Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1810

La bibliothèque libre.
Louis Conard (Volume 8p. 210-211).

1810. À ÉMILE ZOLA.
[Croisset] mardi, 2 heures [18 février 1879[1]].
Mon cher Ami,

Il n’est pas possible d’être un meilleur bougre que vous. Merci de votre lettre qui me remet, comme disent les bonnes gens, « du baume dans le sang ».

Dès que je pourrai descendre dans ma salle à manger, il faudra venir y déjeuner.

N.-B. — Un mot seulement : que voulez-vous dire par ceci : « Demain, si vous y consentez, tout peut être réparé. »

Je vous embrasse.


  1. Réponse à la lettre de Zola du 17 février, publiée dans Les Lettres et les Arts, p. 169. Zola s’excusait d’avoir « tous ici été des maladroits dans votre affaire ». Il s’agissait des démarches faites par lui et les amis de Flaubert pour obtenir à celui-ci un poste de conservateur dans une bibliothèque. Cette demande s’était ébruitée, les journaux s’en étaient emparés, au grand chagrin de Flaubert. Voir la lettre du 22 février à sa nièce Caroline. (Note de René Descharmes.)