Correspondance de Voltaire/1751/Lettre 2272

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Correspondance de Voltaire/1751
Correspondance : année 1751, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 312).

2272. — À M. DE BALBI[1].
Potsdam, il 28 agosto 1751.

Illustrissimo signor, mio padrone, io vi ringrazio per avermi si ben abbellito, anzi per l’onore che mi fate di voler esser dannato meco. Se la mia sanità non fosse si cattiva adesso, le scriverei più diffusamente per testimognarle il vivo sentimento di gratitudine che devo a Vostra Signoria illustrissima ; ma lo fo in poche parole, e rimango, di Vostra Signoria illustrissima, umilissimo e devotissimo servo[2].

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.
  2. Traduction : Très-illustre maître, je vous remercie pour m’avoir si bien embelli, et aussi pour l’honneur que vous me faites de vouloir être damné avec moi. Si ma santé n’était pas si mauvaise en ce moment, je vous écrirais plus longuement pour exprimer les vifs sentiments de gratitude que je dois à Votre Seigneurie très-illustre ; mais je le fais en peu de paroles, et reste, de Votre Seigneurie très-illustre, le très-humble et dévoué serviteur.