Correspondance de Voltaire/1750/Lettre 2137
Apparence
Correspondance de Voltaire/1750
Correspondance : année 1750, Texte établi par Condorcet, Garnier, , Œuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 188-189).
2137. — À M. DE MAUPERTUIS[1].
Potsdam.
Mon cher président, je m’intéresse bien davantage au Languedocien Raynal qu’au Provençal Jean[2]. Je me flattais de vous voir ici, mais je vois bien qu’il faut venir vous chercher. J’attends le moment où le héros philosophe qui me fait aimer Potsdam me fera aimer Berlin. Mille respects à Mme de Maupertuis. Je vous salue en Frédéric, vous et nos frères.
De ma cellule, dans le plus agréable couvent[3] de la terre, 24 octobre.