Correspondance de Voltaire/1736/Lettre 670
670. — À M. DE MONCRIF[1].
1736.
Je reçois dans ce moment votre lettre du 18.
Vraiment, je compte fort corriger cet Enfant prodigue que Mme du Châtelet nomme l’Orphelin.
À l’égard des lettres, soit en prose, soit en vers, au prince de Prusse, souvenez-vous qu’elles ne sont que pour lui, et qu’il ne les faut montrer à aucun Français ni à aucun Prussien.
Adieu, mon cher ami. Plus vous m’écrivez, plus j’ai besoin de vos lettres.
- ↑ Éditeurs, Bavoux et François.