Correspondance de Voltaire/1739/Lettre 1100

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Correspondance de Voltaire/1739
Correspondance : année 1739GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 35 (p. 205-206).

1100. — À M. THIERIOT[1].
Ce 7 mars.

J’ai reçu aujourd’hui le ballot et l’estampe. J’écrirai au prince Cantemir pour le remercier. Mon Dieu ! que la figure du Bacchus de Bouchardon est admirable de tout point ! Je vous prie, mon cher ami, de dépêcher ce paquet à M. d’Argental…, Non, point de paquet… Je vais faire partir incessamment Pope, S’Gravesande, Bacon, etc.

Il y a un grand garçon aimant les vers, et, pour ce, banni de la maison paternelle ; il se nomme Degouve ; il veut vous voir.

Je répondrai à M. des Alleurs ; mais je n’ai pas un moment à moi, et nous partons bientôt pour la Flandre. Comment va votre santé ?

  1. Éditeurs, Bavoux et François, qui ont daté à tort ce billet du 7 novembre 1738.