Correspondance de Voltaire/1752/Lettre 2414

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Correspondance de Voltaire/1752
Correspondance : année 1752, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 469-470).

2414. — À M. LE MARQUIS D’ARGENS.

Frère équitable, vous avez lu le libelle de Boindin[1] ; lisez, je vous prie, la réponse, et jugez. Je n’entre point dans la discussion des interrogatoires d’un savetier et d’un décrotteur ; je renvoie, sur cet article, au jugement prononcé par les juges[2] qui ont examiné les variations des témoins subornés, et ont jugé en conséquence. Ces détails d’ailleurs allongeraient trop l’article, et seraient indignes du public et de l’ouvrage. Il est question, dans cette dernière partie[3], des gens de lettres célèbres, et non des savetiers célèbres. Enfin lisez-moi, et jugez-moi. Ayez la bonté de me renvoyer le livre, avec votre décision, Vale, et me ama.

  1. Mémoire pour servir à l’histoire des couplets de 1710, attribués faussement à M. Rousseau ; Bruxelles, 1752, petit in-12, réimprimé en 1753. Boindin y attribue à Lamotte, Saurin, et Malafer, les fameux couplets (voyez tome XXII, page 333).
  2. Voyez tome XXII, page 345.
  3. Jusqu’en 1768 le Catalogue des écrivains était à la fin du Siècle de Louis XIV.