Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 7/1368
Apparence
1368. À SA NIÈCE CAROLINE.
Paris, lundi, 2 heures [fin avril, début de mai 1873].
Mon Caro,
J’irai te prendre à 3 h. 30 pour que nous achetions ensemble : 1o des rideaux, 2o des plâtres.
Je ne sais pas si, malgré mon ardeur musicale, je resterai à dîner chez vous. Car je ferais mieux d’expédier les livres qui me restent à lire. Le temps de mon départ approche et j’ai encore bien à faire. Émile part vendredi soir, et lundi prochain je commence mes courses aux environs de Paris. Ce qui me demandera une bonne semaine. Mais ce n’est pas pour te dire tout cela que je t’écris. Voici le but de mon épître :
J’ai vu hier le Moscove. Il m’a dit que bien sûr Sarasate[1] viendrait chez Mme Viardot[2].
Le philosophe Baudry et son gendre sont enchantés de leur soirée de mardi dernier[3].
À bientôt, chérie.
Ton vieux Cruchard