Correspondance de Voltaire/1735/Lettre 459

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Correspondance de Voltaire/1735
Correspondance : année 1735GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 474).
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459. — Á MADAME LA COMTESSE DE LA NEUVILLE.
1735.

Si je n’étais pas, madame, accablé d’ouvriers, je partirais sur-le-champ avec la boiteuse Hirondelle, pour vous dire combien je suis touché de vos bontés. Vraiment, que M. de Champbonin se garde bien de venir à Cirey ! Tout le vieux pavillon est sens dessus dessous. Il n’y a pas une chambre où l’on puisse se retirer. Un homme qui a fait la campagne de Philisbourg a besoin d’être un peu à son aise. J’espère que j’aurai l’honneur de le voir chez vous, avec Mme de Champbonin. Vous m’accablez de bontés ; il me semble que j’en abuse, mais il faut tout pardonner à mon tendre et respectueux attachement.