Correspondance de Voltaire/1754/Lettre 2712
Apparence
Correspondance de Voltaire/1754
2712. — À M. DUPONT,
avocat.
Mon Dieu ! je sais bien que le saint concile de Trente a raison ; mais il n’a pas daigné dire en quel temps on a commencé à juger les causes matrimoniales au tribunal de l’Église : n’est-ce point du temps de la publication des fausses décrétales ?
L’affaire de Teulberge[1] n’est-elle pas le premier exemple connu ?
Quand commença celle jurisprudence ? Quand a-t-on employé, pour la première fois, le terme de sacrement, qui n’est pas dans l’Écriture ? Quand mit-on le mariage au rang des sacrements ? Cela doit se trouver dans Thomassin.
Il est bien cruel de manquer de livres ; mais vous m’en tenez lieu.
- ↑ Voyez tome XI, page 324 ; et XIII, 252.