Correspondance de Voltaire/1731/Lettre 236
Apparence
Correspondance de Voltaire/1731
236. — À M. THIERIOT[1].
Je viendrai dîner mort ou vif, mon cher Thieriot. Ma mauvaise santé ne m’ôte rien de ma sensibilité pour les bontés de Mme de Fontaine-Martel et pour votre amitié. Ceci est une adoption, et le comble de mon bonheur est de me voir adopté avec vous. Présentez donc mes très-humbles respects et ma tendre reconnaissance à la déesse hospitalière, quæ nobis hæc otia fecit. On appelait Mme de Fiesque la bonne Comtesse ; ce titre irait bien mieux à Mme de Fontaine-Martel ; pour vous, celui d’ami est tout consacré.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.