Correspondance de Voltaire/1740/Lettre 1336

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Correspondance de Voltaire/1740
Correspondance : année 1740GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 35 (p. 501).

1336. — À M. LE MARQUIS D’ARGENS[1].
À la Haye,.. août.

Votre livre de philosophie[2] a achevé de vous donner mon cœur. Je vous prie de me regarder comme votre partisan, votre admirateur et votre ami. La générosité avec laquelle vous aimez la vérité doit vous rendre cher à tous ceux qui aiment cette vérité si défigurée, si persécutée dans le monde. Adieu, monsieur ; continuez d’être philosophe comme Épicure.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.
  2. La Philosophie du bon sens.