Correspondance de Voltaire/1751/Lettre 2218

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Correspondance de Voltaire/1751
Correspondance : année 1751, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 262-263).

2218. — À M. DARGET.
1751.

Le saint diacre, mon cher ami, était conseiller-clerc, et un très-grand imbécile.

Si le stathouder n’était pas mort d’une inflammation à la gorge, je croirais qu’il serait mort de quelque dîner avec un bourgmestre. Durand se trouve là dans un beau moment. Voilà de ces occasions où je voudrais un homme comme vous. Je n’ai point eu non plus de nouvelles de Paris. Peut-être aurons-nous nos lettres par Berlin.

Portez-vous mieux que moi, et n’ayez jamais le scorbut.