Anonyme - Huon de Bordeaux, chanson de geste/Notes et variantes

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Anonyme
Texte établi par François Guessard et Charles GrandmaisonF. Vieweg, Libraire-éditeur à Paris (1p. 313-329).

NOTES ET VARIANTES

a désigne le manuscrit de Tours.

b désigne le manuscrit de Paris, Bibl. Imp., Sorbonne, 450.


(Nous n’avons pas emprunté de variantes au manuscrit de Turin ni au manuscrit de Paris, B. Imp. F. Fr. 1451.)


P. 2, v. 12 et 13 :

Che fu à Pentecouste, le haut jor enforciés,
C’à Paris tint sa cort Karles o le vis fier.


Ces deux vers, on le voit, sont alexandrins. Il s’en trouve un certain nombre de la même mesure dans le manuscrit de Tours. Le manuscrit b de Paris nous a aidé à les rétablir presque tous dans le mètre de dix syllabes ; mais ici, au début du poëme, il ne nous offrait qu’une version remaniée en vers alexandrins. Par une singulière coïncidence, le manuscrit de Turin, qui ne paraît pas cependant une copie de celui de Tours, reproduit aussi les deux alexandrins, quoique la tirade dont ils font partie soit en vers de dix syllabes. On pourrait lire ainsi ces deux vers en les restituant :

A Pentecouste, le haut jor enforcié,
Tint sa cort Karles à Paris la cité,

P. 3, v. 32 : [bcui esliriés]. a : c’or l’eslisiés, leçon que le sens de la phrase rend inacceptable.

P. 5, v. 18 : en Portemalle. Var. de b : en Portemair. V. le poëme d’Ogier.

P. 6, v. 5 :

Je n’oi ainc puis si hardi chevalier.


Ce vers ne paraît pas offrir un sens complet. Les deux vers qui le suivent, quoiqu’ils se comprennent à la rigueur, semblent aussi demander un complément. Il est probable que le copiste du manuscrit de Tours aura omis les deux vers ci-après, qu’on lit dans b, et que nous avons regretté trop tard de n’avoir pas empruntés à ce manuscrit :

Qu’encontre lui osast puis chevalchier.
Adont me disent mi maistre consellier
Se ne faisoie, etc.

P. 6, v. 17 : Tant [bme] proierent. a : li proierent.

P. 6, v. 19 : El mont d’Araine. Var. de b : El mont de Renne.

P. 6, v. 26 : Mais le couruc. Le manuscrit a donne ele, faute manifeste que nous avons corrigée.

P. 7, v. 7 : Que[l] faciés roi. Var. de b, qui justifie notre restitution : faites en roy.

P. 7, v. 17 : paradis le [bregne] droiturier. On lit dans a : paradis le glore. Il faut corriger évidemment comme b l’indique, ou lire paradis de glore, expression qui revient souvent dans les chansons de geste ; mais la correction de b est meilleure.

P. 7, v. 27 : et [bamor] au clergié. a : et amés au clergié, leçon fautive. V. ce vers répété p. 13, ligne 23.

P. 7, v. 31 : que vous [bm’oiés] nonchier. a : m’orrés, faute évidente.

P. 8, v. 27 : Ne tout [bses] boins. a : lor boins, leçon qui demanderait traïtors, et non traïtor, au vers précédent.

P. 8, v. 52 : au lieu de Dix lor face pitié ! il faudrait, ce semble, lire lui.

P. 11, v. 6 : Desc’ à Bordele. Leçon fautive de a : Adesc’ à Bordele.

P. 11, v. 17 : [bfont]. a : fait.

P. 13, v. 7 : [bcortoiier]. a : tornoier, qui ne s’accommode point au sens aussi bien que cortoiier, expression qui revient plusieurs fois, et notamment huit vers plus bas.

P. 13, v. 28 :

Et à cascun .c. livres de deniers.


Après ce vers on lit dans b :

Dame, dist Hues, de gré et volentiers. »
Ainsi a fait les mes aparillier :
Pour palefroi lor dona bon destrier,
Et pour lor capes bons mantiax entailliés,
Et à cascun .c. livres de deniers.
Cil s’en repairent, etc.


Ces vers ont-ils été omis par le copiste du manuscrit de Tours ? Le récit peut s’en passer ; mais il y a là une répétition qui est fort dans le goût du temps, et particulièrement dans les habitudes de notre poëte.

P. 15, v. 1 : il vaura [bja]. Mot omis dans a.

P. 16, v. 6 : il faudrait li traïtor au lieu de li traïtre.

P. 16, v. 25 :

Or vous lairai des traïtors laniers.


Après ce vers on lit dans b :

Diex les confonde, qui en crois fu dreciés !

Si vos dirai de Huon le guerrier.
L’enfes a fait, etc.


Sont-ce là encore des vers oubliés ? Nous n’osons l’affirmer, et c’est pourquoi nous avons hésité à les insérer dans le texte du manuscrit de Tours.

P. 21, v. 29 :

Se vous avès ne tolu ne malmis.


Var. de b : mespris.

P. 22, v. 9 : Savoir qu’il [bvuelt]. Mot omis dans a.

P. 24, v. 31 :

M’ederés vous, [bsire abes de Cluigni] ?

b : M’ederés vous i, sire abes gentis. Vers faux.

P. 28, v. 12 :

[bDe son bliaut .i. poc avoit saisi],

a : .i. pan de son bliaut a à moitié parti.
Vers de douze syllabes.

P. 28, v. 17 : [bSi] le leverent. a : doucement le leverent. Ce vers a encore douze syllabes.

P. 29, v. 22 :

Par devant lui li meterai son fil.


Var. de b : meterai jus son fil.

P. 29, v. 34 : Devant lui [blieve]. a : lievent, qui serait admissible ; mais la leçon de b nous paraît meilleure.

P. 30, v. 22 :

Dolens venoit, le paset, tot seri.


Le paset, c’est-à dire le petit pas, selon nous ; peut-être, cependant, pourrait-on lire le pas et tot seri, (au pas et tout doucement).

P. 31, v. 7 :

De l’autre part li frans abes [ble tint].


a : li frans abes jentis.

P. 31, v. 22 :

[bEn son conduit nos volt faire murdrir].


Vers indispensable au sens et omis dans a.

P. 32, v. 13 :

[bQue] jou ai, las ! tel traïsson basti.


a : quant, faute évidente, répétition du mot qui commence le second hémistiche du vers précédent.

P. 33, v. 24 : ce dist [bHues] li frans. a : Karles, erreur manifeste.

P. 35, v. 15 : S’aloit voir cointoiant. Var. de b : contenant.

P. 35, v. 29 :

Car haubers orent et vers elmes luisant.

b : Car haubert ot et vert elme lusant.

P. 37, v. 22 :

Le cors aportent de Karlot [bmort gesant].

a : duremant.

P. 39, v. 23 : [benfant]. a : avant, leçon inintelligible.

P. 40, v. 6 : omis dans a.

P. 40, v. 12 : Les dens eskigne. Var. de b : rechigne.

P. 40, v. 19 : [blusant]. a : plus grant.

P. 45, v. 15 et 16 omis dans a et indispensables au sens.

P. 46, v. 20 : [brequis]. a : naskis, leçon inintelligible.

P. 47, v. 5 : a donne un vers alexandrin :

Puis fustes el sepucre, Sire, posés et mis.

P. 47, v. 7 et 8. Au lieu de ces deux vers on lit dans a un alexandrin :

En infer en alastes pour ravoir vos amis.

P. 47, v. 17 : a donne un vers faux :

Que je n’ai coupes el murdre c’on m’a sus mis.

P. 47, v. 19 et 20. On lit dans a ces deux vers de douze syllabes :

Le signe de le crois a fait desor son pis,
En estant se leva li damoisiaus gentis.

P. 47, v. 21, 22, 23 : a donne ici ces trois vers de douze syllabes.

Puis a baisié l’autel et s’ofrande sus mist.
Et après se leva li cuivers Amauris ;
Par de desus l’autel fu aportés li vins.

P. 47, v. 25 :

De l’autre part se desjune Amauris.


Nous corrigeons le manuscrit a, qui donne à tort ses. La leçon est différente dans b.

P. 48, v. 4 : Godefrois et Henris. b : Raenfrois. Les trois vers suivants ne sont pas dans b.

P. 48, v. 27 :

Que li parjures ne puist del jor issir.


Il faut sans doute entendre ce vers au même sens qu’un des vers précédents :

Que li parjures soit hui cest jor honnis.


Toutefois b donne cette leçon : de lans issir, sans doute pour de leans. Del jor est donc peut-être une mauvaise leçon pour defors ou dehors.

P. 48, v. 28 et 30 : qui juerra ? — Dont juerrai ge. b : jurera, jurerai.

P. 51, v. 2 :

N’i ot celui tant soit espéuris.


b : ne soit espéuris.

P. 51, v. 5. Hainfrois et Henris. b : Raenfroy.

P. 54, v. 23 : Li quin des elmes. b : li cung.

P. 54, v. 19 :

Vers le ceval en est venus enflés.


C’est-à-dire, en colère. V. le vers 23 de la page 56.

P. 60, v. 33 : rompi la toile. Nous rétablissons ce vers d’après b. — a donne cet alexandrin :

Que la toile rompi, voiant tot le barné.

P. 61, v. 3 : moult fu bons éurés. b : bien éurés.

P. 61, v. 6 : Mais que [bfuissiés]. a : Mais que fust.

P. 61, v. 16 : A [bun] haut jour. a : à vo haut jour.

P 62, v. 6 : .LX. ans [ba]. Mot omis dans le ms. de Tours.

P. 64, v. 19 : [bens] el larris. a : en el larris.

P. 67, v. 15 : encor parrai à ti. Var. de b : parlerai.

P. 68, v. 27 : n’oï nus homme ; il faudrait nul.

P. 68, v. 29 : Ens [ben] sa cort. a : e sa cort.

P. 68, v. 32 : [bSe l’uns de nous avoit ensi] erré.

a : Se vous saviés comment il a erré.
Leçon fort peu satisfaisante.

P. 71, v. 9 : Mais s’il [ne] puet. Le ms. a donne me, qui est inadmissible et formerait un contre-sens.

P. 71, v. 34 : vous [les me] presteré. Nous corrigeons le ms. a, qui donne : le mes.

P. 74, v. 34 : [bDroit]. a : Droi.

P. 78, v. 4 : [bserés]. Leçon évidemment fautive de a : sera.

P. 79, v. 31 : [bChescuns]. a : sachiés. Leçon qui ne va pas au sens et répète le premier mot du vers précédent.

P. 80, v. 5 : [bdehait qui plus plorra]. a : dehait plus en fera ; leçon acceptable, mais celle de b nous semble plus claire.

P. 81, v. 12 : [bmes cors nés]. a : fui alés, ce qui donne un vers faux et un sens inacceptable.

P. 82, v. 11 : Et dist [bGarins]. a donne, par erreur, Ger., abbréviation de Gerars.

P. 85, v. 14 : Q’en XV jors. Nous corrigeons ici le ms. a, qui donne jorst, forme insolite et mauvaise d’ailleurs.

P. 86, v. 9 : Et [bde] le lance. de omis dans a.

P. 87, v. 20. Cette description de la terre de Foi est répétée dans une continuation du poëme, celle que contient le manuscrit de Sorbonne 450, et voici ce qu’on y lit :

Si grant i est et foi et carité
En cendal cuisent les gastiaus buletés,
Ja li cendals n’en iert ars ne brulés.


Ce dernier vers, qui manque ici, nous paraît singulièrement éclaircir le passage, et si nous l’avions retrouvé plus tôt, nous n’aurions pas hésité à l’intercaler dans notre texte.

P. 88, v. 9 :

K’en .i. boscage ont .i. homme trové.


Après ce vers, b ajoute :

Qui fu si fais com vous dire m’orrés :
Viez fu et fraile, si ot .c. ans pasés.

P. 88, v. 12 : une haue. b : howe (houe).

P. 89, v. 16 : Je [l] vous dirai, b : si lou saurés, ce qui justifie notre correction.

P. 92, v. 32 : puis se di. (Sic) lisez : ce di.

P. 95, v. 12 : esperés. b : espirés ; c’est-à-dire inspiré.

P. 95, v. 27 : [ben soi taire]. a : à contraire, leçon fort peu satisfaisante, tandis que celle de b s’accommode très bien au sens.

P. 95, v. 33 : ne [bsont plus aresté]. a : ne vot plus arester, qui ne s’accorde pas avec la proposition précédente.

P. 99, v. 1 : quant ne vous cri, (quant ne vous crus).

P. 102, v. 12 : je ferai vostre sés. On lit encore plus loin (p. 196, v. 30) : or en faites vo sés. b donne : vostre grey — vous grief.

P. 104, v. 15 : [bQue mes congiés]. Les mots qui répondent à ceux-ci dans a sont en partie effacés et ne semblent pas offrir une leçon aussi satisfaisante.

P. 110, v. 34 :

Que se tu gardes desour ta loiauté.


Sens louche. On lit dans b :

Que se tu garde aussi ta loialteit.

P. 113, v. 9 : [bet tuit li adoubé]. On lit dans a :

Hues le voit, se li a demandé,


qui n’offre pas un sens complet.

P. 115, v. 10 : [bqu’est]. Leçon de a : quist.

P. 117, le vers 12, omis dans a, est nécessaire au sens.

P. 118, v. 3 corrigé d’après b. On lit dans a :

U k’il voit Huon sel prent à apieler.


Vers d’une mesure douteuse, car Huon compte partout pour deux syllabes. Cf. le vers 33 de la p. suivante.

P. 119, v. 5 : Se [bme] voloie. a : se m’i voloie. Leçon inadmissible, soit qu’on omette, soit qu’on rétablisse le vers suivant, qui ne se trouve pas dans a et que le sens réclame.

P. 120, v. 34 : Nen broiiés ja. Le même mot revient plus loin, p. 122, v. 12 : Ainc n’i broia. Variante de b : Point ni barguigne. Broiier signifie donc marchander.

P. 127, v. 4 : [bla fine verité]. Leçon de a : sor vostre loiauté, répétition du second hémistiche du vers précédent.

P. 128, v. 30 : [bfaites]. a : maites.

P. 129, v. 19 : on lit dans a :

Vint ens le cartre ù les François trova.


Il faut se rappeler ici le vers 12 de la p. 119 pour savoir de quels Français il s’agit et de combien. b donne une leçon préférable, quoique fautive, en indiquant le nombre des prisonniers.

Vint à la chartre, .viic. François trova.


Pour rétablir la bonne leçon, il faut corriger le chiffre .viic. d’après l’indication du second vers de la même page, et lire : .viixx., autant de Français prisonniers que de hauberts dans la salle d’armes, ce qui permet à Geoffroi de leur donner à chacun une armure. V. d’ailleurs p. 119, et le vers 10 de la p. 130.

P. 138, v. 13 : desc’ à .xv. roncins. Nous corrigeons d’après b la leçon de a, qui donne : desc’as.

P. 138, v. 21 : ce vers est omis dans a.

P. 139, v. 13 : .i. très povre ensient. Nous lisons ainsi, quoique le ms a porte itres. b donne certes au lieu de .i. très.

P. 140, v. 25 : Jel porfendrai. a oublie l’e de jel et donne seulement il ; b porte jel.

P. 142, v. 18 : on lit dans a cet alexandrin :

De la tere de France me sanble par vreté.

P. 142, v. 29, alexandrin dans a :

De la tere de France que je doi moult amer.

P. 142, v. 33 : ce vers et les trois qui le suivent sont alexandrins dans a :

En .i. lit se dormoit, ja n’en puist il lever.
Et quant la damoisele voit dormir le malfé,
Arriere retorna, s’a forment sospiré ;
Le guicet du maistre huis a errant desfremé.


En revanche, il manque une syllabe au premier vers de la tirade suivante :

La pucele le puestic desfrema.

P. 143, v. 6 : restitué d’après b. On lit dans a ce vers alexandrin :

Car tantost c’on l’ouvroit lour faloient li brac.

P. 143, v. 18 : commença à waucrer. Var. de b : aller.

P. 147, v. 7 : d’orioel. Var. de b : de roussel.

P. 147, v. 10 : li pecoul. Var. de b : li quepout.

P. 147, v. 15 : [bquant il doit ajorner]. Mots illisibles dans a.

P. 147, v. 28, omis dans a, restitué d’après b.

P. 148, v. 4 à 19. Ce curieux passage ne se trouve que dans a ; les quatre derniers vers sont alexandrins.

P. 149, v. 12 : de tés .vc. —de tels cinq cents, de cinq cents tels que toi.

P. 149, v. dernier : Mais or me di. — Mais or te proi serait une meilleure leçon, et qui expliquerait le que du 2e vers de la page 150.

P. 151, v. 28 : S’il ciet en eu Sic pour eve, eau.

P. 153, v. 7 : au doit manet, c’est-à-dire, figurément, au petit doigt.

P. 156, v. 32 : nous supprimons dans ce vers le mot grans qu’on lit dans a devant géant et qui fausse la mesure.

P. 158, v. 26 : Par dedens l’eve. Nous corrigeons le ms. a, qui porte : par deuens.

P. 159, v. 19 : Et or te voi, etc. Après ce vers on lit dans a :

Ne t’esmaier, gentis fiex à baron.


Ce vers, qui se retrouve plus bas dans la bouche de Malabron, était ici inadmissible : nous l’avons supprimé. Huon ne saurait dire au lutin de n’avoir pas peur, et ajouter : ne me fais point de mal. Il ne saurait davantage l’appeler gentil fils de baron, après lui avoir demandé s’il est de la race de Pilate ou de Néron. Au contraire, le vers est très bien placé dans la bouche du lutin.

P. 180, v. 4 :

Les a Geriaumes menés et convoiés.


Nous corrigeons le manuscrit a pour rétablir la mesure du vers, qui s’y lit ainsi : Geriaumes les a menés...

P. 181, v. 4 : c’or il en set assés. Var. de b : car.

P. 182, v. 2, omis dans a, restitué d’après b.

P. 182, v. 30 : [bQue je nes puis]... On lit dans a ce vers de douze syllabes :

A paine les puis jou véoir ne esgarder.

P. 183, v. 25 : He ! Dix [font] il... a : dist il ; b : fait il. Nous corrigeons font, puisqu’il s’agit manifestement de plusieurs.

P. 186, v. 9 : [bbien] omis dans a, ce qui fausse le vers.

P. 187, v. 19 : chou qu’il commande. a : commandent, faute manifeste. b : commande.

P. 188, v. 9. On lit dans a ce vers de douze syllabes :

Et entre .ii. sorciex .i. grant pié mesuré.


Nous retranchons et et .i., inutiles au sens, pour rétablir la mesure.

P. 188, v. 32 : [bcon] malvais sers. On lit dans a : que, dont le sens s’accommode moins bien.

P. 190, v. 25 et 26, omis dans a, restitués d’après b.

P. 190, v. 30 à 34, omis dans a, restitués d’après b.

P. 191, v. 1 :

Huon en getent, le gentil baceler.


Après ce vers on lit dans b :

Et tous cez homme n’en y est nulz remez.
On les amoinent ens es palais listez.
Hue vint droit pardevant l’amirez ;
Gros fu....

P. 191, v. 32 : [bil me fasse mander]. On lit dans a : si me puist Mahons salver, ce qui fausse le vers.

P. 195, v. 29 : Dessi au tiés. b : test.

P. 204, v. 14, omis dans a, restitué d’après b.

P. 210, v. 4 et 5, omis dans a, restitués d’après b.

P. 212, v. 3 : [bDix le puist craventer]. a : je lou quite autretel, leçon qui nous paraît moins satisfaisante.

P. 212, v. 22 : [bgita]. a : gite, qui fausse le vers.

P. 213, v. 6 :

Jamais por lui ne sera trestorné.


Var. de b : ne ferai loialteit.

P. 213, v. 27 : [bcil]. a : il, leçon moins nette.

P. 213, v. 32 à 34, et p. 214, v. 1 à 3, omis dans a, restitués d’après b. Le vers 4 de la p. 214 se lit ainsi dans a :

Va prent en ce fardel .i. hermin engoulé.


La leçon de b lui rend sa juste mesure.

P. 215, v. 18, omis dans a, restitué d’après b.

P. 215, v. 33, idem.

P. 219, v. 6 : après tous deus (tous deuils). Var. de b : cest duel.

P. 224, v. 21 : [bvoir]. a : vir.

P. 225, v. 4 : [bque ne déust]. a : n’en déusses, qui ne s’adapte pas bien au sens.

P. 227, v. 8 à 10, omis dans a, restitués d’après b.

P. 229, v. 3 : rimeter. Var. de b : raiviser.

P. 233, v. 4 :

Il ne veut chose faire ne conmander.


a : ne faire ne conmander. Nous supprimons le premier ne, qui fausse le vers. On lit dans b :

Il ne vuelt faire chose ne commander.

P. 239, v. 6 : [bfiert du] branc. a : fierent des.

P. 239, v. 7, omis dans a, restitué d’après b.

P. 240, v. 28 : cercleler. Var. de b : cerveller.

P. 242, v. 12 : Geriaumes prent Huon. Nous corrigeons le ms. a, où on lit Gegriaumes.

P. 243, v. 11 : [btrovent]. a : trove.

P. 250, v. 8 : .xxxm. fervesti. a ne donne que .xxm., mais voyez le v. 34 de la page précédente. b d’ailleurs porte .xxxm. De même, au vers 9, a donne .xiii. au lieu de .xiiii. qu’on lit dans b. Avec cette dernière leçon nous rétablissons la mesure du vers.

P. 250, v. 23 : Ain[s] se desfent. On lit ainc dans le ms. a. Cette leçon, qui convient au vers précédent, est une faute dans celui-ci.

P. 252, v. 8 : [bnous], mot omis dans a, ce qui fausse le vers.

P. 254, v. 3 : au coron de la nef, Var. de b : quoron.

P. 257, v. 12 : [bnullui]. a : nulieu.

P. 259, v. 22 : moult gran[de] povreté. a porte grant, leçon qui fausse le vers. Grant est la forme la plus ancienne, on le sait ; mais il y a plusieurs autres exemples de grande dans notre texte. V. d’ailleurs le même vers répété plus loin, p. 267, ligne 28.

P. 268, v. 14 : [bblance com flors es prés]. a : et les dens maissalé. Mais il y a ici dans a deux pages récrites et mal récrites : le texte effacé, et qu’on a voulu faire revivre, portait sans doute maselers, qui se lit plus haut. En tout cas, cette leçon n’aurait ici qu’un sens très inférieur à celui de b. Il s’agit de désigner Jérôme par un signe apparent et qui lui soit particulier. Le vers de b est mieux en situation.

P. 271, v. 12 :

Et Esclarmonde a son cors atorné.


Nous corrigeons le ms. a, qui donne atorner.

P. 271, v. 32, et p. 272, v. 18 : abussie. Dans les deux passages b porte abaissie.

P. 272, v. 9 : se fust l’aube esclarcie. Cette leçon, qui ne nous paraît pas fort nette, est la même dans b.

P. 273, v. 16 : n’i a[i] conquis, b donne ai.

P. 277, v. 34 : il et ses [bsires]. a : freres, faute manifeste.

P. 280, v. 3 : [bet], omis dans a.

P. 285, v. 4 à 7, omis dans a, restitués d’après b.

P. 286, v. 1 : les murs et les terriers.Var. de b : clochiers.

P. 286, v. 7 : nient vous n’irés. a : vous n’irés nient, faute dont la rime indique la correction.

P. 286, v. 24, omis dans a, restitué d’après b.

P. 289, v. 8 : [bl’a]. a : moult. — rimé, cf. rimeter, p. 229, v. 3.

P. 289, v. 28 : [bMommur]. a : Namur.

P. 290, v. 2 : les me fesist bouter. a : le mes, faute évidente, corrigée d’ailleurs par b.

P. 292, v. 8 : m’o[n]t. Correction fournie par b, ainsi que fis[en]t au vers 10.

P. 292, v. 13 :

[bEt ma moillier refisent autretel].


Ici s’ouvre dans a une lacune qui s’étend jusqu’au vers 19 de la page 302. Nous la comblons à l’aide du texte de b restitué.

P. 304, v. 9 : si se dreç[a]. a : si se drec. b fournit la correction.

P. 305, v. 2 : Nal[es], chi vous séés. a : Nalon, faute amenée par la terminaison du mot précédent : Auberons.

P. 306, v. 26 :

[bJou fendi, certes, Geriaume le costé].


Vers omis dans a et nécessaire au sens.

P. 306, v. 28 : Jou irai pruec. Ce même mot se retrouve plus loin, p. 307, v. 33 : jes irai pruec. Le manuscrit b porte la première fois : jes irai querre ; la seconde, jou irai poc.

P. 307, v. 21 :

[Il en seront pendu et traïné].


Nous suppléons ce vers pour remplir une lacune évidente du ms. a. Ces paroles d’Oberon ne se retrouvent point dans le ms. b.

P. 309, v. 20. Ce vers est faux dans a et ne se retrouve point dans b. Nous le restituons d’après le vers 9 de la page 105, où se lit un passage dont celui-ci est la répétion presque littérale.

P. 312, v. 7 : [Et]. Ce mot ne peut se lire dans a, par suite de la détérioration du dernier feuillet du manuscrit.