Correspondance de Voltaire/1746/Lettre 1833
Apparence
Correspondance de Voltaire/1746
1833. — À M. LE MARQUIS D’ARGENSON[1].
Paris, jeudi 23 juin.
Triomphez en tout, comme vous venez de l’emporter pour mon cher abbé de La Ville[2]. Comptez, monseigneur, que vous viendrez à bout de tout, et qu’il est impossible qu’un cœur si noble, un esprit si droit, un travail si supérieur, ne vous assurent tout ce que vous méritez : car celtuy là est pour faire grand pourfit à l’Estat et à son maistre.