Amaïdée/Dédicace
< Amaïdée
Alphonse Lemerre, (p. 3-5).
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/95/Darmesteter_-_Lettres_sur_l%E2%80%99Inde%2C_%C3%A0_la_fronti%C3%A8re_afghane_%28page_107-1_crop%29.jpg/500px-Darmesteter_-_Lettres_sur_l%E2%80%99Inde%2C_%C3%A0_la_fronti%C3%A8re_afghane_%28page_107-1_crop%29.jpg)
À MADEMOISELLE TREBUTIEN
Mademoiselle,
n vous offrant ces quelques pages, je ne fais que vous les restituer, et j’aime à y attacher le nom de l’ami des meilleures années de ma vie, de celui à qui je dois le plus.
Que la fillette de ce temps-là les accepte comme un héritage d’amitié, — le plus rare et le plus noble des héritages !
Février 1889.
J. B. d’A…
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e5/Siefert_-_Les_Sto%C3%AFques%2C_1870_%28page_61_crop%29.jpg/100px-Siefert_-_Les_Sto%C3%AFques%2C_1870_%28page_61_crop%29.jpg)
… Notre âme affamée, hélas ! n’est assouvie
Que de souffle et de pleurs ensemble ou tour à tour.
Pleurer et respirer, lequel est plus la vie ?
Pleurer et respirer, lequel est plus l’amour ?
Pleurer et respirer, que vous êtes vulgaires ! —
Mais, nectar ou poison, Dieu vous fit enivrants,
Pour que l’homme se plût dans ces sources amères,
Comme Hylas au sein des torrents !
(Inédit.)