Au seuil de l’espoir/8
Apparence
Léon Vanier, libraire-éditeur, (p. 111-112).
Avec ses yeux mi-clos éteints entre les cils,
Ses sourcils abaissant leurs pointes vers les tempes,
Son sourire plus grave aux mystères subtils,
Son teint plus mat à la froide lueur des lampes, —
Malgré la gaule ocre et le madras rouge-sang,
Zaza prend un faux air des « rêveuses » d’estampes, —
(Les amoureuses ou les mystiques, froissant, —
Exquis charmes pervers ou suavités saintes, —
Dans leurs doigts fuselés des lys ou des jacinthes)…
D’un plus intense et d’un moins occulte reflet !
Il ne sait qu’à présent comme elle rappelait
Charmeusement — et si cruellement, l’Amie !