On la voit souvent passer avec, serrés l’un contre
l’autre, à l’heure des couchers de soleil, comme autrefois.
Ils marchent tranquilles dans la grande route vers
leur humble village. Sous l’obscurité des sapins
touffus ils contournent un coin de rue qui penche,
poussent une porte rauque, longent le mur de l’église
et s’en vont, par un étroit chemin battu dans les
herbes hautes, s’agenouiller devant deux croix de bois
semblables.
… Oui, elle a changé de fils, la pauvre vieille mère
Julienne… Elle l’appelle Jacques, maintenant.