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Astronomie populaire (Arago)/XXVI/05

La bibliothèque libre.
GIDE et J. BAUDRY (Tome 4p. 229-285).

CHAPITRE V

des bolides


Les globes de feu ou bolides apparaissent subitement et disparaissent tout à coup après avoir répandu une brillante lumière pendant quelques secondes. Leur forme est circulaire et ils présentent un diamètre apparent sensible. Ils illuminent l’horizon d’une lumière un peu plus faible, en général, que celle de la Lune. Souvent ils laissent derrière eux une sorte de traînée visible pendant un temps plus ou moins long. Quelquefois ils éclatent en fragments qui continuent leur course et s’éteignent bientôt. Ainsi que nous l’avons dit dans le chapitre précédent, certains fragments forment des aérolithes que l’on retrouve à la surface de la Terre.

Les apparitions de bolides connues jusqu’à ce jour sont résumées dans le catalogue suivant, où le signe d’interrogation (?) indique, comme précédemment, les apparitions douteuses ; les observations dont les sources ne sont pas citées sont extraites des catalogues de Chladni et de M. Hoff, confondus par M. Kæmtz (Lehrbuch der Meteorologie, t. iii) en une seule liste avec les aérolithes, les chutes météoriques diverses, et les météores lumineux de nature problématique.

L’an 91 avant notre ère. Un globe de feu qui effaça l’éclat du Soleil.

74, 7 avril. Bolide en Chine. (Édouard Biot, Catalogue général des étoiles filantes et autres météores observés en Chine, Mémoires des savants étrangers, t. x.)

21. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

34 de notre ère, 4 avril. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

35, 25 janvier. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

57, 14 novembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

58, 22 mai. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

64. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

90, 22 juin. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

99, 25 juin. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

103, 6 janvier. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

138, 27 mars. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

263. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

303, 5 décembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

304, 15 septembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

305, Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

307, 26 septembre. Bolide en Chine, de la grandeur apparente du Soleil, suivi d’une traînée lumineuse, se dirigeant du sud-ouest au nord-est et ayant disparu avec une explosion. (Éd. Biot.)

310. Un bolide en Chine qui accompagna une chute de pierres (voir 310)

310, 23 octobre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

322, 10 septembre. Bolide en Chine, suivi d’une traînée lumineuse. (Éd. Biot.)

333. Bolide en Chine, suivi d’une explosion, et dont la chute a donné naissance à un aérolithe (voir plus haut). (Éd. Biot.)

337, 30 juillet. Gros bolide en Chine. (Éd. Biot.)

340, 15 mars. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

352, 21 juillet. Gros bolide en Chine. (Éd. Biot.)

354, 14 mai. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

369, 10 décembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

381, 20 novembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

388. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

389, 4 avril. Bolide en Chine, suivi d’une traînée lumineuse et d’une explosion. (Éd. Biot.)

394. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

433. Bolide en Chine, suivi d’une traînée lumineuse. (Éd. Biot.)

452, 6 juillet. Gros bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

455, 22 octobre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

? 545. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

? 549. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

? 552. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

? 554. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

565, 31 mars. Bolide en Chine, suivi d’une traînée lumineuse. (Éd. Biot.)

568, 18 mars. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

578, 8 janvier. Bolide en Chine de la grosseur apparente du disque de la Lune. (Éd. Biot.)

578, 21 juillet. Bolide en Chine, suivi d’une traînée lumineuse. (Éd. Biot.)

578, 12 août. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

579, 15 mai. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

579, 23 juin. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

579, 30 août. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

580, septembre. On voit un globe de feu parcourir le ciel. (Dom Bouquet, Recueil des historiens des Gaules, tome ii.)

581, 3 janvier. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

583, 31 janvier. Un globe de feu se détache du ciel et parcourt un grand espace. (Grégoire de Tours, dom Bouquet, tome ii.)

? L’an 584, en décembre. Un globe de feu parcourt le ciel dans le milieu de la nuit et répand une vive clarté au loin. Des lueurs très-vives s’attaquent, se séparent et s’éteignent. Le ciel est tellement éclairé, qu’on croit voir naître l’aurore. (Grégoire de Tours, Aimoin, Chroniques de Saint-Denis, dom Bouquet.)

585, 28 octobre. Un globe de feu étincelant et produisant un grand bruit tombe sur terre. (Grégoire de Tours, dom Bouquet.)

587, janvier. On vit en l’air, à Paris, une grande masse de feu étincelante. (Sauval.)

? 590, en mars. Des globes de feu parcourent le ciel plusieurs fois pendant la nuit. (Grégoire de Tours, dom Bouquet.)

? 600. Des globes de feu parcourent la partie occidentale du ciel, comme une multitude d’astres, comme une multitude de lances enflammées. Une lumière très-vive a régné toute la nuit. (Les chroniqueurs, dom Bouquet, tomes ii et iii.)

616, 14 janvier. Gros bolide en Chine dont la chute a causé l’accident rapporté plus haut. (Éd. Biot.)

616, 28 mai. Bolide en Chine, qui a donné naissance à une chute d’aérolithes (voir plus haut, p. 186). (Éd. Biot.)

616, 14 octobre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

616, 15 octobre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

617, 11 juin. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

620, 29 novembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

? 629. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

? 640. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

642, 22 juillet. Bolide en Chine, de la grandeur apparente du disque de la Lune. (Éd. Biot.)

644. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

? 653. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

666, 15 février. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

670. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

707, 24 avril. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

708, 16 mars. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

? 713. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

744, 4 avril. Bolide en Chine, de la grosseur apparente du disque de la Lune, et suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

757, 19 mai. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

757, 3 décembre. Bolide en Chine, suivi d’une traînée lumineuse. (Éd. Biot.)

767, 15 octobre. Bolide en Chine, suivi d’une traînée lumineuse. (Éd. Biot.)

768, 19 octobre. Bolide en Chine, suivi d’une traînée lumineuse. (Éd. Biot.)

771, 2 novembre. Bolide en Chine, suivi d’une traînée lumineuse. (Éd. Biot.)

773, 18 juillet. Bolide en Chine, suivi d’une traînée lumineuse.

774, 18 janvier. Même observation. (Éd. Biot.)

775, 9 avril. Même observation. (Éd. Biot.)

798, 20 juin. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

809, 16 septembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

811, 30 mars. Gros bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

813 ou 814. Un gros et éclatant bolide. (Kæmtz, Meteorologie, tome iii, page 265.)

817, 26 octobre. Bolide en Chine, accompagné d’une traînée lumineuse et suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

822, 26 novembre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

823, 23 septembre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

837, 8 novembre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

? 837, 18 décembre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

839, 3 octobre. Bolide en Chine, accompagné d’une traînée lumineuse et suivi d’une explosion. (Éd. Biot)

841, 22 décembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

877. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

? 898. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

900, 20 avril. Grand bolide en Chine. (Éd. Biot.)

903. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

911, 17 décembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

925, 7 octobre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

934, 14 octobre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

944. « Des globes de feu parcourent les airs ; quelques-uns ont incendié des maisons. » (Voir plus haut), Frodoardi Chron., dom Bouquet, tome viii.)

952. Une pierre tout en feu, telle qu’une masse de fer incandescent, parcourt le ciel en partant de l’occident. On voit un serpent. (Annales wirziburgenses.)

954, 20 février. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

960, 19 octobre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

960, 20 octobre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

960, 23 décembre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

962, 13 juin. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

964, 3 avril. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

966, 12 juin. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

966, 14 octobre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

968, 3 août. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

969, 20 juillet. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

971, 20 septembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

972, 28 septembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

974, 14 octobre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

975. On voit un globe de feu tomber sur la Terre. (Annales Corbienses, Pertz, t. iii.)

978, 5 novembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

987, 17 juillet. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

988, 13 mai. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

988, 12 juillet. Bolide en Chine, de la grandeur apparente de la moitié du disque de la Lune. (Éd. Biot.)

989, 8 mai. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

990, 30 novembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

996, 21 mai. Bolide en Chine, avec une traînée lumineuse et produisant une explosion. (Éd. Biot.)

1002, 12 octobre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1004, 25 janvier. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1004, 12 décembre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1005, 5 juin. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1005, 11 décembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1006, 16 août. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1009, 1er avril. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1010, 14 mai. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1010, 7 août. Bolide en Chine, suivi d’une traînée lumineuse. (Éd. Biot.)

1010, 11 septembre. Même observation. (Éd. Biot.)

1010, 14 octobre. Même observation. (Éd. Biot.)

1011, 23 juillet. Même observation. (Éd. Biot.)

1011, 2 août. Même observation. (Éd. Biot.)

1011, 16 novembre. Même observation. (Éd. Biot.)

1012, 11 septembre. Même observation. (Éd. Biot.)

1018, 9 novembre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1028, 16 mai. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1040, 17 décembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1046, 14 juillet. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1060, 5 février. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1061, 18 décembre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1064, 7 octobre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1064, 13 octobre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1068, 25 juillet. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1070, 11 avril. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1073, 6 décembre. Bolide en Chine, accompagné d’une traînée lumineuse. (Éd. Biot.)

1074, 13 août. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1078, 13 juillet. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1095, 4 avril. Un bolide en France.

1108. Un bolide en Chine.

1109. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1143. On rapporte qu’en cette année des signes apparurent dans le ciel, des globes de feu brillèrent en plusieurs lieux et disparurent ensuite dans une autre partie du ciel. (Lycosthène.).

1198, 2 août. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1221, 1er janvier. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1228, 10 juillet. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1230, 25 décembre. Bolide en Chine, (Éd. Biot.)

1231, 18 octobre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1241, 1er août. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1243, 27 août. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1260, 25 novembre. Bolide en Chine, accompagné d’une traînée lumineuse et suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1278. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1325, 22 mai. Un gros bolide à Florence.

1328, 28 juin. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1344. « Un météore (chasma) ou un globe de feu tombe du ciel. » (Lycosthène.)

1352, 22 octobre. Un gros bolide avec explosion en Italie.

1356, 3 décembre. Bolide en Chine, se dirigeant du nord-ouest au sud-est, et suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1358, 8 décembre. Bolide en Chine, qui produisit un aérolithe (voir plus haut, p. 189).

1359, 17 février. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1404, 6 janvier. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1424, 21 juin. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd Biot.)

1427, 12 janvier. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1449, 16 décembre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1451, 10 septembre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1465, 22 septembre. Les troupes du duc de Bourgogne tenaient la ville bloquée lorsque, pendant la nuit, parut un météore qui épouvanta les assiégés, d’autant plus qu’on le vit comme sortir du camp ennemi. Il vint tomber dans les fossés près des remparts de la porte Saint-Antoine, à Paris. (Sauval.)

? 1476, 11 décembre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1484, 3 juin. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1491, 15 novembre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1495, 12 mai. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1496, 23 avril. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1497, 11 février. Gros bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1498, 17 février. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1501, 18 août. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1503, 9 mars. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1507, 4 octobre. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1510, 9 mai. Bolide en Chine de la grosseur apparente du disque de la Lune, se dirigeant du sud-est au nord-ouest, et suivi de deux traînées lumineuses. (Éd. Biot.)

1511, 17 septembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1520, 15 mai. Bolide en Chine de la grosseur apparente du disque du Soleil, et suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1566, 17 juillet. Bolide à Paris.

1577, 11 octobre. Bolide en Suisse.

1584, 19 février. Bolide à Zurich.

1585, 28 juillet. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1587, 4 juillet. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1589, 16 février. Bolide en Chine de la grosseur du disque de la Lune, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1603, 10 septembre. Bolide en Suisse, se dirigeant du nord au sud.

1610, 11 mars. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1613, 21 janvier. Bolide en Chine. (Éd. Biot.)

1615, 19 mai. Bolide en Chine, suivi d’une explosion. (Éd. Biot.)

1618, 12 novembre. Bolide en Chine, suivi d’une explosion, et dont la chute produisit un aérolithe (voir plus haut). (Éd. Biot.)

1623, 10 mars. Bolide à Zurich.

1623, 17 novembre. Bolide en Allemagne, se dirigeant de l’ouest à l’est.

1637, 3 octobre. Gros bolide en France.

1637, 27 novembre. Bolide dans le sud-est de la France, qui a produit l’aérolithe du mont Vaisien (voir plus haut).

1641, 25 septembre. Gros bolide en Lusace.

1642, au commencement de décembre. Un bolide en Hongrie.

1643, 6 février. On vit un bolide à Glaris, en Suisse, et l’on entendit deux explosions.

1647, 18 février. Un bolide à Zwickau, en Saxe, accompagné de la chute d’un aérolithe (voir plus haut).

1648, 8 janvier. Bolide dans les États de Naples.

1648, 10 janvier. Gros bolide près de Glückstadt, dans le Holstein.

1649, 1er septembre. Bolide à Hambourg.

1651, 7 janvier. Un bolide en Suisse, accompagné d’un bruit continu semblable à une canonnade.

1660, 23 février. Bolide à Wittenberg.

1661, 20 janvier. Bolide en Suisse.

1662, 26 avril. Bolide à Kœnigsberg, en Prusse.

1663, 13 mars. Bolide près de Malmöe, en Norvége, qui éclate avec fracas.

1664, 8 avril. Bolide en Saxe.

1668, 19 ou 21 juin. Bolide dans le nord de l’Italie, se dirigeant de l’ouest à l’est, et coïncidant avec la chute de pierres constatée à Vérone (voir 1668).

1676, en janvier ou février. Explosion d’un bolide avec grand bruit en Suisse.

1676, 31 mars. Bolide en Italie et en Allemagne.

1676, 20 septembre. Bolide en Angleterre.

1680, 22 mai. Bolide dans le nord de l’Allemagne.

1680, 17 décembre. Bolide en Courlande, se dirigeant de l’est à l’ouest.

1682, en décembre. Bolide en Saxe.

1683, 12 août. Bolide à Leipzig.

1684, 19 mai. Bolide près d’Annaberg, en Saxe.

1684, 13 novembre. Entre Joachimsthal et Gottesgabe, énorme bolide avec une longue traînée.

1684, 17 novembre. Bolide en Bretagne.

1686, 19 juillet. Bolide à Leipzig.

1687, 22 mai. Bolide à Paris.

1688, 17 avril. Bolide avec une longue traînée ondoyante à Heilbronn.

1692, 9 avril. À Temeswar, en Hongrie, un météore de feu avec bruit effroyable.

1700, 7 janvier. Un grand bolide en Normandie, se dirigeant de l’ouest-nord-ouest à l’est-sud-est.

1704, 4 janvier. Bolide au Quesnoy (voir plus haut).

1704, 25 décembre. Grand bolide en Espagne, dont l’explosion donne les pierres tombées à Barcelone (voir 1704).

1708, 31 juillet. Bolide en Angleterre.

1709, 4 mars. Bolide à Lima, au Pérou.

1710, 17 mai. Bolide en Angleterre.

1711, 11 mars. Bolide en Suisse.

1717, 10 août. Bolide aperçu en Silésie, Pologne, Prusse, Hongrie, Lusace.

1718, 19 mars. Apparition d’un météore presque aussi brillant que le Soleil. Les étoiles s’effacèrent complétement. On ne voyait presque plus la Lune quoique alors son âge fût de neuf jours. La disparition du météore fut suivie d’une forte détonation. La hauteur verticale du phénomène pendant toute l’apparition était de 119 lieues. Il aurait pu être aperçu à 240 lieues de distance. Son diamètre était de 2 560 mètres. Il se mouvait avec une vitesse de 2 700 mètres par seconde. (Halley, Transactions philosophiques, 1718.)

1718, 24 mars. Un bolide dans l’île de Lethy, aux Indes, suivi de la chute d’une masse gélatineuse (voir plus haut).

1719, 22 février. Bolide vu dans le nord de l’Italie, se dirigeant de l’est à l’ouest, et suivi d’une explosion.

1719, 19 mars. Un bolide très-brillant en Angleterre qui fit entendre deux explosions.

1719, 30 mars. Grand bolide dans les Pays-Bas.

1721, 26 janvier. Bolide en Suisse.

1722, 1er février. Bolide se dirigeant du sud-ouest au nord-est, aperçu en Suisse et en Alsace.

1723, 6 janvier. Bolide en Portugal.

1723, 22 août. Bolide en Pologne et en Silésie.

1725, 22 octobre. Bolide dans le Maryland.

1726, 4 février. Bolide à Ratisbonne.

1728, 29 mars. Bolide en Lusace.

1728, 30 mai. Bolide à Campo-Maior, en Portugal.

1728, 4 décembre. Bolide à Nürnberg.

1729, 19 avril. Bolide à Genève, dont l’apparition dura de sept à huit minutes.

1729, 2 juin. Bolide en Suisse.

1729, 23 août. Bolide à Paris.

1729, 1er octobre. Bolide en Suède.

1729, 25 novembre. Grand bolide en Toscane.

1730, 13 avril. Bolide à Mons, en Belgique.

1730, 17 juillet. Bolide à Neistze, en Silésie.

1730, 20 août. Bolide en Lusace, se dirigeant du sud-ouest à l’est.

1731, 3 mars. Bolide à Upsal, en Suède.

1731, 12 mars. Bolide à Halstead, comté d’Essex, en Angleterre, d’où, après une explosion, il tomba une grosse pierre (voir 1731).

1733, en août. Bolide se dirigeant de l’ouest à l’est, en Angleterre.

1734, 13 mars. Bolide suivi d’une traînée lumineuse à Londres.

1734, 9 décembre. Bolide suivi d’une explosion à Ratisbonne.

1736, 1er octobre. Grand bolide en Angleterre.

1737, 5 décembre. Bolide en Angleterre.

1738, 13 juillet. Bolide à Paris.

1738, 28 ou 29 août. Bolide en Angleterre, suivi d’une explosion.

1739, 3 juin. Bolide à Cambridge, dans l’Amérique du nord, se dirigeant du sud au nord, et suivi d’une explosion entendue, dit-on, dans des localités distantes de plus de 30 lieues.

1739, 2 décembre. Bolide en Angleterre, se dirigeant du nord au sud.

1740, dans la nuit du 23 au 24 février. Bolide à Toulon, suivi d’une forte explosion.

1741, 11 décembre. Bolide en Angleterre, suivi d’une forte explosion.

1742, 2 novembre. Bolide dans l’Amérique du nord, se dirigeant du sud-ouest au nord-est.

1742, 16 décembre. Bolide à Londres.

1744, 7 mai. Bolide à Oxford.

1744, 27 mai. Bolide à Londres, suivi d’une longue traînée lumineuse.

1745, 13 octobre. Bolide à Bologne.

1749, 4 novembre. Bolide sur la mer Atlantique.

1750, 9 février. Bolide en Silésie, se dirigeant du sud-ouest au nord-est et s’étant partagé en quatre parties après une explosion.

1750, 12 avril. Bolide à Hambourg, se dirigeant du sud-est au nord-ouest.

1750, 7 juin. Bolide à Norwich, en Angleterre.

1750, 22 juillet. Bolide en Angleterre, se dirigeant du nord au sud.

1751, 26 mai. Bolide à Agram, à Hanovre, et à Neustadt, qui a coïncidé avec la chute de pierres de Hradschina (voir 1751).

1752, 19 juin. Bolide à Nîmes, se dirigeant du nord au sud.

1752, 25 décembre. Bolide à Glasgow, se dirigeant du nord-est au sud-ouest.

1753, 4 novembre. Bolide en France qui disparut avec détonation.

1754, 26 février. Bolide en Angleterre.

1754, 15 août. Bolide en Angleterre et en Hollande.

1755, 27 novembre. Grand bolide en Suède, se dirigeant du sud-ouest au nord-est.

1756, 15 janvier. Bolide à Milverton, dans le Somersetshire, se dirigeant du sud-ouest au nord-est.

1756, 21 janvier. Bolide en Angleterre.

1756, 26 janvier. Bolide en Angleterre.

1756, 28 février. Bolide à Cologne.

1756, 3 mars. Bolide en France.

1756, 29 avril. Grand bolide à Nevington, en Angleterre.

1757, 18 février. Bolide à Rouen, suivi d’une traînée.

1757, 26 février. Bolide en Irlande, se dirigeant de l’ouest à l’est, et suivi d’une traînée lumineuse.

1758, 26 novembre. Bolide en Angleterre et en Écosse, se dirigeant du sud-est au nord-ouest.

1758, 22 décembre. Bolide à Colchester.

1759, 4 mai. Bolide à Neufundland.

1759, 20 octobre. Bolide à Whitby, en Angleterre, se dirigeant du nord au sud.

1760, 10 mai. Bolide dans l’Amérique du nord, se dirigeant du nord-ouest au sud-est et ayant disparu après trois détonations, dont le bruit a été entendu dans des localités distantes de plus de 30 lieues.

1761, 26 janvier. Bolide dans les environs de Copenhague, se dirigeant du sud au nord.

1761, 3 novembre. Bolide à Withby, en Angleterre, se dirigeant du nord-est au sud-ouest et suivi d’une longue traînée.

1761, 12 novembre. Bolide en Angleterre, se dirigeant du nord-ouest au sud-est, et suivi d’une forte détonation.

1762, 30 avril. Grand météore lumineux en Suède, suivi d’une forte explosion.

1762, 24 juillet. Bolide en Saxe et dans le Brandenburg, se dirigeant du sud-sud-ouest au nord-nord-est et ayant disparu avec une forte détonation entendue de localités distantes de plus de 40 lieues.

1762, 5 décembre. Bolide en Angleterre, suivi d’une longue traînée lumineuse.

1763, 13 janvier. Bolide vu de plusieurs points de la Suède, se dirigeant du nord au sud-ouest et suivi de fortes explosions.

1763, 15 janvier. Bolide à Reading, en Angleterre, suivi d’une longue traînée.

1763, 29 avril. Bolide à Paris.

1765, 11 octobre. Bolide dans le comté de Sussex, se dirigeant du nord-est au sud-ouest, et ayant disparu avec une forte détonation.

1766, 26 octobre. Bolide en Angleterre, se dirigeant du nord-ouest au sud-est.

1771, 17 juillet. Grand bolide en France et en Angleterre.

1771, 9 novembre. Bolide en Souabe.

1772, 10 février. Bolide en Angleterre, se dirigeant du nord-ouest au sud-est.

1773, 29 juillet. Bolide en France, suivi d’une traînée.

1773, 8 août. Bolide en Angleterre, se dirigeant de l’ouest à l’est et suivi d’une forte explosion.

1776, 12 mai. Bolide à Mexico.

1776, 11 juillet. Bolide à Oxford, suivi d’une forte explosion.

1778, en février. Bolide à Berlin.

1778, 26 août. Bolide à Sondrio, en Italie, suivi d’une explosion.

1779, 8 mars. Bolide en France dans le département de l’Ain, se dirigeant de l’est à l’ouest.

1779, 5 août. Bolide à Péking, se dirigeant du nord ouest au sud-est, suivi d’une forte détonation.

1779, 31 octobre. Bolide en Virginie.

1780, 11 avril. Bolide en Angleterre, se dirigeant du nord-est au sud-est, suivi d’une forte explosion et d’une chute de pierres à Beeston (voir plus haut).

1782. Dans une belle nuit d’été on vit dans le nord de l’Italie un bolide se dirigeant du nord-est au sud-ouest, qui fit une violente explosion, et dont des pierres tombèrent près de Turin (voir plus haut).

1783, 18 août. Bolide en Angleterre, en Écosse, en France et dans les États-Romains.

1783, 4 octobre. Bolide en Angleterre.

1784, 30 juillet. À huit heures du soir, à Prague, un globe de feu, de la grosseur environ de la huitième partie de la Lune, traversa les airs dans la direction de l’est-sud-est à l’ouest-nord-ouest. (Éphémérides de la Société palatine.)

1784, 11 septembre. Un globe de feu dans le nord de l’Italie, se dirigeant du sud-sud-est au nord-nord-ouest.

1785, 10 janvier. Bolide à Valence.

1785, dans la nuit du 31 mai au 1er juin. Bolide entre Florence et Bologne.

1786, 10 avril. Bolide à Moura, en Portugal, se dirigeant du nord-est au sud-ouest.

1786, novembre. On vit, pendant deux nuits, des bolides qui firent explosion près de Valladolid, dans la Nouvelle-Espagne.

1787, vers la fin d’août. Bolide à Portsmouth, dans le New-Hampshire (Amérique du nord).

1787, 1er septembre. Bolide à Édinburgh.

1788, 17 octobre. Bolide dans le Connecticut et la province de New-York, se dirigeant de l’est à l’ouest.

1789. Dans un soir d’été on vit un bolide aux environs de Worms.

1790, 24 juillet. Bolide à Juliac, en France, se dirigeant du nord-est au sud-ouest et suivi d’une explosion qui donna naissance à une chute de pierres (voir 1790).

1792, 18 avril. Bolide à Lima.

1792, en septembre. Grand bolide à Mayence.

1794, 16 juin. Bolide à Sienne, suivi d’une longue traînée, et ayant éclaté avec une forte explosion accompagnée de la chute de pierres citée plus haut, p. 195.

1796, 8 mars. Grand bolide en Lusace, Saxe, Brandenburg, Silésie et Bohême.

1797, 13 juillet. Bolide à Gœttingue.

1798, 8 ou 12 mars. Bolide à Genève, se dirigeant de l’est à l’ouest, et qui donna naissance à la pierre tombée à Sales, près de Villefranche (voir plus haut).

1798, 28 juillet. Bolide en Angleterre, suivi d’une explosion.

1798, 22 septembre. Bolide en Angleterre, se dirigeant de l’ouest à l’est.

1798, 20 novembre. Bolide en Angleterre.

1798, 19 décembre. Grand bolide d’où proviennent les pierres de Bénarès (voir plus haut).

1799, 2 novembre. Bolide à Pocklington, en Angleterre, se dirigeant du nord-est au sud-ouest.

1799, 7 novembre. Bolide à San-Luis de Potosi, au Mexique.

1799, 12 novembre. Bolide en Angleterre, se dirigeant du sud-ouest au nord-est.

1800, 1er avril. Bolide dans le comté d’Essex, en Angleterre, suivi de la chute d’une pierre à Bumstead (voir plus haut).

1800, 5 avril. Bolide dans l’Amérique du nord, se dirigeant du sud-ouest au nord-est.

1800, 8 août. Bolide dans l’Amérique du nord.

1800, août. Deux petits bolides à Halle.

1801. Bolide à l’Île de France, venant de l’ouest, et d’où tombèrent les pierres de l’île des Tonneliers (voir plus haut).

1801, 19 juin. Bolide à Halle.

1801, août. Bolide en France, département de l’Ain, se dirigeant du sud au nord et suivi d’une explosion.

1801, 23 octobre. Bolide à Colchester.

1802, 10 août. Bolide se dirigeant du nord au sud, à Quedlinburg, en Prusse.

1803, 26 avril. Bolide dans le département de l’Orne, se dirigeant du sud-est au nord-ouest, suivi d’une explosion et de la chute des pierres de l’Aigle (voir plus haut, aérolithe 1803 et poussières 1803).

1803, 4 juillet. Bolide à East-Norton, en Angleterre, suivi de la chute d’une pierre (voir plus haut).

1803, en juillet. Bolide à Bologne, suivi d’une forte explosion.

1803, 22 septembre. Bolide à Genève et à Béfort.

1803, 10 octobre. Bolide sur la mer Atlantique. (Krusenstern.)

1803, 6 ou 13 novembre. Bolide en Angleterre.

1803, 16 novembre. Bolide à Genève, se dirigeant du sud-est au nord-ouest.

1803, 13 décembre. Bolide à Ékaterinenburg, en Russie.

1803, 16 décembre. Bolide à Schwartzenberg, se dirigeant de l’est à l’ouest.

1804, 15 avril. Bolide dans les cantons de Genève et de Neuchâtel, se dirigeant du sud au nord.

1804, 29 juillet. Bolide à Francfort-sur-Oder, se dirigeant de l’est à l’ouest.

1804, 19 août. Bolide dans l’Oldenburg.

1804, en septembre. Bolide à Tunbridge, en Angleterre.

1804, 10 ou 12 septembre. Bolide à Weimar, Iéna et Leipzig, se dirigeant du sud-sud-ouest au nord-nord-est.

1804, 2 décembre. Gros bolide en Finlande suivi d’une explosion.

1805, 1er février. Bolide en Saxe, à Francfort-sur-Oder et Halle, se dirigeant de l’ouest-sud-ouest à l’est-nord-est et suivi d’une explosion.

1805, 21 juillet. Bolide à Londres.

1806, 11 février. Bolide à Stockholm.

1806, 17 juillet. Bolide en Angleterre, se dirigeant du sud-est au nord-ouest.

1806, 23 septembre. Bolide à Weimar suivi d’une explosion.

1806, 28 septembre. Bolide entre Memmingen et Lindau, se dirigeant du nord-ouest au sud-est.

1806, 22 décembre. Bolide dans le Northamptonshire, en Angleterre, se dirigeant du sud-ouest au nord-est.

1807, 6 mars. Bolide à Genève et à Glasgow, se dirigeant du sud-est au nord-ouest.

1807, 9 août. Bolide à Nürnberg.

1807, en septembre. Bolide dans le Jutland, se dirigeant du nord-est au sud-ouest.

1807, 14 décembre. Bolide dans le Connecticut qui donna lieu à la chute des pierres de Weston (voir plus haut).

1808, 21 mai. Bolide à Ferentino, dans les États-Romains, se dirigeant de l’ouest à l’est.

1808, 29 mai. Bolide en Allemagne, suivi d’une traînée.

1808, 4 juin. Bolide à Dessau, en Allemagne.

1808, 29 juillet. Bolide à Troston, en Angleterre.

1808, 15 août. Bolide à Vienne (Autriche), se dirigeant du nord au sud.

1808, 11 novembre. Bolide en Angleterre.

1808, 29 décembre. Bolide à Berne, se dirigeant du nord-est au sud-ouest.

1809, 29 juillet. Bolide suivi d’une explosion dans le Neumark, en Silésie.

1809, 28 août. Bolide à Parme.

1809, 12 octobre. Bolide à Londres.

1809, 29 novembre. Bolide à Munich.

1810, 3 janvier. Bolide à Genève et à Berne.

1810, dans la nuit du 20 au 21 avril. Bolide à Santa-Rosa, dans la Nouvelle-Grenade, jetant un grand éclat, paraissant raser la terre dans la direction du nord-est au sud-ouest, et qui donna naissance à la chute d’un aérolithe (voir plus haut, aérolithe et poussière). (Boussingault.)

1810, 23 novembre. Bolide en France, se dirigeant du nord au sud, accompagné d’une longue traînée lumineuse, et qui fut suivi d’une chute de pierres à Charsonville (voir plus haut).

1810, 30 décembre. Bolide dans le Groenland, se dirigeant du nord-ouest au sud-est.

1811, 18 février. Bolide à Olmütz, en Moravie.

1811, 15 mai. Bolide en France et en Allemagne.

1811, en juillet. Bolide à Heidelberg, dans le duché de Bade.

1812, 28 janvier. Bolide suivi d’une longue traînée dans le duché de Bade et en Suisse, se dirigeant du nord au sud.

1812, 30 janvier. Bolide suivi d’une explosion à Louisville, dans le Kentucky.

1812, 10 avril. Bolide d’un diamètre comparable à celui de la Lune et qui donna naissance à la chute de pierres observée à Toulouse (voir plus haut).

1812, 15 avril. Bolide se dirigeant du sud-est au nord-ouest et qui produisit la pierre d’Ersleben (voir plus haut).

1812, 23 août. Bolide à Utrecht d’un diamètre comparable à celui de la Lune.

1812, 13 septembre. Bolide aux environs de Ségovie, se dirigeant du nord-ouest au sud-est.

1812, 15 novembre. Un bolide à Carlsruhe, Salzburg, Vienne et en Bohême.

1813, 27 janvier. Bolide à Brünn en Prusse.

1813, 21 mars. Bolide à New-Haven dans le Connecticut.

1813, 8 novembre. Bolide en Angleterre.

1814, 27 janvier. Bolide suivi d’une explosion à Augsbourg et à Munich.

1814, 19 avril. Bolide en Prusse se dirigeant du nord au sud avec une longue traînée.

1814, 29 juillet. Bolide sur le lac de Genève suivi d’une explosion.

1814, 8 septembre. Bolide à Augsbourg.

1814, 18 octobre. Bolide en Allemagne.

1814, 9 novembre. Bolide à Moscou se dirigeant du nord au sud.

1814, 2 décembre. Bolide à Londres.

1815, 30 avril. Bolide à Florence suivi d’une explosion.

1815, 10 mai. Bolide à Worcester en Angleterre, se dirigeant du sud-est au nord-ouest.

1815, 16 septembre. Bolide à Gœttingue suivi d’une explosion.

1815, 29 septembre. Bolide à Londres.

1816, 8 ou 9 janvier. Bolide à Pest en Hongrie.

1816, 23 mars. Grand bolide en Berkshire et à Oxford, se dirigeant du nord au sud et suivi d’une explosion.

1816, 7 août. Bolide à Nagybania en Hongrie, se dirigeant du sud au nord.

1816, 13 août. Bolide en Écosse.

1816, 20 ou 21 décembre. Bolide à Pest en Hongrie.

1817, dans la nuit du 2 au 3 mars. Bolide à Gothenburg et à Odensée, probablement suivi d’une chute de pierres (voir plus haut).

1817, 18 mars. Bolide suivi d’une forte explosion dans le département de Lot-et-Garonne.

1817, 10 avril. Bolide à Tabor en Bohême, se dirigeant du nord-est au sud-ouest et suivi d’une forte explosion.

1817, 27 avril. Bolide dans l’Allemagne occidentale, se dirigeant du nord-ouest au sud-est.

1817, 8 septembre. Bolide en Angleterre.

1817, 17 octobre. Bolide à Aix-la-Chapelle.

1817, 19 novembre. Bolide à La Rochelle.

1817, 8 décembre. Bolide à Ipswich, en Angleterre, suivi d’une explosion.

1818, 28 janvier. Bolide à Campbelltown, près du fort Saint-George, en Écosse.

1818, 6 février. Bolide en Angleterre, suivi d’une explosion.

1818, 15 février. À 6 heures du soir, bolide vu à Limoges, Bordeaux, La Réole, Agen, Rodez, Montauban, Toulouse, Pau, par un ciel presque serein ; la Lune voilée ne répandait qu’une faible clarté. Ce météore se dirigea du sud au nord et laissa après lui une traînée de lumière sinueuse. Lorsqu’il s’éteignit on remarqua à sa place une vapeur blanchâtre. Une violente détonation se fit entendre peu d’instants après. Peut-être ce bolide a-t-il donné lieu à la chute d’un aérolithe (voir plus haut).

1818, 2 mars. Bolide dans la mer de Chine, près des îles Philippines.

1818, 17 juillet. Bolide dans l’Amérique du nord, suivi d’une explosion.

1818, 5 août. Bolide à Chelmfort, en Angleterre.

1818, 6 septembre. Bolide à Breteuil (Oise), suivi d’une explosion.

1818, 14 septembre. Bolide en Angleterre.

1818, 31 octobre. Bolide à Méhadia, dans le Bannat.

1818, 13 novembre. Bolide à Gosport, en Angleterre.

1818, 17 novembre. Bolide à Gosport.

1818, 18 décembre. Bolide à Halle, se dirigeant du nord au sud.

1818, dans la nuit du 21 au 22 décembre. Bolide en Fionie.

1819, 2 ou 3 février. Bolide près de Canterbury et Beckley, dans le comté de Sussex.

1819, 5 mai. À midi et demi, par un temps parfaitement serein et un beau soleil, on aperçut à Aberdeen, en Écosse, un globe de feu qui avait une espèce de queue. Cinq minutes après son apparition il fit explosion avec un bruit considérable. Le volume de fumée qui en sortit ressemblait à un petit nuage blanchâtre. Le même phénomène, fut aperçu dans un grand nombre de villages d’Écosse. (Royal Institution, juillet 1819, p. 395.)

1819, 5 juin. Un météore remarquable fut aperçu près de Lowisk, dans le voisinage de Berwick, 5 minutes après midi, par un beau soleil et un ciel sans nuage. Au moment de son apparition, il avait la forme d’un globe ; après on l’aurait comparé à une épée flamboyante dirigée vers la terre. (Royal Institution, juillet 1819, p. 395.)

1819, 24 juillet. Bolide à Youngstown dans l’Ohio (États-Unis).

1819, 6 août. Bolide en Moravie, se dirigeant du nord-est au sud-ouest.

1819, 13 août. Bolide aux États-Unis, qui donna naissance à la chute de la masse gélatineuse mentionnée plus haut.

1819, 20 août. Bolide à Chambéry, en Savoie.

1819, 1er octobre. Bolide à Tottenham, en Angleterre.

1819, 21 octobre. Bolide à Anvers et dans le nord de l’Angleterre.

1819, 13 novembre. Bolide à Port-au-Prince, dans l’île d’Haïti, se dirigeant du nord-est au sud-ouest.

1819, 14 novembre. Bolide en Bohême.

1819, 21 novembre. Bolide dans le Massachusetts, à Baltimore et dans le Maryland, suivi d’une explosion.

1820, 18 avril. Bolide à Augsbourg.

1820, dans la nuit du 10 au 11 mai. Bolide près de Coblentz, suivi d’une explosion.

1820, 30 juillet Bolide à Brünn.

1820, 12 octobre. Bolide dans les steppes des Kirghiz, dans le Turkestan.

1820, 29 novembre. Bolide à Naples suivi d’une chute de pierres en Calabre (voir plus haut).

1820, 9 décembre. Bolide dans la Mongolie, suivi d’une explosion.

1821, 12 février. Bolide à Breslau.

1821, 28 avril. Bolide à Leipzig.

1821, 16 mai. Bolide à Munich.

1821, 20 août. Bolide à Saint-Thomas dans les Indes occidentales.

1821, 7 ou 8 septembre. Bolide en Bohême et en Lusace.

1821, 7 octobre. Bolide dans la Marche et en Saxe.

1821, 30 octobre. Bolide à Marienwerder, en Prusse.

1821, 30 novembre. Bolide à Delitsch, en Misnie.

1821, 1er décembre. Bolide à Leipzig.

1821, 2 décembre. Bolide en Saxe, Lusace et Silésie, se dirigeant du sud-ouest au nord-est.

1821, 2 décembre. Bolide à Brighton, en Angleterre.

1821, 3 décembre. Bolide à Weimar, en Saxe.

1821, 4 décembre. Bolide à Gœrlitz, en Lusace.

1821, 11 décembre. Bolide en Angleterre.

1821, 18 décembre. Bolide à Naples.

1821, 24 décembre. Bolide dans l’Allemagne septentrionale.

1821, 25 décembre. Bolide à Rothenburg, en Lusace.

1821, 26 décembre. Bolide à Weimar.

1822, 11 janvier. Bolide à Gumbinnen, dans la Prusse orientale, se dirigeant du nord au sud et suivi d’une explosion.

1822, 14 janvier. Bolide à Heiligenstadt, dans la Prusse saxonne, en Hanovre et à Coblentz, suivi d’une très-forte explosion.

1822, 25 janvier. Bolide en Prusse, se dirigeant du nord-ouest au sud-est.

1822, 6 février. Bolide près de Roszsitz, en Moravie.

1822, 7 février. Bolide près de Landshut, en Bavière, suivi d’une forte explosion.

1822, 9 février. Bolide à Leipzig et en Moravie.

1822, 1er mars. Bolide à Brünn.

1822, 31 mars. Bolide à Leipzig.

1822, 9 avril. Bolides à Halberstadt, en Prusse, à 5 heures du matin, et à Rodez et Avignon à 9 heures du soir.

1822, 9 juin. Bolide à Loudun, Poitiers, Angers, suivi d’une forte explosion qui a donné naissance à l’aérolithe tombé à Angers (voir plus haut).

1822, 9 juin. Bolide en Moravie, se dirigeant du sudest au nord-ouest.

1822, 13 juin. Bolide à Christiania.

1822, 17 juin. Bolide à Leipzig et à Dantzig.

1822, 19 juin. Bolide à Hambourg.

1822, 28 juillet. Bolide à Brünn.

1822, 6 août. Bolide à Paris et à La Rochelle, en France, et à Southampton, en Angleterre.

1822, 7 août. Bolide à Iglau, en Moravie.

1822, 11 août. Bolide à Liége et Coblentz.

1822, 23 août. Bolide à Bromberg et à Posen.

1822, 1er septembre. Bolide à Fort-Royal (Martinique), se dirigeant de l’est à l’ouest et suivi d’une forte explosion.

1822, dans la nuit du 27 au 28 octobre. Bolide dans le cercle de Berleburg.

1822, 28 octobre. Bolide près de Silverhilly, en Angleterre.

1822, 11 novembre. Bolides à Freiberg entre dix et onze heures du soir et à Wittenberg entre cinq et six heures, se dirigeant tous deux de l’est à l’ouest.

1822, 12 novembre. Plusieurs bolides à Potsdam et à Taucha, près de Leipzig.

1822, 15 novembre. Bolide à Apenrade, en Danemark.

1822, 21 décembre. Bolide à Brünn et Roszsitz, se dirigeant du sud-ouest au nord-est et suivi d’une explosion.

1823, 24 janvier. Bolide à Gosport, en Angleterre.

1823, 2 avril. Bolide à Mannheim.

1823, 6 avril. Bolide à Berlin et à Neustadt-Eberswalde, en Brandebourg.

1823, 9 avril. Bolide à Potsdam.

1823, 2 mai. Bolide dans le Northumberland.

1823, 20 mai. Bolide à Raguse.

1823, 23 mai. Bolide à Kiel et à Copenhague.

1823, 30 juillet. Bolide à Leipzig, se dirigeant du nord-est au sud-ouest.

1823, 9 août. Bolide à Gingen, se dirigeant du nord-est au sud-ouest.

1823, 12 août. Bolide à Tübingen.

1823, 19 août. Bolide à Munich.

1823, 3 octobre. Bolide à Kœnigsberg, se dirigeant de l’ouest à l’est.

1823, 6 décembre. Bolide entre Maestricht et Aix-la-Chapelle, se dirigeant du nord au sud.

1824, 3 février. Bolide à Gœrlitz et Lœwenberg, se dirigeant du sud au nord.

1824, 1er mars. Bolide à Berlin.

1824, 17 avril. Bolide en Angleterre.

1824, 9 juin. Bolide à Leipzig et à Halle.

1824, dans la nuit du 11 au 12 août. Bolide dans les Alpes et en Toscane.

1824, 13 septembre. Bolide à Saint-Pétersbourg.

1824, dans la nuit du 13 au 14 novembre. Bolide à Mayence.

1824, 16 novembre. Bolide à Bonn.

1824, 27 novembre. Bolide dans le cercle de Beraun, en Bohême, et à Erlangen, se dirigeant du sud-est au nord-ouest.

1824, 10 décembre. Bolide au Mans, se dirigeant de l’est à l’ouest.

1824, 15 décembre. Bolide à Magdebourg, suivi d’une explosion.

1824, 17 décembre. Grand bolide en Bohême, suivi d’une explosion.

1825, 2 janvier. Bolide à Valderno, aux environs d’Arezzo, se dirigeant de l’ouest à l’est.

1825, 17 janvier. Bolide à Bromberg, en Prusse.

1825, 24 janvier. Bolide à Kœnigsberg.

1825, 3 février. Bolide à Nürnberg, se dirigeant de l’est à l’ouest.

1825, 4 février. Bolide à Cassel, se dirigeant du sud-ouest au nord-est.

1825, 7 février. Bolide à Cassel.

1825, 28 juillet. Bolide à Francfort-sur-Mein, Bamberg et Hanovre.

1825, 3 août. Bolide à Meidling et Dœbling, en Autriche, se dirigeant de l’ouest à l’est.

1825, 22 août. Bolide à Utrecht et à Amsterdam, allant du sud au nord.

1825, 20 septembre. Bolide à Leipzig et Hanovre.

1825, 24 septembre. Bolide à Leipzig, se dirigeant de l’ouest à l’est.

1825, 17 octobre. Bolide à Prague, suivi d’une explosion.

1825, 19 octobre. Bolide à Berlin.

1825, 22 octobre. Bolide à Hœxter, en Prusse.

1825, 4 novembre. Bolide à Halle.

1825, 5 novembre. Bolide à Halle.

1825, 9 novembre. Bolide en Bohême, se dirigeant du nord-ouest au sud-est.

1825, 14 novembre. Bolide à Leith, en Écosse, se dirigeant de l’est à l’ouest.

1825, 1er décembre. Bolide à Berlin.

1825, 10 décembre. Bolide à Halle, se dirigeant de l’ouest à l’est.

1825, 18 décembre. Bolide à Francfort, se dirigeant de l’est à l’ouest.

1826, 14 février. Bolide à Campo de Criptana, dans la Manche, en Espagne.

1826, 14 avril. Bolide entre Paisley et Glasgow, se dirigeant du nord au sud.

1826, 21 juillet. Bolide à Heidelberg.

1826, 29 juillet. Bolide entre Varcla et Florido, en Espagne.

1826, 3 août, à cinq heures du soir. Bolide à Frankenstein, en Silésie, se dirigeant du sud-ouest au nord-est, et à dix heures et demie du même soir, à Lütschena, près de Leipzig, un autre bolide se dirigeant de l’est-nord-est à l’ouest-sud-ouest.

1826, 8 août. Bolide à Odensée, en Danemark.

1826, 11 août. Bolide à Halle, en Prusse.

1826, 4 septembre. Bolide à Halle.

1826, 6 septembre. Bolide entre Halle et Cœnnern.

1826, 13 septembre. Bolide à Bordeaux.

1826, dans la nuit du 6 au 7 novembre. Plusieurs bolides à Ténériffe.

1826, 31 décembre. Bolide en Allemagne, à Lippe.

1827, 21 mai. Bolide à Laytonstone, près de Greenwich.

1828, 18 janvier. Bolide à Gotha.

1828, 11 février. Bolide entre New-York et Long-Island.

1829, 26 août. Bolide à Parme. (Plieninger.)

1829, 26 septembre. Bolide à Brême et à Düsseldorf.

1829, 19 novembre. Bolide à Prague, suivi de la chute d’une pierre (voir plus haut, p. 201).

1830, 14 mars. Bolide à Freiberg, se dirigeant du sud-est au nord-ouest.

1830, dans la nuit du 12 au 13 décembre, on vit, près de Heiligenstadt, dans la Saxe prussienne, dans un court espace de temps, environ quarante bolides qui, au moment de leur apparition, lançaient comme des éclairs. Ils se dirigèrent vers le sud-est avec un bruit semblable à un sifflement, se croisèrent à plusieurs reprises et montrèrent en tombant les couleurs de l’arc-en-ciel.

1831, 1er janvier. Bolide à Storkyro, en Finlande, suivi d’une explosion.

1831, 12 janvier. Bolide à Breslau. (Plieninger.)

1831, 28 janvier. Bolide à Gotha.

1831, 19 octobre. Bolide à Hœpsigheim dans le grand bailliage wurtembergeois de Marbach, se dirigeant du nord-ouest au sud-est.

1831, 13 novembre. Bolide à Ulm, à Munich, Stuttgard, Inspruck, suivi d’une explosion.

1831, 26 novembre. Bolide à Sœgel, dans le cercle d’Arensberg.

1831, 29 novembre. Bolide de la grosseur de la Lune dans le cercle de Hildburghausen.

1831, 8 décembre. Bolide en Angleterre.

1832, 2 janvier. Bolide à Bordeaux et à Berlin.

1832, 7 février. Bolide à Lauenburg. (Plieninger.)

1832, 15 mars. Bolide à Berlin, se dirigeant de l’ouest à l’est. (Plieninger.)

1832, 31 mai. Bolide à Riga. (Plieninger.)

1832, 29 juin. Bolide à Brest. (Plieninger.)

1832, 6 octobre. Bolide à Berlin. (Plieninger.)

1832, 13 octobre. Bolide à Ulm. (Plieninger.)

1832, 24 octobre. Bolide à Grünewald. (Plieninger.)

1832, 19 novembre. Bolide en Angleterre. (Plieninger.)

1832, 30 décembre. Bolide à Bonn. (Plieninger.)

1833, 19 avril. Bolide à Nürnberg et à Prague. (Plieninger.)

1833, 20 mai. Bolide à Chichester. (Plieninger.)

1833, 2 octobre. Bolide à Hildburghausen en Saxe.

1833, 20 novembre. Bolide à Presbourg, en Hongrie, se dirigeant du nord-est au sud-ouest.

1834, 30 janvier. Bolide à Coringham, près de Gainsborough, en Angleterre, se dirigeant de l’est à l’ouest.

1834, 10 mars. Bolide à Hirschberg en Silésie, suivi d’une explosion.

1834, 10 août. Bolide à Bruxelles. (Quetelet.)

1834, 2 octobre. Vers sept heures du soir, à Cologne, on remarqua dans la partie nord-est du ciel, près de l’étoile Algénib, dans la constellation de Persée, un magnifique bolide, brillant d’une lumière blanche éblouissante. Il surpassait Jupiter pour la grandeur et l’éclat. Il se dirigea vers le nord, avec une certaine rapidité, parallèlement à l’horizon et disparut tout à coup, après deux secondes environ, dans le voisinage de l’étoile η, de la Girafe, après s’être partagé en deux parties. (Preussische Staatszeitung, no 279.)

1835, 13 janvier. Bolide à Berlin, se dirigeant de l’ouest à l’est.

1835, 6 février. Gros bolide à Parme.

1835, 22 mars. Bolide vu de la forteresse de Troizkosaffsk, en Prusse, suivi d’une explosion.

1835, 13 juin. Bolide à Kœnigsberg, en Prusse. (Preussische Staatszeitung, no 172.)

1835, 17 juillet. À huit heures et demie du soir on vit de Milan un bolide de la grosseur apparente d’un boulet de canon, de couleur blanchâtre, répandant une vive lumière, et traînant au loin derrière lui une queue étincelante. Il se dirigeait de l’est à l’ouest vers la partie nord du ciel. Ce météore fut aperçu aussi à Stuttgard et à Bonfeld, près de Heilbronn, dans la partie australe du ciel ; mais il n’avait alors que la dimension apparente d’une bille de billard. Il fit explosion en projetant vers la Terre des fragments qui brillaient d’une vive clarté. Peu de minutes après la disparition du phénomène on entendit à Milan un craquement sourd, et dans le Wurtemberg une détonation semblable à un coup de canon. La distance de Milan à Heilbronn étant de 102 lieues environ, l’explosion a dû être entendue dans un rayon de 55 lieues. (Nouv. de Berlin, nos 174 et 176.)

1835, 18 juillet. Bolide à Aarhuus, laissant derrière lui une traînée, et suivi d’une explosion. (Id., no 166.)

1836, 12 février. À 6 heures 27 minutes du matin, un bolide a été aperçu de Cherbourg, dans la direction de l’est. Sa forme était celle d’une grosse boule enflammée : elle paraissait à la vue simple d’un diamètre à peu près égal au disque de la Lune dans son plein. Ce foyer aérien était de couleur pourpre ; il jetait une lumière si vive que l’horizon en était comme embrasé, et qu’on aurait pu lire dans les rues quoiqu’il ne fît pas jour. On remarquait distinctement dans ce globe de feu une cavité très-ombrée d’où s’échappait une fumée pâle mêlée d’étincelles. Il était entouré d’un cercle vaporeux formant une bande assez large, et dont la couleur blanchâtre n’était obscurcie, sur un seul point, que par la forte vapeur qu’exhalait le météore. Il paraissait n’être qu’à 200 ou 300 mètres au-dessus du sommet des collines sur lesquelles il passait. Au moment de son apparition à Cherbourg, il ne parcourait guère qu’une demi-lieue par minute et avait un mouvement bien marqué de rotation sur son axe ; il parut même s’arrêter un instant comme s’il eût été incertain de la route qu’il devait prendre ; puis il s’éloigna avec la vitesse d’un trait, produisant un léger craquement dans l’air, et alla tomber à environ 12 lieues de là, près d’un marais, dans la commune d’Orval, arrondissement de Coutances, où il s’anéantit en faisant entendre un bruit semblable à l’explosion de plusieurs pièces d’artillerie, et en répandant une forte odeur sulfureuse. Dans ce rapide trajet, marqué dans l’atmosphère par un long sillon grisâtre, le météore traînait après lui une queue blanche qui avait d’abord la largeur du diamètre du cercle vaporeux entourant le globe et qui, se rétrécissant en ligne droite pour se terminer en pointe, affectait parfaitement la figure d’un triangle isoscèle. (Lettre de M. Vérusmor à M. Arago ; Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. ii, p. 153.)

1837, dans la nuit du 4 au 5 janvier. Brillant bolide observé à Vesoul, à Cusset près de Vichy, à Niederbronn, se dirigeant du nord au sud et conduisant derrière lui une longue traînée. Les observations faites dans les lieux où le phénomène a été aperçu ont permis à M. Petit, directeur de l’Observatoire de Toulouse, de calculer sa distance à la Terre, sa vitesse et son diamètre réel. L’habile astronome a trouvé que ce météore devait avoir 2 200 mètres de diamètre, qu’il se mouvait en parcourant 5 200 mètres par seconde, et que sa distance à la surface de notre planète était d’environ 68 lieues. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xix et xxxii.)

1839. Bolides à Parme, le 6 février, 6 juillet, 13 septembre, 6 et 10 novembre ; le 6 juin, en France et en Suisse ; le 10 septembre, à Gand ; le 4 octobre, à Plaisance, en Italie ; 1er novembre, en Russie. (Quetelet.)

1840. Bolides, le 6 et le 7 février à Bruxelles et à Louvain ; le 8 février, près de Copenhague ; le 28 avril, 23 et 31 mai, à Parme ; le 3 août, en France ; le 7 août, à Naples ; le 29 octobre, à Bruxelles ; le 29 décembre, en Russie. (Quetelet.)

1840, 2 novembre. Bolide à Évreux. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xi.)

1840, 30 novembre. Bolide observé à Chartres, par M. Chasles, et qui se dirigeait de l’ouest à l’est, a éclaté en répandant une lueur vive comme une chandelle romaine. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xi.)

1841. Bolides en France, le 25 février, 21 mars et 13 juin ; à Paris, le 8 septembre ; à Montargis, le 16 mai ; à Blois, le 4 ou le 5 juillet ; à Bayonne, le 29 septembre ; à Parme, le 27 février, 8 mars, 22 mars, 6 novembre ; à Genève, le 24 mars, le 30 mars, le 20 juillet ; à Bruxelles, le 13 mai ; à Corfou, le 20 août. (Quetelet.)

1841, 9 février. Bolide vu à Paris, Agen, Toulouse, Carcassonne et Pau, de la grosseur d’un boulet de canon, distant de la Terre, selon les calculs de M. Petit, de 38 lieues. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xix.)

1841, 9 juin. Bolide à Saint-Rambert (Ain), du diamètre apparent de 10 centimètres et se dirigeant du sud-est au nord-ouest. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xiii.)

1841, 18 août. Bolide vu à Paris et à Reims, ayant, d’après les calculs de M. Petit, un diamètre réel de 3 900 mètres, et distant de la Terre, au moment de l’extinction, de 182 lieues. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xix.)

1841, 8 octobre. Magnifique bolide, observé à Dijon, ayant un diamètre apparent de la grandeur du disque de la Lune, et suivi d’une traînée lumineuse. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xiii.)

1842, 3 juin. Bolide vu à Mende, à Toulouse et à Montpellier, se dirigeant du nord-ouest au sud-est, distant de la Terre, selon les calculs de M. Petit, de 74 lieues au moment de son apparition, et de 5 lieues au moment de son extinction, et ayant une vitesse par seconde de 18 lieues. (Comptes rendus de l’Acad. des sc., t. xvi.)

1842, 5 décembre. Bolide à Épinal (Vosges), qui donna naissance à un aérolithe (voir plus haut, p. 203).

1844, 10 septembre. Bolide à Benfeld (Bas-Rhin), Hasselt et Bruges. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xix.)

1844, 8 octobre. Bolide près du Puy (Haute-Loire), se dirigeant du sud-sud-ouest au nord-nord-est, et suivi d’une petite traînée lumineuse. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xix.)

1844, 27 octobre. Bolide à Parcé (Sarthe), et au Blanc (Indre), ayant, selon les calculs de M. Petit, une vitesse de 18 lieues par seconde, et distant de la Terre de 128 lieues au moment de son apparition, et de 3 lieues au moment de son extinction. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xix et xx.)

1844, 12 décembre. Bolide à Limoux (Aude), se dirigeant du nord au sud. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xx.)

1846, 10 février. Bolide énorme aux environs de Caraman (Haute-Garonne). (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxii.)

1846, 21 février. Bolide à Collioure (Pyrénées-Orientales), formé de deux gros globes lumineux, paraissant presque en contact et se dirigeant du nord-est au sud-ouest. (Comptes rendus de l’Acad. des sciences, t. xxii.)

1846, 1er mars. Bolide à Toulouse, se dirigeant de l’est à l’ouest. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxii.)

1846, 21 mars. Bolide dans la Haute-Garonne et l’Ariége, se dirigeant du sud au nord, distant de la Terre, selon les calculs de M. Petit, de 3 lieues environ, et ayant une vitesse d’à peu près 2 lieues par seconde. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxii et xxiii.)

1846, 23 juillet. Bolide vu à Toulouse, Cazères, Auch et Pau, distant de la Terre de 11 lieues, selon les calculs de M. Petit, ayant pour diamètre réel 98 mètres, et se mouvant avec une vitesse d’environ 2 lieues par seconde. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxv.)

1846, 9 octobre. Bolide vu à Paris et à la Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne), d’un diamètre apparent égal au disque de la Lune, se dirigeant vers le sud en suivant le méridien. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxiii.)

1846, 9 octobre. Bolide vu près de Paris, à Chartres, à Orléans et à Troyes, se dirigeant à peu près de l’est à l’ouest et ayant disparu avec explosion. (Lettre de M. Chasles à M. Arago ; Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxiii.).

1846, 17 octobre. Bolide à Dijon (Côte-d’Or) et à Hanau (Hesse-Électorale), se dirigeant de l’ouest à l’est. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxiii.)

1846, 9 novembre. Bolide à Dijon. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxiii.)

1847, 29 juin. Bolide à Parme. (M. Colla.)

1847, 17 août. Bolide à Paris. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxv.)

1847, 19 août. Bolide à Paris et à Dieppe, suivi d’une traînée lumineuse, distant de la surface de la Terre, selon les calculs de M. Petit, de 54 lieues au moment de sa première apparition, et de 17 lieues au moment de son extinction, et ayant une vitesse absolue de 17 lieues par seconde. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxv.)

1848, 22 février. Bolide à Paris. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxvi.)

1850, 31 janvier. Bolide à Cherbourg, suivi d’une traînée lumineuse. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxx.)

1850, 5 juin. Bolide à Paris, à Rouen, à Caen, à Provins, à Meaux, au Havre, etc., distant de la Terre de 12 à 14 lieues, selon les calculs de M. Petit, et se mouvant avec une vitesse relative de 6 lieues par seconde, et une vitesse absolue dans l’espace de 11 lieues. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxvi.)

1850, 6 juin. Bolide à Dijon, suivi d’une détonation entendue sur un cercle de plus de 25 lieues de rayon. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxi.)

1850, 22 juin. Bolide à Oviédo, en Espagne, suivi d’une détonation. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxi.)

1850, 6 juillet. Bolide à Bordeaux et à Toulouse, se dirigeant du nord-nord-ouest au sud-sud-est, distant de la Terre, selon les calculs de M. Petit, de 64 lieues lors de son apparition, et de 32 lieues lors de son extinction, ayant un diamètre réel de 215 mètres, et se mouvant avec une vitesse absolue de 19 lieues par seconde. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxv.)

1850, 8 juillet. Bolide à Toulouse. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxi.)

1851, 21 août. Bolide à Cherbourg. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxiii.)

1851, 18 novembre. Bolide à Cherbourg. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxiii.)

1852, 2 avril. Bolide à Toulouse, distant de la Terre d’environ 4 lieues, selon les calculs de M. Petit, ayant un diamètre réel de 32 mètres, et se mouvant avec une vitesse absolue dans l’espace de 7 lieues par seconde, et une vitesse relative rapportée au centre de la Terre, de 3 lieues et demie. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxv.)

1852, 11 mai. Bolide à Dieppe, se dirigeant du sud au nord. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxiv.)

1852, 5 octobre. Bolide à Namur, suivi d’une traînée lumineuse. (Quetelet.)

Aux bolides indiqués dans ce catalogue, il faut joindre ceux qui ont été vus à Paris, par M. Coulvier-Gravier ; depuis huit ans, avec une persévérance digne des plus grands éloges, cet observateur passe toutes ses nuits à la recherche des étoiles filantes et des autres météores ignés[1].

Fig. 327. — Bolides observés à Paris de 1841 à 1853 par M. Coulvier-Gravier.

[Les bolides observés par M. Coulvier-Gravier sont au nombre de 168. Le plus gros avait à peu près un éclat égal à six fois celui de Vénus ; 101 ont été suivis de traînées plus ou moins larges et persistantes, et 20 se sont brisés en éclats. M. Coulvier-Gravier pense qu’il résulte de ses observations une variation horaire dans l’apparition des bolides : le nombre des globes vus aux environs de 6 heures du matin serait le triple du nombre de ces globes observés aux environs de 6 heures du soir ; ce résultat s’accorderait avec la variation horaire que M. Coulvier-Gravier pense aussi avoir constatée pour les étoiles filantes.

La figure représente les positions dans le ciel de Paris, les directions et les grandeurs de chacun de ces phénomènes. Les globes de troisième grandeur sont immédiatement supérieurs en éclat à Sirius, à Jupiter et à Vénus ; ceux de première grandeur ont un éclat double, et ceux de deuxième grandeur sont intermédiaires. M. Coulvier a observé 31 bolides de première grandeur, 39 de deuxième et 98 de troisième. Il faut remarquer que la grandeur n’est ici que relative à la position de l’observateur : un globe vu de première grandeur près du zénith, pourrait paraître bien moins brillant s’il était aperçu près de l’horizon.

Afin qu’on puisse comprendre la figure 327, dans laquelle le centre indique le zénith de l’observateur et le bord son horizon visible, voici les numéros d’ordre et les dates de chacun des bolides observés :

Nos
d’ordre.
Dates. Observations.
1.   28 septembre 1841. Traînée.
2. 10 juillet 1844. Traînée ; rupture en éclats.
3. 10 juillet 1844. Traînée ; rupture en éclats.
4. 20 juillet 1844. Rupture en éclats.
5. 8 août 1844.
6. 7 septembre 1844.
7. 8 septembre 1844. Traînée.
8. 14 novembre 1844. Traînée.
9. 24 avril 1845.
10. 5 août 1845.
11. 9 août 1845.
12. 9 août 1845.
13. 10 août 1845. Traînée.
14. 2 septembre 1845. Traînée.
15. 2 septembre 1845. Traînée.
16. 6 septembre 1845. Traînée.
17. 6 septembre 1845.
18. 28 octobre 1845. Traînée.
19. 5 novembre 1845.
20. 17 novembre 1845. Traînée ; rupture en éclats.
21. 3 décembre 1845. Traînée.
22. 12 février 1846. Traînée ; rupture en éclats.
23. 5 mars 1846.
24. 30 mars 1846. Traînée.
25. 28 avril 1846. Traînée.
26. 1 mai 1846. Traînée ; rupture en éclats.
27. 8 mai 1846.
28. 13 juin 1846.
29. 20 juillet 1846. Traînée.
30. 23 juillet 1846. Traînée ; rupture en éclats.
31. 10 août 1846.
32. 12 août 1846.
33. 18 août 1846.
34. 29 août 1846.
35.   25 septembre 1846. Traînée.
36. 29 septembre 1846. Traînée.
37. 10 octobre 1846. Traînée.
38. 19 octobre 1846. Traînée.
39. 9 novembre 1846. Station au milieu de sa course ;

traînée ; rupture en éclats.

40. 15 décembre 1846. Traînée.
41. 23 février 1847.
42. 15 mars 1847.
43. 16 mars 1847.
44. 20 avril 1847. Traînée.
45. 20 avril 1847. Traînée.
46. 20 avril 1847. Traînée.
47. 2 juin 1847.
48. 13 juin 1847. Traînée ; station à la fin de sa

course.

49. 9 juillet 1847.
50. 1 août 1847. Traînée.
51. 3 août 1847. Traînée ; station.
52. 8 août 1847. Traînée.
53. 9 août 1847.
54. 9 août 1847.
55. 9 août 1847.
56. 9 août 1847. Traînée.
57. 9 août 1847.
58. 9 août 1847. Traînée.
59. 9 août 1847.
60. 10 août 1847.
61. 10 août 1847.
62. 10 août 1847. Traînée.
63. 10 août 1847. Traînée ; rupture en éclats.
64. 10 août 1847. Traînée.
65. 10 août 1847. Traînée ; rupture en éclats.
66. 21 octobre 1847. Traînée.
67. 16 novembre 1847. Traînée.
68. 18 novembre 1847. Traînée.
69. 20 novembre 1847. Traînée.
70. 11 décembre 1847. Traînée.
71. 26 février 1848. Traînée.
72. 6 août 1848. Traînée.
73.   8 août 1848. Traînée.
74. 12 novembre 1848.
75. 14 novembre 1848. Traînée ; rupture en éclats.
76. 27 novembre 1848. Traînée ; rupture en éclats.
77. 25 janvier 1849.
78. 13 février 1849.
79. 4 mai 1849.
80. 11 août 1849.
81. 8 septembre 1849.
82. 9 septembre 1849.
83. 18 septembre 1849.
84. 21 septembre 1849.
85. 17 octobre 1849.
86. 19 octobre 1849.
87. 23 octobre 1849.
88. 12 juillet 1846. Traînée ; rupture en éclats.
89. 8 décembre 1847. Traînée ; double rupture en éclats.
90. 16 mai 1850.
91. 3 juin 1850. Traînée.
92. 9 juin 1850.
93. 12 juillet 1850.
94. 15 juillet 1850. Traînée ; station.
95. 15 juillet 1850.
96. 30 juillet 1850.
97. 3 août 1850. Traînée.
98. 8 août 1850.
99. 9 août 1850. Traînée.
100. 10 août 1850.
101. 10 août 1850.
102. 10 août 1850. Traînée.
103. 11 août 1850. Traînée.
104. 12 août 1850. Globuleux.
105. 14 août 1850. Traînée.
106. 14 août 1850.
107. 18 septembre 1850.
108. 11 octobre 1850.
109. 17 octobre 1850.
110. 29 octobre 1850. Traînée.
111. 8 novembre 1850.
112. 10 novembre 1850.
113.   14 novembre 1850. Traînée.
114. 14 novembre 1850. Traînée.
115. 15 novembre 1850.
116. 15 novembre 1850. Traînée.
117. 3 décembre 1850.
118. 6 décembre 1850. Traînée.
119. 6 décembre 1850. Traînée.
120. 21 décembre 1850. Traînée.
121. 2 janvier 1851. Traînée.
122. 30 janvier 1851.
123. 4 février 1851. Traînée.
124. 18 février 1851. Traînée ; station ; rupture en éclats.
125. 19 juin 1851.
126. 29 juin 1851.
127. 6 juillet 1851. Traînée ; station.
128. 7 juillet 1851.
129. 30 juillet 1851. Traînée.
130. 30 juillet 1851. Traînée.
131. 3 août 1851.
132. 4 août 1851. Traînée.
133. 5 août 1851. Traînée.
134. 5 août 1851. Traînée.
135. 5 août 1851. Traînée.
136. 6 août 1851. Traînée.
137. 6 août 1851. Traînée.
138. 6 août 1851.
139. 10 août 1851. Traînée.
140. 12 août 1851. Traînée.
141. 15 août 1851. Traînée.
142. 22 août 1851. Traînée.
143. 13 novembre 1851.
144. 12 décembre 1851. Traînée.
145. 26 janvier 1852.
146. 22 juillet 1852.
147. 22 juillet 1852. Traînée.
148. 23 juillet 1852. Traînée.
149. 12 août 1852. Traînée.
150. 5 octobre 1852. Traînée ; rupture en éclats.
151. 24 novembre 1852. Traînée ; rupture en éclats.
152. 8 décembre 1852.
153.   10 décembre 1852.
154. 10 décembre 1852. Station.
155. 28 décembre 1852. Traînée ; trois stations ; rupture en éclats.
156. 13 mai 1853.
157. 2 juillet 1853. Traînée.
158. 1 août 1853.
159. 2 août 1853. Traînée.
160. 7 août 1853.
161. 8 août 1853. Traînée.
162. 9 août 1853. Traînée.
163. 10 août 1853. Traînée.
164. 10 août 1853. Traînée.
165. 10 août 1853. Traînée.
166. 11 août 1853. Traînée ; rupture en éclats.
167. 12 août 1853. Traînée.
168. 12 septembre 1853. Traînée.

M. Coulvier-Gravier n’a entendu de bruit ni à l’apparition d’aucun des bolides précédents ni au moment de la rupture de ceux qui se sont brisés en éclats.]

Si nous cherchons à résumer, comme nous l’avons fait précédemment pour les aérolithes, les apparitions pour lesquelles on a des dates certaines, nous trouverons 813 bolides, et le tableau suivant représentera les nombres de ces phénomènes constatés pour chacun des douze mois de l’année :

Janvier 
 55
Février 
 57
Mars 
 48
Avril 
 52
Mai 
 50
Juin 
 43
Juillet 
 74
Août 
 123
Septembre 
 64
Octobre 
 77
Novembre 
 90
Décembre 
 80

Le nombre moyen qu’on trouverait pour chaque mois serait de 68 ; les nombres de chacun des six premiers mois de l’année sont au-dessous de cette moyenne, tandis que ceux des six derniers mois, à l’exception de celui du mois de septembre, sont au-dessus.

On obtient ainsi le même résultat qu’en comparant pour chaque mois les chutes d’aérolithes ; seulement la loi du phénomène apparaît d’une manière plus nette, ce que l’on peut attribuer à ce que les observations de bolides sont beaucoup plus nombreuses que les observations d’aérolithes. La Terre, en circulant dans son orbite autour du Soleil, rencontre donc plus de bolides en allant de l’aphélie au périhélie qu’en marchant du périhélie à l’aphélie.

Sur le nombre total de huit cents bolides observés, dont les annales des sciences ont pu conserver la mémoire, on en trouve trente-cinq qui ont donné naissance à des aérolithes dont la chute a eu des témoins. Malgré la petitesse du rapport des deux nombres, on ne peut se défendre de penser que l’origine des deux phénomènes est identique. Néanmoins certaines pluies d’aérolithes ont eu lieu sans avoir été précédées de l’apparition de bolides lumineux ; les pierres sont tombées quelquefois d’un ciel parfaitement pur : tel est le cas du grand aérolithe de Kleinwenden (16 septembre 1843). D’autres fois, au contraire, les aérolithes sont précipités sur le sol à la suite d’explosions retentissantes qui partent de petits nuages obscurs apparus subitement dans un ciel serein, ainsi que cela a eu lieu pour l’aérolithe de Braunau (14 juillet 1847).

Les apparitions de bolides sont toujours fortuites et elles prennent l’observateur au dépourvu. Aussi est-il très-difficile d’avoir des détails suffisamment précis sur toutes les circonstances qui pourraient servir à établir leurs dimensions réelles, leur hauteur, leur direction, leur vitesse. Les calculs qui pourraient permettre de déterminer exactement les trajectoires qu’ils parcourent, exigent impérieusement que le phénomène ait été vu de deux stations suffisamment éloignées, de manière que la parallaxe soit assez grande pour empêcher des erreurs trop considérables. Plusieurs astronomes ont pensé que les bolides pouvaient être considérés comme des satellites de notre planète, qu’ils se mouvraient autour de la Terre avec une énorme vitesse et pourraient être aperçus à plusieurs reprises. Dans ces dernières années, M. Petit, directeur de l’Observatoire de Toulouse, a cherché avec persévérance à obtenir les orbites parcourues dans cette hypothèse par les principaux bolides sur lesquels il avait pu réunir des détails d’une certaine précision. Cette étude mérite d’être poursuivie. Si l’on ne peut pas douter que plusieurs bolides soient tombés jusqu’à la surface de notre planète et aient fait désormais partie de notre globe, on ne pourrait dire qu’ils ont tous un pareil sort. Les hauteurs considérables auxquelles paraissent et disparaissent quelques-uns de ces météores sont un sujet d’étonnement lorsqu’on cherche à se rendre compte de leur inflammation subite. Si des calculs, comme ceux de M. Petit, arrivaient à établir avec certitude la direction, la vitesse et tous les éléments de l’orbite de quelques bolides, ils auraient beaucoup fait pour l’éclaircissement de l’un des phénomènes cosmiques les plus mystérieux. Il faut, pour arriver à un tel résultat, multiplier les observations, et surtout les faire plus exactes que toutes celles qui ont été obtenues jusqu’à ce jour.

Quoi qu’il en soit, voici les hauteurs des bolides pour lesquels il a été possible d’établir des calculs approximatifs :

Dates. Distances à la
surface de la Terre
au moment de
l’apparition.
Distances à la
surface de la Terre
au moment de
la disparition.
  lieues. lieues.
21 mars 1846 3    
2 avril 1852 4
15 août 1754 6
14 décembre 1807 7
13 novembre 1803 9
23 juillet 1846 11
19 juillet 1686 12
5 juin 1850 13
31 juillet 1708 18
4 octobre 1783 18
11 septembre 1784 18
31 octobre 1779 24
18 août 1783 24
15 mai 1811 31
24 juillet 1762 35 7
9 février 1841 38
19 août 1847 54 17
6 juillet 1850 64 32
4 janvier 1837 68
31 mars 1676 70
3 juin 1842 74 5
19 mars 1718 119
27 octobre 1844 128 3
18 août 1841 182

La plupart de ces hauteurs dépassent de beaucoup les limites assignées à notre atmosphère (liv. xx, chap. xiv) par la considération de la durée des phénomènes crépusculaires. Il faut donc en conclure que l’incandescence subite des bolides se produit bien au delà des régions où l’on suppose aujourd’hui que les couches de l’atmosphère terrestre sont tellement raréfiées, qu’on doit y regarder comme impossible toute action de ses éléments sur la matière des globes filants.

Il ne faut pas, du reste, juger de l’étendue des bolides d’après la petite dimension des aérolithes qui ont été retrouvés à la surface de notre planète après l’explosion des météores ignés. Voici, en effet, des diamètres réels d’une grandeur hors de proportion avec celle des aérolithes. Ces diamètres ont, il est vrai, été obtenus par des calculs qui reposent sur des observations dont l’exactitude est contestable :

Dates.   Diamètres réels.
2 avril   32 mètres.
23 juillet   98
6 juillet   215
4 janvier   2 200
19 mars   2 560
18 août   3 900

Existe-t-il un noyau solide dans tous les grands globes lumineux ? s’y trouve-t-il une sorte d’atmosphère inflammable et même explosive lorsque ces corps approchent de la Terre ? la vitesse avec laquelle ils se meuvent peut-elle servir à expliquer leur incandescence subite ? Ce sont là autant de questions que l’avenir seul pourra complétement résoudre. Le tableau suivant donne les vitesses calculées des bolides dont les trajectoires ont pu être déterminées :

Dates.   Vitesses par seconde.
19 mars 1718   2 700 mètres
14 décembre 1807   4 500
31 mars 1676   5 000
4 janvier 1837   5 200
21 mars 1846   8 000
23 juillet 1846   8 000
19 mars 1718   9 000
6 ou 13 novembre 1803   13 000
4 octobre 1783   19 000
2 avril 1852   28 000
26 novembre 1758   40 000
5 juin 1850   44 000
19 août 1847   68 000
3 juin 1842   72 000
27 octobre 1844   72 000
6 juillet 1850   76 000

Nous rappellerons que la vitesse de rotation de la Terre, pour un point situé à l’équateur, est de 464 mètres par seconde, et que la vitesse de translation de notre globe le long de l’écliptique est de 30 400 mètres. On voit que plusieurs des bolides observés se transportaient dans l’espace avec une vitesse supérieure à celle qui anime les planètes. Il faut ajouter comme dernier caractère que la direction générale de leur mouvement est en sens inverse de celui de la Terre.

Alors même qu’on voudrait prendre une grande partie de la vitesse des bolides pour une illusion, pour un effet du mouvement de translation de la Terre dans son orbite, il reste encore, pour exprimer la vitesse réelle de ces phénomènes, des nombres assez grands pour qu’on puisse regarder les bolides comme animés dans l’espace d’un mouvement tellement rapide qu’on doive admettre la possibilité de l’éternelle continuité de leur course à travers l’espace. Quoique ces masses cosmiques passent dans le voisinage de notre atmosphère, elles n’éprouvent le plus souvent d’autre effet de l’attraction du globe terrestre qu’une modification dans les excentricités de leurs orbites.

  1. Afin de compléter le catalogue général de l’Astronomie populaire, nous ajoutons ici, suivant les vues de M. Arago, un extrait du catalogue de bolides observés par M. Coulvier-Gravier de 1841 à 1853, catalogue qui a paru dans le tome L des Annales de chimie et de physique, 3e série.