Correspondance de Voltaire/1723/Lettre 97
Correspondance de Voltaire/1723
97. — À MADAME LA PRÉSIDENTE DE BERNIÈRES[1].
Je partis de chez vous vendredi, j’arrivai à Maisons samedi matin, je viens d’en partir aujourd’hui lundi à quatre heures du matin, j’ai lu à dix heures Mariamne à nos seigneurs les comédiens du roi, qui en ont été assez édifiés. Je pars pour Villars après cette lecture, et je n’ai que le temps de vous assurer qu’il n’est pas possible d’aimer sa maîtresse autant que je vous aime. Au retour de Villars, je reviens chez vous pour n’en partir qu’avec vous.
Respect et tendresse à madame votre sœur, à M. de Lézeau, à M. de Brezolle, etc.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.