Correspondance de Voltaire/1745/Lettre 1746
Correspondance de Voltaire/1745
1746. — À M. LE MARQUIS D’ARGENSON[1].
28 juin.
On prétend, monseigneur, que vous donnerez bientôt une paix glorieuse : il n’y a que cela au-dessus d’une victoire. Votre nom sera aussi cher à la nation qu’à moi. J’ajouterai un acte pour vous à ma fête. Daignez protéger mon petit paquet pour Amsterdam. Je me souviens d’une certaine lettre pour Édimbourg[2] ; si vous l’aviez encore, vous pourriez aisément l’envoyer à l’abbé de La Ville[3], qui la mettrait tout simplement à la poste. J’abuse horriblementde vos bontés,
Ô et præsidium et dulce decus meum.
La tête me tourne de vers et de fêtes.