Code des gens honnêtes/1-1-2

La bibliothèque libre.
Code des gens honnêtes
ou l’art de ne pas être dupe des fripons
J.-N. Barba (p. 20-41).
CHAPITRE II.


Vols dans les boutiques, dans les appartemens, cafés, restaurans, vols domestiques, etc.


Ces vols sont horribles, parce qu’ils s’appuient sur la confiance ; il est difficile de s’en garantir ; on s’en apercevra à la rareté de nos aphorismes. On ne peut que s’en référer aux plus fameux exemples.

§ 1.

Les honorables personnes qui sont forcées par la nature de leur infortune à n’employer que des cuisinières, doivent, pour leur propre sûreté, veiller à ce qu’elles aient de bonnes mœurs.

La plupart des vols domestiques se commettent à l’instigation de l’amour.

L’amant d’une cuisinière peut l’engager à beaucoup de choses.

Vous connaissez votre cuisinière ; vous ne connaissez pas l’amant.

Vous n’avez pas le droit de défendre à votre cuisinière d’avoir un amant, car :

1.o Les amants sont indépendants des cuisinières ;

2.o Votre cuisinière est assise en plein droit naturel quand elle veut se marier ;

3.o Vous ne sauriez jamais rien, si ce n’est qu’elle a un amant pour un bon motif.

Ainsi les amants et les cuisinières sont des maux nécessaires et inséparables.

§ 2.

Examinez avec attention les bureaux de loterie de votre quartier, et informez-vous si vos gens mettent à la loterie, s’ils n’y jouent que leurs gages, etc.

§ 3.

Vos chevaux ne mangeront pas toujours toute l’avoine, mais ils auront pleine satisfaction sur le boire.

L’inspection des écuries est chose difficile.

§ 4.

Quand votre appartement sera à louer, vous verrez venir bien du monde ; ne laissez rien traîner.

§ 5.

Vouloir empêcher qu’un chef, une cuisinière, etc., volent sur la dépense, est une folie insigne.

On est ou plus ou moins volé, voilà tout.

§ 6.

Votre femme de chambre mettra vos robes, votre laquais essaiera vos habits, usera votre linge.

Si votre campagne est cause de bien des prétextes honorables pour vous défaire des importuns, elle vous vaudra plus d’un malheur.

Aussitôt que vous serez parti, si vous avez un cor, votre valet de chambre s’en servira, le sommelier ira à la cave, le laquais glissera en tilbury avec la femme de chambre, qui couvrira effrontément ses épaules d’un cachemire ; enfin ce sera une petite saturnale.

§ 7.

Ne prenez jamais de demi-mesures ; ayez une confiance entière en vos domestiques, ou point du tout.

§ 8.

Une cuisinière, qui n’a qu’un amant a de bonnes mœurs ; mais il faut savoir quel est cet amant, ses moyens d’existence, ses goûts, ses passions, etc.

On évite un assassinat par cette petite police domestique.

§ 9.

Les changeurs de monnaie doivent entourer leur comptoir, à l’intérieur, d’une grille solide. Nous avons souvent admiré l’imprudence des bijoutiers, qui ne sont défendus que par un verre, et cependant ils connaissent mieux que personne la vertu du diamant.

§ 10.

Ne prenez pas vos domestiques dans les bureaux de placement : dans les petites affiches ? … encore moins.

§ 11.

Un industriel avait fait fabriquer des cuillères de cuivre argenté ; tous les jours, dans plusieurs cafés, il changeait subtilement sa cuillère, et vécut long-temps de ce commerce.

Avis aux limonadiers et aux restaurateurs.

§ 12.

Le commerce de détail, à Paris, ne saurait être trop en garde contre les voleurs. La guerre est toujours active entre eux et lui.

M. E***, médecin très connu pour les maladies mentales, vit arriver un matin une dame, d’une quarantaine d’années, encore jeune et fraîche. L’équipage de Madame la comtesse de *** entra dans la cour du célèbre docteur.

La comtesse se fait introduire sur-le-champ, et, mère éplorée, au désespoir, parle en ces termes : « Monsieur, vous voyez une femme en proie à un chagrin bien violent. J’ai un fils ; il m’est bien cher ainsi qu’à mon mari ; c’est notre fils unique… »

Des pleurs, des pleurs tels que ceux qu’Artémise versa sur la tombe de Mausole.

« Oui, o…ui, Mon…sieur, et depuis quelque temps nous avons de terribles craintes… Il est dans un âge où les passions se développent… Quoique nous le satisfassions sur tous les points, argent, liberté, etc., voici plusieurs signes de démence complète qu’il donne. Le point le plus remarquable, c’est qu’il parle toujours de bijoux, de diamans qu’il a vendus ou donnés à une femme ; mais c’est inintelligible. Nous soupçonnons qu’il a pu devenir amoureux d’une femme, peu estimable peut-être, et qu’il aura contracté des engagements onéreux pour satisfaire ses désirs.

» Ceci, Monsieur, n’est qu’une conjecture : son père et moi nous nous perdons dans les causes de cette folie. »

— « Eh bien, Madame, amenez-moi monsieur votre fils… »

— « Oh ! dès demain, Monsieur, à midi. »

— « Cela suffit. »

Le docteur s’empresse de reconduire la dame jusqu’à sa voiture : il voit des armes, des laquais.

Le lendemain, la prétendue comtesse se fait descendre chez un fameux joaillier, et après avoir long-temps marchandé une parure de trente mille écus, elle se décide en faisant mille façons.

Elle la prend, tire négligemment une bourse de son sac, y trouve dix mille francs en billets de banque, les étale ; mais bientôt les resserre et dit au bijoutier :

« Donnez-moi plutôt quelqu’un, je l’emmènerai ; mon mari paiera ; je n’ai pas sur moi toute la somme. »

Le bijoutier fait signe à un jeune homme qui, tout fier de monter en équipage, va avec la comtesse chez M. M…

Elle monte précipitamment, dit au docteur : « Voilà mon fils, je vous laisse. » Puis sortant, elle dit au jeune homme : « Mon mari est dans son cabinet, entrez, il va vous payer. » Le jeune homme entre, la comtesse descend rapidement, la voiture roule à petit bruit : bientôt les chevaux galopent.

« Eh bien ! jeune homme, disait le médecin, vous savez ce dont il s’agit. Voyons, que ressentez-vous ?… Qu’est-ce qu’il se passe dans cette jeune tête-là ?… »

— « Ce qui se passe dans ma tête, Monsieur, rien si ce n’est que voici la facture de la parure de diamans… »

— « Nous connaissons cela, » disait le docteur, en repoussant doucement la facture, « je sais, je sais. »

— « Si Monsieur connaît le montant, il n’a qu’à me payer… »

— « Là ! Là ! calmez-vous ; vos diamants, où les avez-vous pris ? que sont-ils devenus ?… Parlez tant que vous voudrez, je vous écoute patiemment. »

— « Il s’agit de me payer, Monsieur, quatre-vingt-dix mille francs… »

— « Pourquoi ! »

— « Comment ! pourquoi ! dit le jeune homme dont les yeux s’animèrent. »

— « Oui, pourquoi vous les paierais-je ? »

— « Parce que madame la comtesse a pris les diamans à l’instant chez nous. »

— « Bon, nous y voici ; qu’est-ce que c’est que cette comtesse ? »

— « Votre femme !… » et il lui présente la facture. »

— « Mais, jeune homme, vous savez que j’ai le bonheur d’être médecin et veuf. »

Ici le jeune bijoutier s’emporta, et le docteur appelant ses gens, le fit tenir par les quatre membres, ce qui acheva de mettre le jeune homme en fureur. Il s’écria au vol, à l’assassinat, au guet-apens. Mais au bout d’un quart d’heure il devint calme, expliqua tout fort posément, et une lueur terrible éclaira le docteur.

Quelques recherches qu’on ait pu faire, ce singulier vol, si spirituel, si original par la scène qui eut lieu entre le médecin et le jeune homme, ne fut jamais puni. L’intrigante avait eu soin de cacher ses traces ; les gens étaient ses complices, la voiture empruntée ; et cette histoire est restée comme un monument dans la mémoire des bijoutiers.

§ 13.

Un restaurateur est sujet à être volé d’une manière bien cruelle ; car il ne peut pas exiger la restitution des marchandises fournies.

Contre ce vol il n’y a pas de précaution.

§ 14.

Louis XV, passant dans les appartements de madame de Pompadour, aperçut un homme monté sur une échelle et fouillant dans une armoire ; l’échelle vacillait, l’homme était en danger de tomber ; le roi alla tenir le pied de l’échelle.

On vint bientôt annoncer à madame de Pompadour qu’elle était volée ; et le roi, demandant les détails de l’aventure, reconnut qu’il avait aidé le voleur.

Ceci est un des plus beaux faits des filous.

§ 15.

Les marchands doivent se défier singulièrement des gens qui sont pressés de se faire livrer des marchandises.

Un marchand doit escorter alors par lui-même, ou par des commis, ses marchandises le plus long-temps qu’il pourra.

Supposez un jeune homme, employé à une maison de roulage, qui, de connivence avec un petit voleur, enverra demander une partie de rubans, une partie de bijoux pour telle maison de commerce, priant qu’on envoie les marchandises à tel roulage, et la facture à sa maison de commerce.

Quand viendra la facture, M. le négociant ignorera ce qu’on veut lui dire ; si vous courez au roulage, l’entrepreneur n’aura rien vu.

§ 16.

En général, la race des portiers a conquis à Paris une réputation de probité très-remarquable ; cependant, dans les grands vols domestiques, les portiers jouent quelquefois leur rôle.

En ce qui les concerne, il faut 1o Qu’un portier ait quelque intelligence ;

2o Qu’il ait l’ouïe fine et la vue excellente.


Exemple de l’utilité d’un bon portier, et de son influence.


M. le général P… avait, à dessein, choisi un Normand un peu épais pour suisse : le général partit pour une campagne nouvellement achetée.

Le surlendemain, son vieux tapissier se présenta avec le petit charaban et le petit cheval classiques ; il venait de la part de M. le général qui lui avait écrit de démeubler telle, telle pièce, et d’apporter les meubles à la campagne.

Le portier ouvre les appartemens, les croisées, les persiennes afin qu’on y voie mieux, aide à charger les tapis, les pendules. Au retour, le général paya bien cher la complaisance d’un portier ingénu.

§ 17.

Si vous nourrissez votre cuisinière, elle aura bien le droit de prélever sur votre bouillon un bol restaurateur pour le grenadier.

Le mal n’est pas là. Elle ne fait que prendre sur sa nourriture. C’est un sacrifice à l’amour. Le crime est de remplir le vide de cette grande cuillerée par une égale mesure d’eau de Seine.

§ 18.

Les domestiques, ayant une influence extrême sur nos mœurs, nos habitudes, nos maisons, et leur plus ou moins de fidélité causant ou notre salut ou notre ruine, il faut savoir qu’il y a deux partis à prendre envers eux :

Une confiance illimitée ;

Une défiance sans bornes ;

Le parti mitoyen est détestable.

Ici qu’il nous soit permis de faire un traité domestique en peu de mots.

Un domestique est membre d’une famille comme l’huissier était jadis membre du parlement.

Si vous le choisissez mal, ce n’est pas la faute du domestique, c’est la vôtre.

En le choisissant bien, vous avez une conduite à tenir ; la voici :

Un domestique est un homme ; il a son amour-propre, et les mêmes passions que vous, maître ;

Ne blessez donc pas l’amour-propre des domestiques. En tout état, c’est une offense que l’homme pardonne rarement.

Ne leur parlez jamais qu’à l’occasion de leur service.

Persuadez-leur que vous vous intéressez à eux, et surtout ne riez pas d’eux en leur présence, car ils prendraient leur revanche, et le maître dont on rit est perdu.

S’ils ont des enfans, ayez-en soin, et payez-en les pensions.

S’ils sont malades, faites-les soigner chez vous.

Prévenez-les bien qu’ils n’ont pas de pension à attendre de vous après votre décès ; mais faites croître leurs gages par année, de manière qu’au bout d’un temps limité, ils soient certains d’un traitement honorable et de votre sollicitude pour eux.

Grondez-les rarement, mais bien et justement.

Ne les traitez pas durement.

Ne leur confiez rien d’important qu’après avoir bien examiné leur caractère.

Il y a encore un soin perpétuel à avoir lorsque vous ne leur avez pas donné votre confiance ; c’est de ne jamais rien dire d’important devant eux ; de ne pas parler de votre fortune, de ce qui vous arrive d’heureux ou de malheureux, et, par-dessus tout, de vous occuper des portes et des serrures à travers lesquelles on voit tant de choses.

Le choix d’un domestique est encore plus important lorsqu’il s’agit de lui confier des enfans.

Il faut autant de politique et de finesse pour conduire un homme que dix. Ceci est de la diplomatie d’antichambre ; mais elle est aussi savante que toute autre.

Un seul domestique, ami, préserve de tous les vols qui se commettent dans une maison.

§ 19.

Vous voyez un appartement somptueux, bien meublé, bien décoré, un homme bien habillé qui s’y promène et parle d’affaires importantes avec deux seigneurs, ou compte de l’argent à quelqu’un ; vous, marchand, qui fournissez pour la première fois ce monsieur, vous craignez de l’interrompre, vous lui donnez vos marchandises, vous osez à peine présenter votre facture, il la prend, la jette sur la cheminée et dit : « C’est bon, je ferai passer chez vous !… » À peine s’il vous voit, vous sortez enchanté ; mais au fond du cœur il y a un murmure.

Aujourd’hui les enfans ne se prennent même plus à cela. Tout le monde sait que l’appartement peut être emprunté à un ami, qu’il peut n’être loué que pour quinze jours, etc., etc.

§ 20.

Négocians en gros et en détail, retenez bien cet axiome commercial : « Ne vendez qu’au comptant aux gens inconnus, ou prenez les plus sévères informations avant de leur faire crédit. »

Quand un galant homme vous entendra dire : « Monsieur, nous ne vendons qu’au comptant, » vous verrez sur sa figure quelle est sa solvabilité.

§ 21.

Détaillans de toutes classes, défiez-vous des hôtels garnis où les appartemens ont deux issues. « Monsieur, vous dit-on, je vais aller chercher de l’argent », et l’on emporte votre marchandise.

Vous attendez héroïquement. Sot, triple sot, vous ne devinerez que lorsque l’hôtesse vous dira : « Qu’attend Monsieur ? » ou qu’elle vous apprendra que l’appartement est vide et que celui qui l’occupait l’a payé hier, la veille du 15.

§ 22.

Songez que souvent vous pourrez être le centre de toute une intrigue, et que deux, trois ou quatre acteurs différens joueront leurs rôles pour faire sortir de votre magasin ou de votre poche cette précieuse panacée, l’argent !

Exemple :

Un matin, sur les onze heures, un Anglais, enfoncé dans un beau cabriolet, arrête chez mademoiselle F…, célèbre lingère ; il descend. « C’est ici M. Chaulin, papetier ? » dit-il en baragouinant le français ; mais il lève la tête, voit les lingères, se dispose à remonter dans lé câbriolette, lorsque se retournant brusquement, et montrant aux lingères un paquet de crayons, il leur dit : « Dans lé Angleterre nous déposons souvent les marchandises chez toutes sortes de marchands : voici des crayons que j’ai fait passer en France par contrebande ; cela se paie cher ici… Voudriez-vous en tenir un dépôt ? je vous ferai gagner cent pour cent dessus. »

La lingère n’apercevait aucun danger, ni vous non plus. Qui diable aurait vu là un piège ? n’y avait-il pas un Anglais, un cheval, un cabriolet et un domestique anglais en culotte de pluche rouge ? la lingère accepte.

« En voici pour six cents francs, dit l’Anglais en vidant son cabriolet, et cela vaut plus de douze cents francs ; je vais mettre le reste chez les papetiers, car je suis forcé de partir pour London. »

Il remonte en voiture et part.

Les jeunes demoiselles de tailler, d’essayer le crayon ; il est excellent, moëlleux, sans grain : c’est du véritable Middleton. On colle à la vitre une belle affiche et les passants peuvent lire : Dépôt de crayons de Middleton.

Le surlendemain, un jeune homme parfaitement bien mis, fort aimable, se disant fils du proviseur du collège de Bordeaux, vient commander un trousseau superbe, parce qu’il épouse une demoiselle fort riche. Le trousseau coûtera mille écus. Il va et vient pour presser son trousseau. On envoie chez lui ; les demoiselles, curieuses et causeuses, rapportent que le fils du proviseur est bien meublé et paraît très-riche.

Un matin il arrive ; il demande s’il aura le trousseau pour tel jour. Il veut dessiner la forme d’un col ; il a perdu le crayon d’un beau souvenir. Soudain on jase sur les crayons de l’original, et l’on offre au jeune homme un Middleton.

Surprise ! joie ! étonnement ! « Que vous êtes heureuses d’avoir ces crayons ! comment ! d’où ! mais vous en avez là au moins pour quinze cents francs : mon père serait enchanté de les avoir, etc., etc. »

Pendant qu’il s’extasie, arrive l’Anglais en cabriolet ; il descend et demande ses crayons : il part pour Londres le soir même.

Le jeune homme achète les crayons devant les lingères, le marché se conclut à huit cents francs, dont cent pour la lingère ; mais l’Anglais veut le paiement à l’instant. Il part ; il n’a même pas le temps d’aller chez le fils du proviseur.

Celui-ci tire sa bourse ; elle contient soixante francs, mais ce n’est rien. L’infortunée lingère offre les sept cents francs, l’Anglais part, et le jeune homme doit en rentrant chez lui rembourser huit cent fr. ; il offre d’emmener une demoiselle, l’on s’y refuse : ne laissait-il pas les crayons pour gage ?

Qui, diable, verrait le piége ! Quelle finesse d’aperçus, quel savoir dans les combinaisons ! La lingère s’applaudissait d’avoir gagné cent francs à garder des crayons pendant six jours.

On passe chez le jeune homme, il n’y était pas : il ne vient plus, on s’inquiète, on y retourne, il est parti.

La lingère conçoit des craintes vagues ; mais elle se disait : « J’ai pour quinze cents francs de crayons ! »

Au bout d’un mois elle fait venir un papetier ; celui-ci examine les crayons ; ils sont bons ; il y en a bien pour neuf cents francs environ ; mais on découvre un petit défaut, c’est qu’ils n’ont que quinze lignes de mine de plomb et le reste est en bois sur toute la longueur.

Vous voyez, par cet exemple, que de nos jours tout se perfectionne, et que les ruses des petits voleurs ne manquent pas de finesse, quand ils travaillent en boutique.

§ 23.

Un honorable tailleur a trouvé moyen de mettre des boutons invisibles aux poches d’habits. Cette invention nous semble bonne, mais elle est surpassée par celle des fausses poches.

Un homme un peu honnête a alors des mouchoirs si fins qu’ils peuvent tenir dans la poche de côté, et la grâce d’un habit paraît bien davantage.