Correspondance de Voltaire/1740/Lettre 1393
Correspondance de Voltaire/1740
1393. — À M. THERIOT[1].
1740.
Voici une lettre pour M. D*** ; j’aimerais mieux lui demander un souper qu’un payement des fermiers généraux : cependant, je n’ai osé écrire que pour de l’argent, Les moindres plaisirs sont ceux qu’on demande le plus hardiment. Si messieurs les fermiers généraux me font le petit payement que je leur demande, et qu’ils peuvent, je crois, me faire sans aucun risque, ce sera tout ce que je retirerai probablement de ma dette sur feu monseigneur de Guise, à qui Dieu fasse paix !
- ↑ Pièces inédite de Voltaire, 1820.