Correspondance de Voltaire/1732/Lettre 308
Apparence
Correspondance de Voltaire/1732
308. — Á M. DE MONCRIF[1].
D’un prince aimable aimable secrétaire,
Vous qui savez parler, écrire et plaire,
tâchez de venir demain à notre grand dimanche[2], et que le protecteur des arts, et des muses, et des plaisirs, honore cette orgie de sa présence. De plus, nous avons élu M. le comte de Lassay à la place de M. de Morville. Il faudrait qu’il vînt prendre séance demain, et que Son Altesse royale l’amenât. Voilà la négociation qu’on vous propose. Il s’agit que Son Altesse le mande à M. de Lassay. Mais surtout, venez : car vous êtes désiré comme votre prince.