Correspondance de Voltaire/1753/Lettre 2507

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Correspondance de Voltaire/1753
Correspondance : année 1753, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 559).

2507. — À M. LE SECRETAIRE PRINCIPAL
du conseil souverain de berne[1],
à berne en suisse
À Berlin, 20 janvier 1753.

Monsieur, je me flatte que Leurs Excellences me pardonneront mon ignorance du protocole, m’étant trouvé à la campagne malade, et sans livres qui pussent m’instruire. Je vous supplie de présenter ma lettre de la manière que vous jugerez le plus convenable. Mon banquier de Berlin, qui fit rendre ma première lettre, aurait dû m’avertir de ma faute. Je vous supplie, monsieur, de vouloir bien m’aider à la réparer, et à obtenir ce que je désire[2].

J’ai l’honneur d’être, avec les sentiments que je vous dois, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.


Voltaire,
gentilhomme ordinaire de la chambre
du roi de France.

  1. Publiée dans la Suisse illustrée du 25 mai 1872, par M. C.-G. Kœnig, d’après l’original déposé dans les archives de Berne.
  2. Voyez la lettre du 25 novembre 1752, et la lettre suivante, adressées à messieurs du conseil suprême de Berne.