Correspondance de Voltaire/1723/Lettre 93

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Correspondance de Voltaire/1723
Correspondance : année 1723GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 95-96).
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93. — À M. THIERIOT[1].

Paris…

Je viens d’écrire une grande lettre à Mme  de Bernières, et vous n’en aurez qu’une petite parce que le souper vient de sonner. Les nouvelles sont dans la lettre de Mme  de Bernières, ainsi je n’ai rien à vous mander, sinon que je vous aime de tout mon cœur ; quand je vous écrirais quatre pages, toute ma lettre ne voudrait dire autre chose. Adieu, monsieur l’éditeur ; ayez bien soin de mon enfant que je vous ai remis entre les mains, et prenez garde qu’il soit proprement habillé[2]. Je n’aspire qu’à venir vous retrouver ; ce sera bientôt assurément.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.
  2. La Ligue (la Henriade) imprimée à Rouen, sous le titre d’Amsterdam, par Viret, en 1723.