Correspondance de Voltaire/1733/Lettre 374
Apparence
Correspondance de Voltaire/1733
374. — Á M. DE MONCRIF[1].
… 1733.
L’auteur de l'Empire de l’Amour viendra-t-il demain dîner vers les deux heures dans l’empire des hypocondres, chez son ami malade, qui gît vis-à-vis Saint-Gervais, rue du Long-Pont ? A-t-il eu la bonté d’en dire deux mots à sa grosse gaguie de femme, le chevalier de Brassac ? S’il trouve aussi ce vaurien de La Clède, veut-il bien l’amener, ou mander s’il n’y a rien à espérer, et si le malade dînera sans eux ?
A-t-il eu la bonté de pressentir Son Altesse sérénissime sur Adélaïde ? Je veux faire un effort de poitrine pour votre prince. Adieu ; je vous aime de tout mon cœur, et cela sans effort.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.