Correspondance de Voltaire/1737/Lettre 729

La bibliothèque libre.
Correspondance : année 1737GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 34 (p. 230-231).
◄  Lettre 726
Lettre 730  ►

729. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[1].
Ce (18 mars 1737).

Je vous écris encore un petit mot, mon cher abbé, pour vous supplier de ne rien signer sur l’affaire de Bouillé-Ménard, sans relire auparavant le contrat, que je suppose que vous avez.

Le principal de la dette de M. de Richelieu est de 46,417 au 5 mai 1735.

Il faut y joindre les intérêts jusqu’au jour du payement, comme le transport le porte. Il faut savoir encore si cela est sujet au dixième, la dette étant antérieure à l’établissement du dixième. Vous pourriez toujours recevoir, sauf à revenir à mes droits.

Songez bien qu’au 5 mai 1737 il me revient à prendre sur la terre de Bouillé-Ménard 52,058 francs dont je ne crois pas que je doive le dixième. Vous vous en informerez. Vale.

  1. Édition Courtat