Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1755

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Louis Conard (Volume 8p. 147-148).

1755. À SA NIÈCE CAROLINE.
Saint-Gratien, 19 septembre 1878.

Aujourd’hui et demain je ne vais pas à Paris, mais j’y serai samedi pour déjeuner chez Bardoux. Après quoi, j’irai chez mes deux éditeurs et chez Weinschenk. Et dimanche, j’espère dîner avec ma pauvre fille dont je commence à m’ennuyer.

Si tu as quelque chose à me dire, tu peux donc me l’écrire. Je recevrai ta lettre à temps.

J’ai passé une partie de la nuit à lire le roman de Feuillet qui est ineffable de bêtise. Tous les jours, il vient du monde pour voir le logement. Mais, jusqu’à présent, rien de sérieux.

J’ai mal à la tête et je vais piquer un chien.

À bientôt donc, mon Caro.

Ton vieil oncle qui t’embrasse.