Correspondance de Voltaire/1737/Lettre 797

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Correspondance : année 1737GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 34 (p. 354).
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797. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[1].
7 décembre (1737).

Je reçois votre lettre du 4, mon cher ami.

Point de rente viagère, à moins du denier dix.

Je consens que M. Clément délivre l’argent en donnant quittance des frais dus par M. de Richelieu, et payé par M. Moussinot, sauf le recours sur M. de Richelieu. Je vous prie d’envoyer à M. de Surville la lettre dont vous avez le modèle, en cas que vous soyez bien sûr de la vente du Faou. Mais n’envoyez cette lettre que dans quinze jours,

Mme  Fromageau est bien mal instruite du caractère de mes nièces, et de mes intentions. Si elles avaient la bassesse de venir prier de leur obtenir de l’argent, je n’aurais pas pour elles les attentions que j’ai. Je leur destine un présent plus essentiel qu’à leur frère.

Les statues sont arrivées en pièces : je les fais rajuster.

Prault en use très-mal, selon la coutume des libraires : qu’il ne m’échauffe pas les oreilles.

Je supplie votre frère de demander réponse à l’écrit ci-joint.

Point de lustre pour le présent.

Je vous embrasse tendrement, mon cher abbé.

  1. Édition Courtat.