Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1786
Apparence
1786. À JULES TROUBAT.
Croisset, 9 janvier [1879].
Mon cher ami,
Je suis bien content de votre nomination[1] (à laquelle, du reste, je n’ai pas nui). Vous voilà casé, et débarrassé des soucis matériels. Que n’en puis-je dire, pour moi, de même !
Donnez-moi quelquefois de vos nouvelles. J’espère vous voir à Paris quand vous y viendrez, car vous ne serez pas toujours confiné dans votre château royal ?
Je reste ici jusqu’au mois de mars, mais je serai là-bas jusqu’à la fin de mai.
Quant au scandale causé par l’article de Zola, pedibus manibusque in sententiam tuam descendo ; à force d’hypocrisie on devient idiot.
Tout à vous, mon bon. Votre très affectionné.
- ↑ Jules Troubat venait d’être nommé bibliothécaire au château de Compiègne.