Correspondance de Voltaire/1732/Lettre 307
Apparence
307. — Á M. DE MONCRIF[1].
On a imprimé malgré moi le Temple du Goût ; on vient de m’en apporter quelques exemplaires. Je vous en envoie un, mon aimable Diogène [2]. Comme cela paraît sans mon consentement, il serait ridicule que j’en fisse les honneurs, et que je prisse la liberté d’en présenter à monseigneur le comte de Clermont. Je vous prie seulement d’avoir la bonté de lui lire, dans l’occasion, le petit trait qui le regarde. Je ne vais jamais lui faire ma cour, parce que je soupçonne qu’il se couche quand je me lève. Adieu ; je vous embrasse de tout mon cœur.