Correspondance de Voltaire/1732/Lettre 307

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Correspondance de Voltaire/1732
Correspondance : année 1732GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 321).
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307. — Á M. DE MONCRIF[1].

On a imprimé malgré moi le Temple du Goût ; on vient de m’en apporter quelques exemplaires. Je vous en envoie un, mon aimable Diogène [2]. Comme cela paraît sans mon consentement, il serait ridicule que j’en fisse les honneurs, et que je prisse la liberté d’en présenter à monseigneur le comte de Clermont. Je vous prie seulement d’avoir la bonté de lui lire, dans l’occasion, le petit trait qui le regarde. Je ne vais jamais lui faire ma cour, parce que je soupçonne qu’il se couche quand je me lève. Adieu ; je vous embrasse de tout mon cœur.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.
  2. Il venait de composer un dialogue intitulé le Diogène moderne.