Correspondance de Voltaire/1738/Lettre 856

La bibliothèque libre.
Correspondance : année 1738GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 34 (p. 464).
◄  Lettre 855
Lettre 857  ►

856. — À M. THIERIOT[1].
Cirey, 1er mai.

Vous faites fort mal, mon cher ami, d’envoyer l’écrit en question à ce misérable journal, très-mal fait, presque inconnu, qui ne se débite que tous les trois mois, qui ne sera dans Paris que dans un an, et dont il me vient tout au plus une vingtaine d’exemplaires. Vous avez cent autres débouchés. On peut obtenir des permissions ; on peut se servir des brochures hebdomadaires. Vous devriez même consulter le Révérend Père sur l’ouvrage, en lui faisant tenir une copie ; je suis sûr que la lecture lui fera impression. Il faudrait consulter de la même façon les mathématiciens qui ont examiné les mêmes problèmes. J’abandonne le tout à votre prud’homie.

Je reçois en même temps votre lettre du 25,

  1. Éditeurs, Bavoux et François. — Je doute que ce billet soit bien à sa place, et j’ignore de quel ouvrage scientifique Voltaire entend parler. (G. A.)