Chapelets de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de la Sainte Vierge/Chapelet de la Passion de Notre-Seigneur

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CHAPELET
DE
LA PASSION DE NOTRE-SEIGNEUR.


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PREMIÈRE PAUSE.

Jésus, au moment d'aller à la mort, prend congé de sa sainte mère, en reçoit la bénédiction, et lui donne la sienne. — Ave, Maria.

1° Jésus célèbre la dernière cène pascale, et lave les pieds à ses apôtres. — Pater noster.

2º Il institue le saint sacrement de l'Eucharistie et le leur fait connaître. — Pater noster.

3º En priant dans le jardin, il sue le sang et est consolé par un ange. — Pater noster.

4° Trahi par le baiser de Judas, il est pris et lié par la cohorte. — Pater noster.

5° Il est abandonné de tous ses disciples. — Pater noster.

6° Conduit devant le pontife Anne, il reçoit un cruel soufflet d'un valet insolent . — Pater noster.

7° Il est accusé par de faux témoins devant Caïphe. — Pater noster.

8° Parce qu'il déclare être fils de Dieu, on le traite de blasphémateur méritant la mort. — Pater noster.

9° Pierre le renie trois fois et se convertit, mais Judas désespéré se pend. — Pater noster.

10° Les gens du grand prêtre Caïphe, auxquels on avait confié la garde de Jésus, lui crachent au visage, lui mettent un bandeau sur les yeux, lui donnent des coups de poing et des soufflets accompagnés d'autres mauvais traitements qui durent jusqu'à la pointe du jour. — Pater noster. — Gloria patri, etc., ou Requiem.


DEUXIÈME PAUSE.

La sainte Vierge, qui a tout appris, va, pénétrée de la plus profonde douleur, à la rencontre de son fils bien-aimé. — Ave Maria.

1° Le Seigneur Jésus est accusé devant Pilate de séduire le peuple. — Pater noster.

2° Pilate renvoie Jésus de son

Attention : pages manquantes.
Le texte sur la deuxième pause n’est pas complet.


TROISIÈME PAUSE.

Jésus est rencontré par sa sainte mère, qui a la douleur de le voir portant péniblement la croix, et rendu presque méconnaissable par les souffrances et la fatigue. — Ave Maria.

1º Arrivé au Calvaire, on lui présente à boire, comme rafraîchissement, du vin mêlé avec du fiel. — Pater noster.

2º On le dépouille entièrement, ce qui renouvelle ses blessures et ses douleurs. — Pater noster.

3º Il est étendu sur la croix, à laquelle on le fixe au moyen d'énormes clous par les mains et les pieds. — Pater noster.

4° On élève Jésus fixé sur sa croix, et on le place entre deux larrons crucifiés avec lui. — Pater noster.

5° Il prie le Père Étérnel de pardonner à ses bourreaux. — Pater noster.

6° Les soldats se partagent les habits de Jésus, et les tirent au sort, — Pater noster.

7° Par ordre de Pilate, on place sur la croix l’écriteau, avec ces mots en hébreu, grec et latin : Jésus de Nazareth, roi des Juifs. — Pater noster.

8° Jésus s'entend dire des injures et des blasphèmes par les Juifs, et par un des deux larrons qu'on a crucifiés à son côté, — Pater noster.

9° Il offre le Paradis au voleur converti, l’autre se perd dans son obstination. — Pater noster.

10° Jésus voit sa sainte mère accablée de douleur, ce qui ajoute à ses tourments. — Pater noster.Gloria patri, etc., ou Requiem æternam.


QUATRIÈME PAUSE.

Jésus confie sa mère affligée à Jean, son disciple chéri. — Ave, Maria.

1° Il dit qu'il a soif, et on lui donne à boire du fiel et du vinaigre. — Pater noster.

2° Il expire en recommandant son âme à Dieu, son père ; et au moment qu'il rend le dernier soupir, la terre tremble et toute la nature se bouleverse. — Pater noster.

3° Après sa mort, on lui perce le flanc d'une lance ; il en sort du sang et de l'eau. — Pater noster.

4° La lance qui perça le cœur du Fils, perça aussi le cœur de la mère. — Ave, Maria.

On dira le Credo en l’honneur des saints apôtres, en français ou en latin.


Offrande du Chapelet de la passion à la très-sainte Vierge.

Ô Vierge sainte et plus que martyre, Marie, avocate des pécheurs, je vous supplie très-humblement de vouloir bien offrir à votre très-cher fils Jésus, notre Rédempteur, le Chapelet que je viens de réciter en souvenir, reconnaissance et action de grâces de sa sainte passion et de votre douloureuse compassion. Ah ! si je ne puis avoir le bonheur de partager les tourments de mon Sauveur, que j’aie celui de m’associer au moins avec vous à tous les sentiments de tendre compassion, d'une vive reconnaissance. Que ces sentiments me fassent concevoir et entretiennent constamment en moi un profond repentir de mes péchés ; que j'y trouve un puissant motif, et que j'y puise le courage et les forces nécessaires pour corriger mes défauts, pour pratiquer les vertus, pour me conformer en tout à la volonté de Dieu, à l'exemple du divin modèle qui m'est proposé sur la croix.

Je recommande encore à votre puissante intercession, à celle de tous les anges et de tous les saints du Paradis, notre sainte Église, l'extirpation des hérésies qui la ravagent, le souverain pontife, les supérieurs ecclésiastiques, réguliers et séculiers, tous les vivants et les morts pour lesquels je suis obligé de prier, et pour imiter en tout point votre fils, Notre-Seigneur Jésus, ce modèle de paix qui nous ordonne d'aimer nos ennemis ; j'ose vous prier encore pour tous ceux qui m'ont offensé, afin que nous soyons tous éternellement unis pour l'aimer et le louer dans cette vie et dans l'autre. — Ainsi soit-il.


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