Correspondance de Voltaire/1751/Lettre 2196
Apparence
Correspondance de Voltaire/1751
Correspondance : année 1751, Texte établi par Condorcet, Garnier, , Œuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 249).
2196. — LE GRAND CHANCELIER COCCEJI
au président de jariges.[1]
Berlin, le 20 février 1751.
J’ai voulu prier MM. le président de Jariges et conseiller intime Leuper de mettre à exécution le reste du jugement dans l’affaire Voltaire : car je me trouve très-indisposé, et je pense beaucoup mieux employer mon temps. M. de Voltaire a présenté un mémoire désespéré (desperates) portant :
« Je jure que ce qui m’a été imposé dans la sentence est vrai, et je prie
maintenant de faire estimer les bijoux. »
J’ai renvoyé le mémoire afin qu’il le fasse signer par un avocat.
- ↑ Desnoiresterres, Voltaire et Frédéric, page 143.