Anthologie de la littérature ukrainienne jusqu’au milieu du XIXe siècle/Mariage forcé

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Mariage forcé.

Eh ! fillette qui t’es fiancée,
Pourquoi t’en vas-tu si triste ?

— Eh ! comme je désirerais être gaie,
Mais il est difficile d’oublier celui qu’on aime.

Eh ! fillette aux yeux noirs,
Tu es triste le jour et tu ne dors pas la nuit.

— Des yeux noirs m’ont fasciné de loin,
Ils m’ont pris à la fois et mon âme et mon corps.

Eh ! fillette, tes pensées sont confuses,
Tu ne sais pas toi-même qui tu aimes.

— Oh ! Je sais bien, je sais bien quel est celui que j’aime,
Seulement je ne sais pas avec qui il me faudra vivre.