Correspondance de Voltaire/1723/Lettre 93
Correspondance de Voltaire/1723
93. — À M. THIERIOT[1].
Paris…
Je viens d’écrire une grande lettre à Mme de Bernières, et vous n’en aurez qu’une petite parce que le souper vient de sonner. Les nouvelles sont dans la lettre de Mme de Bernières, ainsi je n’ai rien à vous mander, sinon que je vous aime de tout mon cœur ; quand je vous écrirais quatre pages, toute ma lettre ne voudrait dire autre chose. Adieu, monsieur l’éditeur ; ayez bien soin de mon enfant que je vous ai remis entre les mains, et prenez garde qu’il soit proprement habillé[2]. Je n’aspire qu’à venir vous retrouver ; ce sera bientôt assurément.