et nos renseignements d’histoire sur l’action faite un peu après qu’elle est faite.

Quand nous aurons publié les documents et les renseignements qui nous conduiront par les voies de l’histoire du premier congrès au deuxième, alors, mais alors seulement, à son heure historique et seulement à cette heure, sans souci de la réclame et sans aucun zèle de la concurrence, nous publierons ce compte rendu sténographique du congrès socialiste international que seuls nous avons, que seuls nous pouvons publier. Il m’est particulièrement pénible de le déclarer, mais il est indispensable que je le déclare : tout compte rendu analytique ou synthétique, officiel ou officieux, quand même un nouveau comité général, et quand même un nouveau congrès l’investirait et le sanctionnerait, — aucun nouveau compte rendu ne peut fournir du congrès international un texte historique. Si puissants que soient les comités et les congrès ils ne peuvent pas décréter ou voter qu’un texte fabriqué sera désormais le texte historique. Cette impuissance leur est commune avec les conseils de guerre. Et de même que nous aurons fait le pont du premier congrès national au deuxième, ainsi nous ferons un plan d’accès au congrès international. Sous ce titre courant : la préparation du conseil international, nous publierons en introduction le recensement des documents préparatoires, depuis le congrès de Londres.

Quand le printemps sera venu, il est probable que les organisations socialistes nationalement constituées et les fédérations départementales et régionales tiendront leur troisième congrès. Que ce congrès soit, comme l’espèrent Jaurès et plusieurs citoyens, un congrès constituant, ou qu’il soit, comme les deux premiers, un congrès parlementaire, il marquera sans doute la fin d’une période encore dans l’histoire de l’action socialiste. Sous ce titre courant : du deuxième congrès au troisième ces cahiers publieront aussitôt après les documents et les renseignements de la période ainsi déterminée. En particulier, de même que nous avons publié les réponses données par les militants socialistes à la consultation internationale ouverte à la Petite République sur l’affaire Dreyfus et le cas Millerand, ainsi nous publierons les réponses utilement sérieuses données par les militants socialistes à la consultation nationale ouverte aux Congrès sur les meilleurs moyens de constituer le parti socialiste français.

Enfin sous ce titre le ministère de Millerand nous publierons autant que nous le pourrons le recensement textuel des arrêtés ministériels signés, des décrets présidentiels contresignés, et des lois votées dans les questions ouvrières par M. Millerand ou sur sa proposition ou avec sa collaboration.

Nous nous réservons de publier tous documents et renseignements qu’il y aurait lieu sur les sujets particuliers qui n’entreraient pas en ces grandes rubriques.

Des commentaires distincts et libres accompagneront cette année encore nos documents et nos renseignements.

Parmi les documents contemporains, c’est-à-dire parmi ceux de la période où nous paraissons, nous ne publierons que ceux qui sont à la fois d’un usage évidemment immédiat et utiles à conserver. En particulier nous continuerons impartialement à publier tous les renseignements que l’on nous demandera sur les formes accessibles d’action bonne évidemment, que ces formes soient officiellement ou ne soient pas classées parmi les formes reconnues de l’action socialiste.

Par un arrangement nouveau et pour faciliter le travail de nos abonnés, toutes les fois que les documents et les renseignements formeront corps, au lieu de les éparpiller en plusieurs cahiers, nous les laisserons d’ensemble, et au besoin nous les garderons isolés de toute contamination. Et alors le cahier sera pour le travail un recueil et un véritable volume indépendant. Et il ne sera plus en ce sens un cahier que pour l’administration. Nous pouvons par exemple espérer que nous aurons un cahier qui sera tout entier de la consultation nationale, des cahiers qui seront tout entiers du congrès socialiste international.

Pareillement toutes les fois que des collaborateurs libres nous feront l’amitié de nous apporter des cahiers, nous ferons tout ce que nous pourrons pour que l’auteur soit vraiment libre dans son cahier libre. Tout le cahier, texte et couverture, lui appartiendra.

La liberté typographique de l’écrivain représentera la liberté morale de l’auteur. Et le cahier sera pour le travail et pour l’action vraiment un livre indépendant et libre. Et en ce sens il ne sera plus un cahier que pour l’administration. Il n’y aura jamais parmi nous aucune relation d’auteur à directeur, d’employé à employeur, aucune subordination, mais corrélation d’homme libre à homme libre, d’auteur à gérant sans intermission commerciale d’autorité bourgeoise. L’auteur écrira sous sa responsabilité personnelle sincèrement et librement, vraiment. Il n’engagera pas le prochain. Le prochain ne l’engagera pas. Il n’engagera pas l’administration des cahiers. L’administration des cahiers ne l’engagera pas. Il ne sera tenu qu’à user de sa liberté.

C’est dans ces conditions que nous avons demandé au citoyen Francis de Pressensé des cahiers de politique et d’action internationale. Non seulement il nous a promis que dans le courant de l’année il nous en donnerait deux ou trois, mais il nous a promis qu’il aurait prêt pour cet automne un cahier d’ensemble sur la politique internationale du socialisme, sujet auquel il pensait lui-même.

C’est aussi à ces conditions que nous avons demandé à Hubert Lagardelle des cahiers de théorie et d’action socialiste. Il nous donnera dans un mois tout un cahier intitulé : les intellectuels devant le socialisme. — le problème de la petite bourgeoisie. Deux mois plus tard il nous donnera tout un cahier au moins sur le socialisme municipal en France. Les cahiers de Lagardelle entreront en brochures en série dans la bibliothèque du Mouvement Socialiste.

Aux mêmes conditions nous demanderons, quand il y aura lieu, des cahiers à plusieurs citoyens.

Pareillement enfin quand nous donnerons des travaux de science ou des œuvres d’art — inclassables ou classées drames, romans ou poèmes — le cahier sera vraiment pour le travail et pour la beauté une œuvre indépendante, pure et libre. Libre de nous. Et en ce sens il ne sera plus un cahier que pour l’administration. Car étant assurés que nous devons commencer la révolution sociale par la révolution de nous-mêmes, par la révolution sociale morale de nous-mêmes, c’est pour nos cahiers d’abord que nous avons remplacé le gouvernement des auteurs par l’administration, la saine et libre et vraiment socialiste administration de leurs œuvres. Si donc j’avais encore à publier la lumière de Jérôme et Jean Tharaud, au lieu de la couper en trois morceaux comme je le fis, je la donnerais toute pareille à l’admirable tirage à part que nous en avons fait. Quand au printemps nous publierons des mêmes Tharaud Orphée en Frioul nous en ferons un très beau livre entièrement libre aux mains des auteurs.

À ces conditions nous publierons avant le premier cahier de Lagardelle un roman, si nous pouvons le nommer ainsi, la première œuvre publiée de René Salomé : vers l’action sera le deuxième cahier de la deuxième série.

À ces conditions nous publierons bientôt un drame satirique : le Bacchus de notre ami Lionel Landry. Notre ami est récemment parti pour la Chine. Il a obtenu dans le corps expéditionnaire français un poste évidemment inoffensif. Par son métier même il est qualifié pour nous envoyer des courriers. Il nous enverra des courriers de Chine. Un court billet qu’il m’envoie du bateau me promet un courrier sur le transport des troupes expéditioimaires. Ce premier courrier pourra passer en janvier.

Notre ami Henri Genevray, heureusement retourné parmi nous après deux ans de voyage intercontinental, nous donnera des cahiers de voyage. Il commencera par nous donner un cahier d’ensemble sur l’expansion coloniale devant le socialisme.

Léon Deshairs nous donnera cette année au moins un cahier d’art.

Enfin et surtout je dois annoncer mystérieusement qu’une excellente compagnie formée d’aînés que nous avons — pour dire le très beau mot une équipe de bons ouvriers littéraires — se prépare à entrer encore dans ces cahiers.

Mais l’œuvre que nous publierons avec une singulière cordialité sera de M. Antonin Lavergne un long roman : Jean Coste, ou l’instituteur de village. L’auteur est lui-même un ancien instituteur, un primaire de culture et de métier. Il est devenu professeur d’école normale primaire. Il pouvait comme tout le monde faire sa petite cosmosociographie. Mais cet honnête homme a fait le roman, l’histoire de ce qu’il sait. Jean Coste passera sans doute en trois cahiers.

Nous envoyons ferme ces cahiers à tous nos anciens abonnés. Leur abonnement, ayant commencé du premier janvier dernier, est valable jusqu’au 31 décembre prochain. Nous prions seulement ceux d’entre eux qui ne nous ont pas encore acquitté leur abonnement de vouloir bien considérer que depuis le commencement nous payons nos imprimeurs ordinaires. Ce serait une erreur de s’imaginer que l’on ne doit pas nous payer parce que nous sommes socialistes. Nous sommes assurés que la plupart de nos camarades les ouvriers compositeurs, les correcteurs et les imprimeurs sont socialistes aussi. Mais c’est justement parce qu’ils sont socialistes que l’imprimerie de Suresnes les paie comptant au tarif syndical. Pour aujourd’hui nous prions ceux de nos anciens abonnés qui n’ont pas pensé encore à le faire de vouloir bien nous apporter ou nous envoyer en un mandat le montant de leur abonnement. — Nous prions instamment ceux de nos anciens abonnés qui auraient déménagé pendant les vacances de vouloir bien nous donner sans aucun retard leur nouvelle adresse, pour que nos fiches et le répertoire soient rectifiés avant le commencement de la deuxième série.

Nos anciens abonnés savent que nous avons régulièrement envoyé les cahiers de la première série à plus de trois cents abonnés gratuits, pour la plupart instituteurs, dont les noms et adresses nous avaient été communiqués par l’administration des Journaux pour tous, 19, rue Cujas, Paris. Huit mois d’exercice patient et de correspondance active ont permis à cette administration de nous communiquer plus de cinq cents nouveaux noms. Nous les avons acceptés. Si lourd que soit financièrement pour nous un tel service, nous enverrons donc régulièrement les cahiers de la deuxième série à plus de huit cents abonnés gratuits, pour la plupart instituteurs, choisis pertinemment.

Nous prions instamment nos amis non seulement de vouloir bien eux-mêmes s’abonner, mais de vouloir bien aussi nous présenter et honnêtement nous procurer le plus d’abonnés qu’ils pourront. Nous savons de certain que beaucoup de personnes s’imaginent innocemment qu’elles ont assez fait pour ces cahiers quand elles les ont lus par communication. Nous nous permettons d’attirer leur attention sur ce qu’il y aurait de parasitaire à user indirectement de cette publication sans participer aux frais de son établissement.

Nous envoyons éventuellement ces cahiers à plus de deux mille huit cents personnes automatiquement choisies parmi celles qui peuvent s’y intéresser.

Nous les envoyons d’abord éventuellement aux abonnés du Mouvement Socialiste. La direction de cette revue amie a bien voulu nous faire communiquer la liste administrative de ses abonnés. Nous espérons qu’ayant par le Mouvement connaissance pragmatique de l’action socialiste internationale pendant qu’elle se meut ils demanderont à nos cahiers cette indispensable connaissance historique de l’action que l’on ne peut donner qu’un peu après que se sont dessinés les temps de repos.

Nous envoyons éventuellement nos cahiers à tous les abonnés du bulletin de l’Union pour l’action morale. L’administration de cette revue a bien voulu nous communiquer la liste de ses abonnés. Nous leur envoyons éventuellement nos cahiers. Nous sommes en effet de ceux qui ne peuvent nullement distinguer la révolution sociale de la révolution morale, en ce double sens que d’un côté nous ne croyons pas que l’on puisse opérer profondément, sincèrement, sérieusement la révolution morale de l’humanité sans opérer toute la révolution de son habitat social, et qu’inversement nous croyons que toute révolution formelle serait vaine si elle ne comportait pas le labourage et la profonde éversion des consciences.

Nous envoyons éventuellement nos cahiers à tous les correspondants de la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen. L’administration de cette ligue a bien voulu nous communiquer son dernier bulletin. Nous y avons trouvé imprimés les noms des républicains actifs qui ont constitué à Paris et surtout en province des sections de la ligue. Nous pensons que nous avons obtenu ainsi une liste sérieuse d’anciens dreyfusards. Or il n’échappera pas à nos lecteurs que nous sommes les seuls dans une certaine région qui ayons exactement gardé la juste rigueur méthodique de l’ancienne action dreyfusiste. Alors que les différents États Majors dreyfusistes, comme la part des États Majors, délaissaient la considération des droits pour la contemplation des avantages, nous avons seuls dans une certaine région, — et nous n’en sommes aucunement heureux, — continué nous-mêmes à respecter rigoureusement la méthode que nous avions demandé que l’on respectât. Nous pensons aussi que nous réussirons à démontrer à ces nouveaux abonnés que la révolution sociale, au sens où nous la préparons, peut seule donner à tous les hommes le véritable exercice de tous les droits humains, peut seule instituer une cité humaine où tous les hommes soient accueillis comme des citoyens véritables.

Nous envoyons éventuellement nos cahiers à beaucoup d’universitaires, professeurs de l’enseignement supérieur et de l’enseignement secondaire, instituteurs et professeurs de l’enseignement primaire et de l’enseignement primaire supérieur, soit qu’ils fussent abonnés déjà au bulletin de l’Union pour l’action morale, soit que nous ayons demandé leur nom à l’annuaire. Nous espérons que leur enseignement pourra se nourrir des documents et des renseignements, des commentaires, des travaux et des œuvres qu’ils auront dans ces cahiers. Nous espérons qu’ils n’hésiteront pas à nous avouer pour un des leurs, à voir dans ces cahiers le travail d’enseignement que nous y mettons avant tout.

Nous envoyons éventuellement nos cahiers aux secrétaires et aux délégués des groupes socialistes qui aux récents congrès constituaient à peu près un parti opposé au parti de la domination autoritaire. Nous regrettons que le secrétariat du Parti Ouvrier Socialiste Révolutionnaire nous ait refusé communication de ses listes. Nous regrettons toujours tout ce qui sera du huis clos. Nous n’avons pu avoir une liste sérieuse des principaux syndicalistes. Nous envoyons éventuellement nos cahiers aux citoyens secrétaires et délégués des groupes adhérents à la Fédération Socialiste Révolutionnaire, et aux Fédérations départementales et régionales. Nous les envoyons éventuellement aux Coopératives socialistes.

Autant que nous l’avons pu nous envoyons éventuellement nos cahiers aux universités populaires, aux sociétés sérieuses d’enseignement laïque et de culture postscolaire. À ces institutions surtout conviennent les principaux éléments dont nos cahiers sont formés. Si la libre pensée n’impliquait pas une audience impartiale et attentive infatigablement accordée à l’impartiale proposition des documents et des renseignements, des commentaires, des travaux et des œuvres, elle ne serait plus qu’une lamentable contrefaçon de la pensée dogmatique, de la serve pensée.

Nous envoyons éventuellement nos cahiers à plusieurs visiteurs des pauvres. Nous savons qu’une charité intelligente et constante ne tarde pas à s’apercevoir que la société présente est mécaniquement organisée pour faire des pauvres et de la pauvreté.

Quand nous aurons fini de publier la deuxième série de nos cahiers, nous publierons un index, devenu indispensable, de ces deux séries.