Correspondance de Voltaire/1751/Lettre 2299
Correspondance de Voltaire/1751
Correspondance : année 1751, Texte établi par Condorcet, Garnier, , Œuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 335).
2299. — À FRÉDÉRIC II, ROI DE PRUSSE.
Ce vendredi, à neuf heures du soir.
Sire, le médecin joyeux[1] a sans doute mandé à Votre Majesté que, lorsque nous sommes arrivés, le malade[2] dormait tranquillement, et que Codenius[3] nous a assuré, en latin, qu’il n’y avait aucun danger. Je ne sais pas ce qui s’est passé depuis, mais je suis persuadé que Votre Majesté a approuvé mon voyage. Je me flatte que je viendrai bientôt me remettre aux pieds de Votre Majesté.
- ↑ La Mettrie. (Note de M. Boissonade.)
- ↑ Rottembourg.
- ↑ Médecin de Frédéric. Il est nommé Gothénius dans les Souvenirs de Berlin, par Dieudonné Thiébault, et mieux Cothenius, dans la lettre 2239 à la margrave de Baireuth.