Comment j’ai retrouvé Livingstone/Table

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Traduction par Henriette Loreau.
Texte établi par Jules Belin de LaunayLibrairie Hachette et Cie (p. TdM-254).


TABLE DES MATIÈRES


Chap. i. — De Madrid à baganoro. — M. J. Gordon Bennett fils, directeur du New york Herald, m’envoie à la recherche du docteur D. Livingstone. — J’arrive à Zanzibar. — L’île et la ville. — C’est le grand marché de l’Afrique orientale. — Opinion du consul Kirk sur l’illustre voyageur. — J’achète la cargaison et fais construire une charrette. — Formation de la caravane, qui comprend deux blancs : Shaw et Farquhar. — Embarquement à Zanzibar. — Mauvais début de Shaw 1

Chap. ii. — De l’océan indien à Vougér-engeri.— Débarquement dans la Mrima. — Écoles des Jésuites à Bagamoyo. — Malveillance des fonctionnaires du séïd de Zanzibar. — Hadji Pallou, le bon jeune homme arabe. — Départ tardif de la caravane adressée par le consul Kirk à D. Livingstone. — Départs successifs des cinq bandes composant l’expédition du New-York Herald. — Nous passons le Kingani. —Retards causés par notre quatrième bande. — La tchoufoua ou tsetsé. — Partie de chasse terminée’dans un fourré d’épines. — Mort de mes deux chevaux. — L’Ougérengeri arrose un vrai parc. — Simbamouenni. — Refus de payer deux fois le tribut à la reine 15

Chap. iii — De Simbamouenni à Couihara. — Pendant la masica, l’Ougérengeri forme d’affreux bourbiers. — La vallée de la Macata n’est qu’un marais. — La reine de Simbamouenni essaye de m’extorquer un second tribut. — Inondation de la Roudchoua. — Rennéco. — Farquhar à Kiora. — Fin de ma charrette. — Lac du Gombo. — Querelle avec Shaw. — Farquhar est laissé à Mpouapoua. — Dans le Marenga-Mkali, plusieurs caravanes se joignent à la nôtre. — Cheik Hamed en reçoit la direction. — Sensation produite dans le Gogo septentrional par l'arrivée d’un homme blanc. — Le droit de passage. — Le Moucondoucou. — Le Gnanzi ou Mgounda-Mkali. — Extravagance de Hamed, — Ruines de Mgongo-Tembo et de Roubouga. — Arrivée dans le pays de Gnagnembé, district du Mouézi. 33

Chap. iv. — Séjour à Couihara. — Bon accueil des Arabes établis à Tabora. — C’est le nom actuel de Cazê. — Je m’installe à Couihara. — Guerre contre Mirambo. — La caravane envoyée par le consul Kirk est jointe à la mienne. — Défaite des Arabes dans la forêt d’Ouillancourou. — Je refuse de continuer de prendre part à la guerre. — Nouvelles de Livingstone. — Farquhar est mort. — Mirambo brûle Tabora. — Il est défait à Mfouto. — Malgré un découragement passager, je veux retrouver Livingstone 58

Chap. v. — De Couihara au Tanguégnica. — Départ de Couihara. — Shaw voudrait bien y rester. — Chaîne à esclaves pour les déserteurs. — Je consens à renvoyer Shaw à Couihara. — Pays de Gounda. — La nuit au camp. — Visite du chef de Magnéra et de ses officiers. — Le paradis des chasseurs près du Gombé méridional. — Déception d’un crocodile. — Rébellion de mes gens qui ne voudraient pas quitter ce beau pays. — Sélim, l’Arabe chrétien. — L’oiseau du miel. — Les pêches du Conongo. — Les éléphants. — Ravitaillement à Mréra. — Les fourmilières des termites. — Le Zavira est ruiné. — Un léopard mis en fuite par la voix de nos ânes. — Le Rousahoua, district du Caouendi. — Après Itaga, les difficultés se renouvellent. — Village du fils de Nzogéra, dans le Vinza. — Marais du Malagarazi. — Exactions de Kiala, — Nouvelles de Livingstone. — Exactions du chef de Cahouanga, du roi de l’Ouhha et du chef de Cahirigi. — Il y en a encore cinq sur notre route. — Nous nous esquivons de l’Ouhha. — On a peur de nous à Niamtaga. — Hourra ! Tanguégnica ! — C’est bien Livingstone que je rencontre et qui prétend que je lui ai rendu la vie 73

Chap. vi. — Livingstone et ses découvertes. — D. Livingstone et moi nous projetons d’aller étudier l’extrémité septentrionale du Tanguégnica. — Le Docteur amasse des travaux et des études considérables. — Son caractère est excellent. — Il s’est fait un devoir de ne revenir en Europe qu’après avoir achevé la tâche qu’il s’est donnée. — Sa religion est toute de charité. — Sommaire des découvertes qu’il a faites entre mars 1866 et octobre 1871. — Désertion et mensonge des Anjouannais. — Le Cazembé et la reine sa femme. — Les lacs Bangouéolo, Moéro et Kémolondo sont unis par la rivière de Webb. — Ne pas confondre la Chambési avec le Zambèse, ni la rivière de Webb avec le Congo. — Le lac Chéboungo ou Lincoln. — Ce qui reste à faire pour rendre certaine la découverte des sources du Nil. — Les brigandages des traitants arabes soulèvent les populations 123

Chap. vii. — Le Roiissiqi. — Embarquement à Djidji. — Beauté des rives orientales du Tanguégnica et félicité de leurs habitants. — Nous sommes volés à Mécoungo et nous manquons de l’être près du cap Sentakeyi. —- D’après Macamba, le Roussizi se jette dans le lac. — Son embouchure est dans les possessions de Rouhinga. — Il sort du lac Kivo. — Extrémité septentrionale dii Tanguégnica et bouches du Roussizi. —Le lac Albert doit être moins étendu vers le sud que ne l’a figuré Baker. — Les îlots du New-York Herald. — Dispute avec les cannibales du pays de Sansi. — Retour à Djidji. 147

Chap. viii, — Retour à Couihara. — Pour moi la demeure de Livingstone à Djidji est un monument historique. — Cet homme est vraiment un héros chrétien. — Pendant qu’il fait sa correspondance, je prépare notre caravane de retour. — La Noël à Djidji. — Nous partons le 27 décembre, — A l’embouchure du Malagarazi et à Sigounga, on fonderait avantageusement des missions. — La caravane réunie part du delta du Loadjéri. — Les erreurs du krrangozi m’obligent à n’avoir plus d’autre guide que ma boussole. — Magnanimité d’un éléphant. — Beauté du Caouendi. — Nous souffrons de la faim jusqu’à Itaga. — Les abeilles nous attaquent. — Mirambo semble perdu. — Shaw est mort. — Trois lions mis en fuite par un coup de fusil. — A Gounda, nous recevons des nouvelles d’Europe. — Notre rentrée à Couihara... 165

Chap. ix. — De Couihara à Londres. — Les caisses apportées pour Livingstone ont été dévalisées ou ne contiennent presque rien d’utile. — Le docteur se remet à sa correspondance pendant que je prépare ses approvisionnements. — Ses intérêts m’obligent à renoncer à me porter au-devant de Baker. — Lettre de remerciement de D. Livingstone à J. G. Bennett. — La postérité rendra justice à ce pionnier de la civilisation en Afrique. — Danse des adieux. — Je me sépare de Livingstone le 14 mars 1872. — Cagnigni. — A Maponga, on demande de la pluie, — Détails sur la mort de Farquhar. — Sépulture de Shaw à Couihara et de Farquhar à Mpouapoua. — La plaine de la Macata est inondée. — Rojab manque de perdre les manuscrits de Livingstone. — Les eaux nous retiennent dix jours près de Renneco. — Simbamouenni.est renversée par l’Ougérengeri, qui a ravagé toute sa vallée. — Le Cami est fort maltraité. — Horrible jungle de Msohoua. — Nous rentrons le 6 mai à Bagamoyo. — Le lieutenant W. Henn. — Oswald Livingstone. — Réception à Zanzibar. — Nécessité de confier à un Arabe la. direction de la caravane que j’envoiè à D. Livingstone. — Irritation du consul Kirk à l’égard de l’illustre voyageur. — Reproches que celui-ci avait adressés. — Je me sépare de mes noirs compagnons. — Ils vont rejoindre D. Livingstone, au service duquel je les ai engagés. — Le 29 mai, je pars pour l’Europe... 18S

Chap. x. — Explications géographiques et ethnographiques. — Des trois routes qui mènent de Bagamoyo à Couihara, j’ai pris celle du nord. — C’est des ports de la Mrima que sont expédiés les esclaves tirés de cette partie de l’Afrique. — Le Kingani est formé par la réunion de l’Ougérengéri, au N., et de la Mgéta, au S. — Le Vouami s’appelle en remontant, Roudehoua, Macata et Moucondocoua. — Le Loufidji reçoit le Kisigo, — On peut naviguerpendant 325 kil. sur le Vouami ; durant une centaine, sur le Loufidji. — Ces trois fleuves drainent le versant océanique de la région et arrosent de magni* fiques pays, que ravagent les traitants pour le commerce des esclaves. — Le Sagara est traversé par la ligne de séparation des eaux. — Le Gogo et le Gnanzi ou Mgounda-Mkali occupent le plateau. — Le bassin du Tanguégnica commence dans le Mouézi. — Ounyamouéri signifie, non pas Terre de la Lune, mais Pays de Mouézi. — Il est arrosé par les deux Gombés qui forment le Malagarazi. — Contrées situées entre le Mouézi et le lac. — Beauté du pays de Djidji. — Le Mouézien est la bête de somme de l’Afrique. — Il peuple le Mouézi, le Conongo et le Caouendi. — Les habitants des côtes du Tanguégnica sont d’une autre race. — Conclusion. 230


Coulommiers. — Typ. Albert PONSOT et P. BRODARD