Correspondance de Voltaire/1739/Lettre 1206

La bibliothèque libre.
Correspondance de Voltaire/1739
Correspondance : année 1739GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 35 (p. 337).

1206. — À M. L’ABBÉ DU RESNEL.
Ce mercredi[1], onze heures du matin, à l’hôtel de Brie.

L’abbé de Voisenon me mande, mon cher abbé, que vous voulez me venir voir ce matin ; mais, tout malade que je suis, il faut que je sorte. Savez-vous bien ce qu’il faut faire ? Il faut être chez moi, à neuf heures précises, avec l’aimable Cideville, qu’on dit être arrivé. Vous mangerez la poularde du malade ; vous permettrez que je me couche de bonne heure. Si vous voulez venir avec M. Dupré de Saint-Maur[2], il vous ramènerait. Mais où loge M. de Cideville ? Vous le savez apparemment.

Bonjour, mon cher grand abbé. V.

  1. Le 7 octobre, très-probablement.
  2. Voyez tome XXXIII, page 441.