Correspondance de Voltaire/1750/Lettre 2060
Apparence
Correspondance de Voltaire/1750
Correspondance : année 1750, Texte établi par Condorcet, Garnier, , Œuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 102).
2060. — À MADAME DE GRAFFIGNY.
Ce lundi au soir.
Il faut que je répare, madame, la sottise que j’ai faite de vous mener à la comédie dans un poulailler, et de cacher Mlle de Ligneville[1] dans un balcon. Souffrez que, mercredi, je vienne vous prendre ; nous vous placerons dans la troisième loge. Il y a des choses nouvelles dont je veux que vous soyez juge. Vous n’imaginez pas l’envie que j’ai de vous plaire ; elle égale mon respectueux attachement. V.
- ↑ Catherine de Ligneville (Lignéville ou Ligniville), née en 1719, nièce de Mme de Graffigny ; mariée, en 1751, à Helvétius, dont elle devint veuve à la fin de 1771 ; elle mourut le 12 août 1800.