Correspondance de Voltaire/1736/Lettre 683
Apparence
683. — À M. BERGER.
Cirey, novembre.
On me mande de Hollande que Rousseau a été chassé de chez M. le duc d´Aremberg, pour l’avoir faussement cité dans un libelle que Rousseau et l’abbé Desfontaines firent imprimer contre moi, il y a quelques mois, dans la Bibliothèque française.
M. le duc d’Aremberg m’a écrit pour désavouer l´insolence et la calomnie de Rousseau. Est-il vrai que ce misérable soit protégé par Mme la princesse de Carignan ?
Faites vite un bon marché avec Prault, et, s’il ne veut pas donner ce qui convient, faites affaire avec un autre. Vous aurez incessamment l’Enfant et la préface[1]. Adieu, mon cher ami ! Où êtes-vous donc ? Vous m’oubliez bien. Vous ne savez donc pas combien j’aime vos lettres. Comment va l’Enfant ? Adieu,
- ↑ Voyez le commencement de la lettre 698.